Le coordinateur de protection de Front Line Defenders en Afrique détenu à la frontière Burundi
Deux jours après avoir été arrêté à la frontière entre la RDC et le Burundi et conduit dans un centre de détention à Bujumbura, le coordinateur de protection de Front Line Defenders pour l'est et le sud de l'Afrique, Aloys Habimana, a été libéré par le Service National de Renseignements (SNR). Front Line Defenders salue la libération de son employé, connu dans toute l'Afrique pour ses décennies de travail en faveur des droits humains.
Aloys Habimana est coordinateur de protection de Front Line Defenders pour l'est et le sud de l'Afrique, et travaille avec l'organisation depuis 2012. Avant de rejoindre Front Line Defenders, Aloys Habimana était directeur adjoint de la division Afrique de Human Rights Watch et avant cela, il surveillait et documentait les violations des droits humains perpétrées au Rwanda, où il est né.
- Haut
- À propos de
- 19 Février 2018 : Aloys Habimana remis en liberté
- 18 Février 2018 : Plus de 24h se sont écoulées et toujours détenu au Burundi
- 20 Février 2018 : Plus de 24h sont passées et toujours détenu au Burundi
- 17 Février 2018 : Le coordinateur de protection de Front Line Defenders en Afrique arrêté à la frontière burundaise
Deux jours après avoir été arrêté à la frontière entre la RDC et le Burundi et conduit dans un centre de détention à Bujumbura, le coordinateur de protection de Front Line Defenders pour l'est et le sud de l'Afrique, Aloys Habimana, a été libéré cet après-midi par le Service National de Renseignements (SNR). Front Line Defenders salue la libération de son employé, connu sur tout le continent africain pour ses décennies de travail en faveur des droits humains.
Aloys travaille avec l'ONG irlandaise depuis 2012 en tant que Coordinateur de protection des militants en danger en Afrique. Avant de rejoindre Front Line Defenders, Aloys était directeur adjoint de la division Afrique de Human Rights Watch et avant cela, il surveillait et documentait les violations des droits humains perpétrées au Rwanda, où il est né.
Andrew Anderson, directeur exécutif de Front Line Defenders, a annoncé la libération d'Aloys et a déclaré: "l'expression de la solidarité et du soutien pour Aloys, de la part des défenseur-ses des droits humains de l'Afrique entière pendant qu'il était détenu, sont un témoignage des centaines de militants qu'il a soutenus dans la région".
Le 17 février 2018 vers midi, Aloys a été arrêté au Burundi, à la frontière avec la République Démocratique du Congo (RDC) alors qu'il se rendait à la rencontre de défenseur-ses des droits humains en RDC. Une autre personne avec qui il voyageait a aussi été détenue et également libérée.
Pour plus d'informations contactez Erin Kilbride:
erin@frontlinedefenders.org
+353857423767
"L'expression de la solidarité et du soutien pour Aloys, de la part des défenseur-ses des droits humains de l'Afrique entière pendant qu'il était détenu, sont un témoignage des centaines de militants qu'il a soutenus dans la région". Andrew Anderson, directeur exécutif, Front Line Defenders
Plus de 24 heures après son arrestation à la frontière entre la RDC et le Burundi et avoir été conduit dans un centre de détention à Bujumbura, le coordinateur de protection de Front Line Defenders pour l'est et le sud de l'Afrique, Aloys Habimana, est toujours détenu par le Service National de Renseignements (SNR). À ce jour, personne n'a pu lui parler ou rendre visite à Aloys, mais un avocat qui s'est rendu au siège du SNR a indiqué avoir été informé qu'Aloys est bien traité. Front Line Defenders œuvre pour la libération d'Aloys et de son collègue arrêté en même temps que lui. Nous posterons des mises à jour dès que possible.
Plus de 24 heures après son arrestation à la frontière entre la RDC et le Burundi et avoir été conduit dans un centre de détention à Bujumbura, le coordinateur de protection de Front Line Defenders pour l'est et le sud de l'Afrique, Aloys Habimana, est toujours détenu par le Service National de Renseignements (SNR). À ce jour, personne n'a pu lui parler ou rendre visite à Aloys, mais un avocat qui s'est rendu au siège du SNR a indiqué avoir été informé qu'Aloys est bien traité. Front Line Defenders œuvre pour la libération d'Aloys et de son collègue arrêté en même temps que lui. Nous posterons des mises à jour dès que possible.
Le 17 février 2018 vers midi, un membre du personnel de Front Line Defenders, Aloys Habimana, a été arrêté à la frontière entre le Burundi et la République Démocratique du Congo. Une autre personne avec qui il voyageait a aussi été arrêtée. Ils seraient actuellement détenus par le Service National de Renseignements (SNR) à Bujumbura.
Pour plus d'informations contactez Erin Kilbride:
erin@frontlinedefenders.org
+353857423767
Aloys Habimana est Coordinateur de protection de Front Line Defenders pour l'est et le sud de l'Afrique. Il travaille avec l'organisation irlandaise depuis 2012. Avant de rejoindre Front Line Defenders, Aloys Habimana était directeur adjoint de la division Afrique de Human Rights Watch et avant cela, il surveillait et documentait les violations des droits humains perpétrées au Rwanda, où il est né.
Le 17 février 2018 vers midi, Aloys Habimana et une personne avec qui il voyageait ont été arrêtés à Gatumba au Burundi, alors qu'ils s'apprêtaient à traverser la frontière et à se rendre en République Démocratique du Congo. Selon des défenseur-ses des droits humains sur place, ils ont été arrêtés par le SNR et seraient détenus à Bujumbura. Pour le moment, nous n'avons aucun détail concernant l'endroit où ils se trouvent. Le SNR est coupable de plusieurs affaires de torture et de mauvais traitements contre des défenseur-ses des droits humains et des opposants politiques et par conséquent, nous sommes vivement préoccupés pour le bien-être d'Aloys Habimana et de son compagnon de route.
Front Line Defenders exhorte les autorités du Burundi à:
1. Libérer immédiatement et sans condition Aloys Habimana et son compagnon de route;
2. Assurer que le traitement d'Aloys Habimana et de son compagnon de route pendant leur détention, corresponde à toutes les conditions établies dans les «Principes fondamentaux relatifs à la protection de toute personne contre toute forme de détention ou emprisonnement» adoptés par l'Assemblée Générale de l'ONU dans sa résolution 43/173 du 9 décembre 1988;
3. Cesser immédiatement de cibler tous-tes les défenseur-ses des droits humains au Burundi et garantir qu'en toutes circonstances ils-elles puissent mener à bien leurs activités légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.
