Iran : Golrokh Iraee refuse de demander une grâce ou de comparaître devant la cour d’appel
Le 11 avril 2023, la branche 26 du Tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné la défenseuse des droits humains Golrokh Iraee à six ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et à un an de prison pour « propagande contre l’État ». Selon ce verdict, la défenseuse des droits humains a également été condamnée à deux ans d’interdiction de voyager, à une interdiction de vivre à Téhéran et à deux ans d’interdiction d’appartenance à des groupes politiques et sociaux.
Le 19 juin 2023, la défenseuse des droits humains Golrokh Iraee a annoncé qu’elle ne demanderait pas de grâce, car elle pense avoir été poursuivie uniquement en raison de son travail en faveur des droits humains ; elle ne comparaîtra pas non plus devant la cour d’appel, car elle ne reconnaît pas le tribunal révolutionnaire en tant qu’organe judiciaire compétent ou indépendant.
Golrokh Ebrahimi Iraee est une défenseuse des droits humains qui milite contre la peine de mort ; elle s’efforce à documenter les violations des droits humains, en particulier celles commises dans les prisons iraniennes. Elle dénonce largement les exactions perpétrées par les autorités contre les défenseur⸱ses des droits humains telles que la torture, les mauvais traitements et le refus d’accès à un avocat, notamment pendant les manifestations de masse qui se déroulent en Iran depuis septembre 2022.
Le 19 juin 2023, la défenseuse des droits humains Golrokh Iraee a annoncé qu’elle ne demanderait pas de grâce, car elle pense avoir été poursuivie uniquement en raison de son travail en faveur des droits humains ; elle ne comparaîtra pas non plus devant la cour d’appel, car elle ne reconnaît pas le tribunal révolutionnaire en tant qu’organe judiciaire compétent ou indépendant.
Depuis le 4 février 2023, dans le cadre d’une amnistie générale annoncée par le système judiciaire iranien à l’occasion du 44e anniversaire de la révolution islamique en Iran, des centaines de prisonniers, dont des défenseur⸱ses des droits humains, ont été libérés de prison. Golrokh Iraee a reçu l’ordre de demander une grâce dans le cadre de ce régime d’amnistie, mais elle ne le fera pas, car elle pense qu’elle est uniquement ciblée à cause de son travail en faveur des droits humains et que les accusations portées contre elle n’ont aucune légitimité.
Le 11 avril 2023, la branche 26 du Tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné la défenseuse des droits humains Golrokh Iraee à six ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et à un an de prison pour « propagande contre l’État ». Selon ce verdict, la défenseuse des droits humains a en outre été condamnée à deux ans d’interdiction de voyager, à une interdiction de vivre à Téhéran et à deux ans d’interdiction d’adhérer à des groupes politiques et sociaux. Cette condamnation est fondée sur sa participation à des manifestations, ainsi que sur ses publications sur les réseaux sociaux au sujet des manifestants tués ou arrêtés pendant les manifestations qui ont commencé en septembre 2022.
Le 11 avril 2023, la branche 26 du Tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné la défenseuse des droits humains Golrokh Iraee à six ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et à un an de prison pour « propagande contre l’État ». Selon ce verdict, la défenseuse des droits humains a également été condamnée à deux ans d’interdiction de voyager, à une interdiction de vivre à Téhéran et à deux ans d’interdiction d’appartenance à des groupes politiques et sociaux.
Golrokh Iraee est une défenseuse des droits humains qui milite contre la peine de mort ; elle s’efforce de documenter les violations des droits humains en particulier celles commises dans les prisons iraniennes. Elle dénonce largement les exactions perpétrées par les autorités contre les défenseur⸱ses des droits humains tels que la torture, les mauvais traitements et le refus d’accès à un avocat, notamment pendant les manifestations de masse qui se déroulent en Iran depuis septembre 2022.
Le 11 avril 2023, l’avocat de Golrokh Iraee a été informé que la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran avait condamné la défenseuse à six ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et à un an de prison pour « propagande contre l’État ». Elle a également été condamnée à deux ans d’interdiction de voyager, à une interdiction de vivre à Téhéran et à deux ans d’appartenance à des groupes politiques et sociaux. Le matériel électronique trouvé chez elle au moment de son arrestation violente a aussi été saisi. Après l’application de l’article 134 du Code pénal islamique, la défenseuse des droits humains est condamnée à la peine la plus sévère de six ans pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale », et devra purger la peine maximale de l’accusation la plus grave.
Le 4 janvier 2023, la défenseuse des droits humains Golrokh Iraee a été accusée de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et de « propagande contre l’État » par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran. Ces accusations sont basées sur sa participation aux manifestations et à des messages postés sur les réseaux sociaux à propos des manifestants tués pendant les manifestations qui ont éclaté en septembre 2022. Au cours de l’audience, le juge a affirmé que la défenseuse avait l’intention d’assister aux manifestations le 26 septembre 2022, le jour de son arrestation, ce qui peut équivaloir à l’accusation de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale ». Le juge a également estimé que son activisme sur les réseaux sociaux pendant les manifestations, ainsi que ses propos dénonçant le gouvernement pour avoir tué des mineurs pendant les manifestations, sont de la « propagande contre l’État ».
Le 29 novembre 2022, la défenseuse a été transférée de la prison de Qarchak à la prison d’Evin après avoir été violemment arrêtée le 26 septembre 2022 à la suite d’une perquisition. Elle était détenue à l’isolement dans la prison de Qarchak.
Ce n’est pas la première fois que la défenseuse est ciblée pour son travail en faveur des droits humains. Golrokh Iraee avait été libérée de la prison d’Amol le 9 mai 2022 après avoir purgé trois ans de prison pour avoir « insulté le sacré », « insulté le chef suprême » et « encouragé la propagande contre l’État ». Les charges étaient liées à son plaidoyer pour les droits des prisonniers.
Les poursuites contre Golrokh Iraee Ebrahimi font partie d’une vaste vague de répression contre les défenseur⸱ses des droits humains dans le contexte des manifestations. Des centaines de défenseur⸱ses des droits humains ont été arrêtés, accusés et condamnés à de lourdes peines de prison sans aucun respect des normes pour un procès équitable.
Front Line Defenders est particulièrement préoccupée par la violation du droit international relatif aux droits humains dans le traitement des défenseur⸱ses des droits humains détenus en Iran. Elle pense que les défenseur⸱ses des droits humains arrêtés dans le cadre des manifestations de 2022 sont emprisonnés en raison de leur travail légitime et pacifique en faveur des droits humains en Iran.