Hadj Ghermoul condamné à six mois de prison
Le 6 février 2019, le défenseur des droits humains Hadj Ghermoul a été condamné à six mois de prison et à une amende de 30 000 dinars algériens, pour une photo postée sur Facebook qui le montre en train de tenir une pancarte dénonçant l'intention du président algérien de se présenter à un 5e mandat consécutif.
Hadj Ghermoul est un défenseur des droits humains algérien, membre de la Ligue algérienne des droits de l'Homme (LADDH) et de la coordination nationale pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC).
Le 6 février 2019, le défenseur des droits humains Hadj Ghermoul a été condamné à six mois de prison et à une amende de 30 000 dinars algériens, pour une photo postée sur Facebook qui le montre en train de tenir une pancarte dénonçant l'intention du président algérien de se présenter à un 5e mandat consécutif.
Hadj Ghermoul est un défenseur des droits humains algérien, membre de la Ligue algérienne des droits de l'Homme (LADDH) et de la coordination nationale pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC).
Le 21 janvier 2019, une photo de Hadj Ghermoul en train de tenir une pancarte sur laquelle est écrit "Non à un cinquième mandat" a été postée sur Facebook. Les activistes algériens ont créé ce slogan pour appeler le président Abdelaziz Bouteflika à ne pas se présenter à un cinquième mandat présidentiel. Le président Bouteflika gouverne le pays depuis 20 ans.
Le 27 janvier 2019, des policiers ont suivi le défenseur dans la rue et l'ont harcelé verbalement. Hadj Ghermoul leur a dit soit de l'arrêter soit de le laisser tranquille. Les policiers l'ont conduit au poste et l'ont accusé de les avoir agressés. Il a été mis en garde à vue pendant deux jours.
Le 6 février 2019, le tribunal de Mascara a accusé Hadj Ghermoul en vertu de l'article 145 du code pénal pour insulte contre une institution gouvernementale. Le défenseur a été condamné à six mois de prison et à une amende de 30 000 dinars algériens (225€). Son avocat a l'intention de faire appel dans les 10 jours. Il est toujours détenu dans la prison Sidi Mhammed à Mascara.
Front Line Defenders est préoccupée par la peine prononcée contre Hadj Ghermoul et pense qu'elle est uniquement motivée par son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains en Algérie.