Harcèlement et intimidation d'une DDH palestinienne, Manal Al-Ja’bri, à Hébron
Le 22 avril, les autorités israéliennes ont interrogé la défenseuse des droits humains palestinienne Manal Al-Ja'bri; elle est accusée d'avoir "insulté un officier de la police aux frontières" et d'avoir "photographié un checkpoint". Elle a été agressée physiquement, intimidée et brièvement détenue par la police aux frontières israélienne dans la zone de la Mosquée Ibrahimi (Grotte des Patriarches) située au cœur de la vieille ville d'Hébron, alors qu'elle effectuait une mission de recherche sur le terrain. Elle est citée à comparaitre devant le tribunal militaire d'Ofer le 18 septembre 2018.
Manal Al-Ja'bri est une défenseuse des droits humains palestinienne et chercheuse pour le centre israélien d'information pour les droits humains dans les territoires occupés, appelé B'Tselem.
Le 22 avril, les autorités israéliennes ont interrogé la défenseuse des droits humains palestinienne Manal Al-Ja'bri; elle est accusée d'avoir "insulté un officier de la police aux frontières" et d'avoir "photographié un checkpoint". Elle a été agressée physiquement, intimidée et brièvement détenue par la police aux frontières israélienne dans la zone de la Mosquée Ibrahimi (Grotte des Patriarches) située au cœur de la vieille ville d'Hébron, alors qu'elle effectuait une mission de recherche sur le terrain. Elle est citée à comparaitre devant le tribunal militaire d'Ofer le 18 septembre 2018.
Manal Al-Ja'bri est une défenseuse des droits humains palestinienne et chercheuse pour le centre israélien d'information pour les droits humains dans les territoires occupés, appelé B'Tselem.
Le 22 avril vers 13h40, Manal Al-Ja’bri a été stoppée par la police aux frontières israélienne au checkpoint de Bench, situé à cinquante mètres à l'est du checkpoint de Bakery à Hebron, et elle a été interrogée à propos de l'objet de sa présence dans la zone. Lorsque Manal Al-Ja’bri leur a dit qu'elle est affilée à B'Tselem, elle a immédiatement été placée en détention au checkpoint et les policiers l'ont soumise à une fouille humiliante et lui ont ordonné de retirer ses vêtements dans la rue. Lorsque la defenseuse a refusé d'obéir à cet ordre, le policier a commencé à la frapper, en lui tordant le bras et en la poussant contre un mur. Il lui a donné des coups de pieds dans les jambes et un coup de poing dans le dos. Les officiers l'ont conduite dans une pièce au poste de contrôle et lui ont de nouveau ordonné de retirer ses vêtements. La défenseuse a remarqué un officier en train d'essayer de la prendre en photo; elle a donc refusé et a de nouveau été frappée.
Manal Al-Ja’bri a ensuite été transférée au poste de police d'Al-Haram, où elle est restée détenue pendant plusieurs heures et a été victime d'agression verbale et d'humiliation. Elle a ensuite été interrogée dans un autre poste de police dans la colonie de Kiryat Arba, et accusée d'avoir "agressé un policier au frontières" et d'avoir "photographié un checkpoint". Elle a ensuite été libérée vers 21h à la condition qu'elle s'abstienne de s'approcher de la Mosquée Ibrahimi et qu'elle se présente devant le tribunal militaire d'Ofer le 18 septembre 2018.
Front Line Defenders condamne le harcèlement et l'interrogatoire de la défenseuse des droits humains Manal Al-Ja’bri, car il semble que cela soit une conséquence directe de son travail pacifique et légitime en faveur des droits humains.