Le défenseur des droits humains Arkadeep Goswami menacé
Le 18 avril 2023, le défenseur des droits humains Arkadeep Goswami a été menacé par deux inconnus à son domicile de Calcutta, au Bengale-Occidental, ainsi que par téléphone. Les deux hommes se sont rendus chez lui vers 15 h alors que le défenseur n’était pas chez lui, et ont interrogé ses parents pour savoir où il se trouvait. Ils ont demandé à sa mère d’appeler Arkadeep Goswami et l’ont menacé par téléphone pour qu’il dise où il était.
Arkadeep Goswami est défenseur des droits humains et journaliste indépendant basé dans l’État du Bengale occidental. Il travaille avec Banglar Manabadhikar Suraksha Mancha (MASUM), une organisation qui lutte contre les violations des droits humains commises par les agences de l’État, y compris la torture, les exécutions extrajudiciaires et la détention arbitraire. Arkadeep Goswami était membre exécutif du All India Council for Student Struggles, membre de All India University Students Fact Finding Team on Fake Encounters en 2017 et faisait partie du mouvement Justice for Rohith Vemula, demandait des comptes dans cette affaire et la fin de la discrimination fondée sur les castes dans le pays (2016-2018). Son travail au sein du MASUM et ses campagnes passées pour la justice ont donné lieu à des représailles, en particulier à de fausses allégations qui ont mené à son arrestation et à sa détention.
Le 18 avril 2023, le défenseur des droits humains Arkadeep Goswami a été menacé par deux inconnus à son domicile de Calcutta, au Bengale-Occidental, ainsi que par téléphone. Les deux hommes se sont rendus chez lui vers 15 h alors que le défenseur n’était pas chez lui, et ont interrogé ses parents pour savoir où il se trouvait. Ils ont demandé à sa mère d’appeler Arkadeep Goswami et l’ont menacé par téléphone pour qu’il dise où il était.
Arkadeep Goswami est défenseur des droits humains et journaliste indépendant basé dans l’État du Bengale occidental. Il travaille avec Banglar Manabadhikar Suraksha Mancha (MASUM), une organisation qui lutte contre les violations des droits humains commises par les agences de l’État, y compris la torture, les exécutions extrajudiciaires et la détention arbitraire. Arkadeep Goswami était membre exécutif du All India Council for Student Struggles, membre de All India University Students Fact Finding Team on Fake Encounters en 2017 et faisait partie du mouvement Justice for Rohith Vemula, demandait des comptes dans cette affaire et la fin de la discrimination fondée sur les castes dans le pays (2016-2018). Son travail au sein du MASUM et ses campagnes passées pour la justice ont donné lieu à des représailles, en particulier à de fausses allégations qui ont mené à son arrestation et à sa détention.
Le 18 avril 2023, deux inconnus se sont rendus chez Arkadeep Goswami à Calcutta et ont interrogé ses parents pour savoir où il se trouvait. Ils ont demandé à la mère d’Arkadeep Goswami de lui téléphoner et l’ont menacé afin qu’il révèle où il était. Les hommes ont refusé de s’identifier clairement, mais ont affirmé avoir rencontré le défenseur lorsqu’il a été arrêté et emprisonné pour de fausses accusations en 2022. D’après la description physique fournie par sa mère et la voix de l’un des individus au téléphone, Arkadeep Goswami pense qu’au moins un des hommes était l’un de ses ravisseurs liés à la Counter Insurgency Force (CIF), une force spéciale associée à la police du Bengale occidental. Arkadeep Goswami a également déclaré qu’il n’avait rencontré personne d’autre au moment de son arrestation et de sa précédente détention, à part des représentants des forces de l’ordre.
Le 24 avril 2022, Arkadeep Goswami avait été emmené de force alors qu’il était au marché situé sur le chemin de son domicile, dans le district de Birbhum au Bengale occidental, par des fonctionnaires de la Special Task Force (STF) et de la CIF, conduit au poste de police de Barikul, à près de 200 kilomètres de son domicile, et emprisonné pendant un mois et demi sur la base d’une affaire fabriquée de toutes pièces. La plainte (Rapport de première information — FIR) contre lui comprenait des infractions graves : sédition (124A), guerre contre l’État (121) et émeutes avec des armes létales (148), en vertu du Code pénal indien. Le défenseur des droits humains a été libéré sous caution le 3 juin 2022, mais l’affaire contre lui est toujours en cours bien qu’à ce jour aucune charge n’a été portée contre lui. Arkadeep Goswami est également accusé dans le cadre d’une affaire plus ancienne ouverte le 13 novembre 2018, pour des infractions similaires de sédition et de guerre contre l’État, en représailles contre ses reportages sur le traitement des prisonniers politiques dans le district de West Medinipur au Bengale occidental.
Les actes d’intimidation contre Arkadeep Goswami chez lui et par téléphone sont une tentative claire visant à harceler le défenseur et à intimider sa famille. Le fait que les inconnus aient fait référence à son arrestation en 2022 et les nombreuses affaires criminelles en cours contre Arkadeep Goswami suscitent des craintes crédibles pour sa sécurité mentale et physique.
Front Line Defenders condamne fermement le harcèlement et les fausses accusations criminelles portées contre le défenseur des droits humains Arkadeep Goswami, car il semble qu’il s’agisse de représailles contre son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains. Nous sommes profondément préoccupés par sa sécurité et appelons les autorités indiennes à assurer sa sécurité et à cesser immédiatement de harceler le défenseur.