Le défenseur afghan des droits humains Ahmad Fahim Azimi condamné à un an de prison par le tribunal taliban de Kaboul
Le 1er avril 2024, le défenseur afghan des droits humains Ahmad Fahim Azimi a été condamné à un an de prison par le tribunal taliban de Kaboul. Le défenseur fait l’objet de représailles en raison de son action en faveur des droits humains, en particulier du droit à l’éducation pour les femmes et les jeunes filles en Afghanistan.
Ahmad Fahim Azimi est un défenseur afghan des droits humains qui plaide pour le droit à l’éducation des femmes et des filles et qui milite pacifiquement contre l’interdiction de l’éducation des filles par les autorités de facto. Le défenseur des droits humains est responsable du Better Thinking Centre et directeur du Digital Citizen Lab en Afghanistan. Il œuvre en faveur de l’éducation des filles, notamment en soutenant l’équipe de robotique des filles afghanes.
Le 1er avril 2024, le défenseur des droits humains afghan Ahmad Fahim Azimi a été condamné à un an de prison par le tribunal taliban de Kaboul. Le défenseur fait l’objet de représailles en raison de son action en faveur des droits humains, en particulier du droit à l’éducation pour les femmes et les jeunes filles en Afghanistan.
Ahmad Fahim Azimi est un défenseur afghan des droits humains qui plaide pour le droit à l’éducation des femmes et des filles et qui milite pacifiquement contre l’interdiction de l’éducation des filles par les autorités de facto. Le défenseur des droits humains est responsable du Better Thinking Centre et directeur du Digital Citizen Lab en Afghanistan. Il œuvre en faveur de l’éducation des filles, notamment en soutenant l’Afghan Girls Robotics Team (équipe de robotique des filles afghanes).
Le 1er avril 2024, le tribunal taliban a annoncé son verdict, condamnant Ahmad Fahim Azimi à un an d’emprisonnement. Le défenseur et sa famille n’étaient pas présents au tribunal lorsque le verdict a été annoncé. La famille du défenseur continue de plaider en faveur de sa libération et de son droit à un procès équitable. Ahmad Fahim Azimi a interjeté appel de son inculpation et de sa condamnation, et à ce jour, il n’y a aucune information concernant la libération du défenseur ou sur ses conditions de détention.
Ahmad Fahim Azimi a été arrêté le 17 octobre 2023 par le district 40 de la Direction générale des renseignements (GDI) des talibans dans leur bureau de Karta Char, à Kaboul. Il a été accusé d’avoir aidé des filles de l’Afghan Robotics Team à quitter le pays et d’avoir permis et organisé des manifestations de femmes en Afghanistan. Les talibans ont saisi le passeport et les appareils du défenseur, notamment des ordinateurs portables, des clés USB et des documents, y compris du matériel d’étude et des documents organisationnels. Le défenseur des droits humains a été détenu pendant 72 jours au centre de détention du district 40 du GDI, au cours desquels il a été interrogé sur son travail et soumis à la torture et à l’isolement. Il n’a pas été autorisé à voir un avocat ni à recevoir de soins médicaux pendant sa détention. Le 27 décembre 2023, Ahmad Fahim Azimi a été présenté devant un tribunal taliban de la capitale puis transféré à la prison de Pul-e-Charkhi à Kaboul.
Front Line Defenders condamne l’arrestation arbitraire d’Ahmad Fahim Azimi, son traitement en détention et le déni de son droit à un procès équitable. L’emprisonnement du défenseur est une mesure de représailles contre son engagement en faveur des droits des femmes et des filles et pour ses interventions visant à promouvoir l’éducation des filles en Afghanistan. Front Line Defenders est préoccupée par la sécurité d’Ahmad Fahim Azimi, de sa famille et de ses avocats. Son emprisonnement et le traitement qu’il subit ont un impact considérable sur la famille du défenseur des droits humains, en particulier sur son père âgé, qui a été victime d’un accident vasculaire cérébral le 20 avril 2024 et se trouve dans un état critique. Front Line Defenders appelle à la libération immédiate d’Ahmad Fahim Azimi et à la protection de sa famille, de ses collègues et de tous ceux qui s’opposent à son maintien en prison par les talibans.