Libération du défenseur des droits humains Abdureshit Dzhepparov
Le défenseur des droits humains tatar de Crimée Abdureshit Dzhepparov a été libéré le 7 mai 2023 après avoir été condamné à 12 jours de détention administrative.
Le 25 avril 2023, Crimean Solidarity a rapporté qu’à 7 heures du matin, la maison familiale du défenseur des droits humains Abdureshit Dzhepparov à Bilohirsk, en Crimée, a été perquisitionnée par des individus non identifiés vêtus d’uniformes militaires russes. Après le raid, le même groupe d’individus a forcé le défenseur à les suivre vers une destination inconnue. Le même jour, Abdureshit Dzhepparov a été transféré à Simferopol, accusé d’une infraction administrative et condamné à 12 jours de détention.
Abdureshit Dzhepparov est défenseur des droits humains et activiste au sein du Crimean Tatar National Movement, un mouvement qui s’emploie à sensibiliser la population au sujet des Tatars de Crimée en tant que communauté autochtone et à défendre le droit de la communauté de retourner dans son pays d’origine après leur déportation en 1944 sous le régime de Staline. Depuis l’occupation illégale de la Crimée par la Fédération de Russie en 2014, Abdureshit Dzhepparov coordonne le Crimean Contact Group on Human Rights, qui s’occupe des disparitions forcées dans la péninsule occupée par la Russie. Abdureshit Dzhepparov est l’un des cofondateurs du groupe de défense des droits humains Crimean Solidarity et de plusieurs autres initiatives. En 2020 il a été nommé au Prix Nobel de la Paix.
Le défenseur des droits humains tatar de Crimée Abdureshit Dzhepparov a été libéré le 7 mai 2023 après avoir été condamné à 12 jours de détention administrative. Crimean solidarity a rapporté que les agents de police des forces occupantes ont dispersé le rassemblement spontané de personnes venues à la rencontre d’Abdureshit Dzhepparov et ont relevé les informations personnelles de trois avocats en droits humains — Emil Kurbedinov, Edem Semedliaev and Rustem Kyamilev.
Il a également été confirmé que lors de la perquisition du domicile d’Abdureshit Dzhepparov le 25 avril 2023, il n’a été ni inculpé ni soupçonné d’aucun crime. Le défenseur a lui-même déclaré que pendant sa garde à vue des agents ont affirmé que la perquisition de son domicile était une « mesure préventive » et qu’il avait découvert les accusations administratives portées contre lui une fois dans la salle d’audience.
Le 25 avril 2023, Crimean Solidarity a rapporté qu’à 7 heures du matin, la maison familiale du défenseur des droits humains Abdureshit Dzhepparov à Bilohirsk, en Crimée, a été perquisitionnée par des individus non identifiés vêtus d’uniformes militaires russes. Après le raid, le même groupe d’individus a forcé le défenseur à les suivre vers une destination inconnue. Le même jour, Abdureshit Dzhepparov a été transféré à Simferopol, accusé d’une infraction administrative et condamné à 12 jours de détention.
Abdureshit Dzhepparov est défenseur des droits humains et activiste au sein du Crimean Tatar National Movement, un mouvement qui s’emploie à sensibiliser la population au sujet des Tatars de Crimée en tant que communauté autochtone et à défendre le droit de la communauté de retourner dans son pays d’origine après leur déportation en 1944 sous le régime de Staline. Depuis l’occupation illégale de la Crimée par la Fédération de Russie en 2014, Abdureshit Dzhepparov coordonne le Crimean Contact Group on Human Rights, qui s’occupe des disparitions forcées dans la péninsule occupée par la Russie. Abdureshit Dzhepparov est l’un des cofondateurs du groupe de défense des droits humains Crimean Solidarity et de plusieurs autres initiatives. En 2020 il a été nommé au Prix Nobel de la Paix.
Le 25 avril 2023, l’initiative pour les droits humains Crimean Solidarity a rapporté qu’à 7 heures du matin, la maison familiale du défenseur des droits humains Abdureshit Dzhepparov à Bilohirsk a été perquisitionnée par des individus non identifiés vêtus d’uniformes militaires russes. Selon la femme du défenseur, les groupes qui ont perquisitionné la maison ont immédiatement saisi leurs téléphones et les ont empêchés de contacter leur avocat ou toute autre personne pendant la perquisition. Après le raid, le même groupe d’individus a forcé le défenseur à les suivre vers une destination inconnue. Les membres de sa famille et ses avocats ont commencé à chercher Abduresit Dzhepparov dans différents lieux où le défenseur aurait pu être détenu. Cependant, le Service fédéral de sécurité russe, le département local du ministère de l’Intérieur et les représentants du Centre de lutte contre l’extrémisme interrogés ont nié qu’Abdureshit Dzhepparov ait été détenu dans leurs locaux.
Le 25 avril 2023, après 21 h, l’avocat d’Abdureshit Dzhepparov, Edem Semedlyaev, et sa famille ont réussi à obtenir la confirmation que les autorités russes l’ont transféré de Bilohirsk à Simferopol où il est incarcéré dans le centre de détention administrative situé dans le poste de police du district de Zaliznychnyi à Simferopol. Les autorités ont accusé Abdureshit Dzhepparov d’avoir « désobéi à l’ordre légitime d’un policier », une infraction administrative en vertu de l’article 19.3 du Code des infractions administratives de la Fédération de Russie, parce qu’il aurait entravé la saisie de son ordinateur pendant la fouille. La sanction envisagée en vertu de cet article est de 12 jours de détention administrative. L’avocat d’Abdureshit Dzhepparov n’a pas été informé de l’audience et n’a pas pu y assister.
Ce n’est pas la première fois que les autorités russes en Crimée ciblent Abdureshit Dzhepparov pour son travail en faveur des droits humains. Le 27 septembre 2014, le fils d’Abdureshit Dzhepparov, Islyam Dzhepparov, et son neveu, Dzhevdet Islyamov ont disparu de force près du village tatar de Crimée de Sary-Su dans le district de Bilohirsk, et sont toujours portés disparus depuis.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par la perquisition du domicile du défenseur tatar de Crimée Abdureshit Dzhepparov, par sa détention arbitraire et au secret, ainsi que par le refus de possibilité de contacter un avocat, ce qui augmente considérablement les risques de torture et de mauvais traitements en détention et par la privation de son droit à la défense. Front Line Defenders pense que sa détention est uniquement liée à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains. La détention des défenseur⸱ses des droits humains tatars fait partie d’une tendance pour s’en prendre à leur travail légitime et non violent dans les territoires occupés par la Russie.