Arrestation du défenseur des droits humains et membre de la LUCHA Mwamisyo Ndungo King
Le 2 avril 2022, le défenseur des droits humains et membre de la LUCHA Mwamisyo Ndungo King a été arrêté alors qu’il était dans les bureaux de la Mairie de Goma. Il s’était rendu à la mairie pour une rencontre avec le chef de la police à la requête de ce dernier. Le défenseur des droits humains est accusé d’outrage à l’armée et d’outrage aux autorités publiques en vertu de l’Article 87 du Code Pénal Militaire.
Mwasimo Ndungo King est un défenseur des droits humains et membre de l’organisation Lutte pour le Changement (Fight for Change – LUCHA). Le défenseur des droits humains est connu pour ses publications sur les réseaux sociaux en défense de la justice et de la liberté. LUCHA est un mouvement de la société civile de jeunes non-violent et non partisan fondé en juin 2012 à Goma, au Nord-Kivu. Le mouvement plaide pour la justice sociale et la responsabilité en RDC à travers des campagnes, et encourage les citoyens congolais à lutter pacifiquement pour la promotion et le respect des droits humains.
Le 2 avril 2022, le défenseur des droits humains et membre de la LUCHA Mwamisyo Ndungo King a été arrêté alors qu’il était dans les bureaux de la Mairie de Goma. Il s’était rendu à la mairie pour une rencontre avec le chef de la police à la requête de ce dernier. Le défenseur des droits humains est accusé d’outrage à l’armée et d’outrage aux autorités publiques en vertu de l’Article 87 du Code Pénal Militaire.
Mwasimo Ndungo King est un défenseur des droits humains et membre de l’organisation Lutte pour le Changement (Fight for Change – LUCHA).
Le défenseur des droits humains est connu pour ses publications sur les réseaux sociaux en défense de la justice et de la liberté. LUCHA est un mouvement de la société civile de jeunes non-violent et non partisan fondé en juin 2012 à Goma, au Nord-Kivu. Le mouvement plaide pour la justice sociale et la responsabilité en RDC à travers des campagnes, et encourage les citoyens congolais à lutter pacifiquement pour la promotion et le respect des droits humains.
Le 2 avril 2022, Mwasimo Ndungo King s’est rendu à la mairie de Goma pour rencontre le chef de la police. La police a présenté un mandat pour son arrestation, et a immédiatement détenu le défenseur. Mwasimo Ndugo King a d’abord été détenu dans les cachots de la mairie avant d’être transféré vers l’auditorat militaire de Goma dans la soirée du 5 avril. Le défenseur des droits humains est accusé «d’outrage à l’armée» et « outrage aux autorités publiques ». Les raisons de ces accusations ne sont pas spécifiés par le mandat d’arrestation. L’avocat de Mwasimo Ndungo King, qui a eu accès au défenseur, croit que ces accusations sont liés aux publications faites en ligne par le défenseur dénonçant l’incapacité des autorités à assurer la justice et la protection des civils. Le défenseur des droits humains a aussi rédigé une lettre ouverte au gouverneur de Goma lui demandant de reconnaitre qu’il est temp de levé l’état de siège imposé car il a des effets négatifs.
Ce n'est pas la première fois que les membres de la LUCHA subissent des représailles pour leur travail pacifique en faveur des droits humains. De 2020 à décembre 2021, plus de 19 membres de LUCHA ont été arbitrairement arrêtés et détenus tandis que 2 ont été tués par les forces de sécurité lors de manifestations pacifiques. Les membres de la LUCHA et défenseurs des droits humains Parfait Muhani et Ghislain Muhiwa ont été libérés le 6 novembre 2021, après avoir passé respectivement 4 et 3 mois en détention arbitraire.
Front Line Defenders exprime sa profonde préoccupation concernant l’arrestation illégale et la détention de Mwamisyo Ndungo King ainsi que le ciblage continue de la LUCHA, car elle est convaincue que cela est directement lié à leur travail pacifique et légitime en faveur des droits h umains.
