Farhad Meysami libéré de la prison de Rajaie Shahr
Le 10 février 2023, Farhad Meysami a été libéré de la prison de Rajaie Shahr.
Le 26 mai 2022, après avoir été transféré à la prison de Rajaie Shahr la veille, le défenseur des droits humains Farhad Meysami a mis fin à sa grève de la faim en raison de la détérioration de son état de santé.
Le 25 mai 2022, le défenseur des droits humains Farhad Meysami a été transféré de l’hôpital à la prison Rajaie Shahr, dans la province d’Alborz, où il aurait été menotté et enchaîné à un lit. Suite à la détérioration de sa santé due à une grève de la faim, le défenseur avait été transféré à l’hôpital le 21 mai 2022. Le défenseur des droits humains est en grève de la faim depuis le 7 mai 2022 et appelle les autorités iraniennes à interrompre l’exécution imminente d’Ahmadreza Djalali, universitaire et médecin condamné à mort pour espionnage au profit d’un gouvernement hostile.
Farhad Meysami est défenseur des droits civils et des droits des femmes, enseignant et médecin. Il est détenu depuis le 31 juillet 2018, lorsqu’il a été arrêté pour sa participation au mouvement « Girls of Enghelab Street », une série de manifestations pacifiques contre le port du hijab obligatoire en Iran. Il a été condamné pour «diffusion de propagande contre le système», «rassemblement et complicité pour commettre des crimes contre la sécurité nationale» et «insulte à l'encontre des valeurs sacrées islamiques». En décembre 2018, il a été condamné à une peine de cinq ans de prison, un an de restriction de ses droits civils et politiques et à une interdiction de voyager de deux ans par la 15e chambre du tribunal révolutionnaire. Durant son emprisonnement, Farhad Meysami a mené des manifestations pacifiques contre les restrictions des droits des prisonniers.
Le 10 février 2023, Farhad Meysami a été libéré de la prison de Rajaie Shahr. Depuis le 4 février 2023, des centaines de prisonniers, dont des défenseur⸱ses des droits humains, ont été libérés dans le cadre d’une amnistie générale annoncée par le système judiciaire iranien à l’occasion du 44e anniversaire de la révolution islamique en Iran.
Le 26 mai 2022, après avoir été transféré à la prison de Rajaie Shahr la veille, le défenseur des droits humains Farhad Meysami a mis fin à sa grève de la faim en raison de la détérioration de son état de santé. Le défenseur des droits humains était en grève de la faim depuis le 7 mai 2022 pour exhorter les autorités iraniennes à mettre fin à l’exécution imminente d’Ahmadreza Djalali, universitaire et médecin reconnu coupable d’espionnage au profit d’un gouvernement hostile et condamné à mort. Le 26 mai 2022, Farhad Meysami a informé son avocat qu’il mettrait fin à sa grève de la faim, car les autorités judiciaires ont officiellement annoncé qu’elles envisagent d’examiner un appel des avocats d’Ahmadreza Djalali pour retarder son exécution, prévue le 21 mai 2022.
Le 25 mai 2022, le défenseur des droits humains Farhad Meysami a été transféré de l’hôpital à la prison Rajaie Shahr, dans la province d’Alborz, où il aurait été menotté et enchaîné à un lit. Suite à la détérioration de sa santé due à une grève de la faim, le défenseur avait été transféré à l’hôpital le 21 mai 2022. Le défenseur des droits humains est en grève de la faim depuis le 7 mai 2022 et appelle les autorités iraniennes à interrompre l’exécution imminente d’Ahmadreza Djalali, universitaire et médecin condamné à mort pour espionnage au profit d’un gouvernement hostile.
Farhad Meysami est un défenseur des droits civils et des droits des femmes, enseignant et médecin. Il est détenu depuis le 31 juillet 2018, lorsqu’il a été arrêté pour sa participation au mouvement « Girls of Enghelab Street », une série de manifestations pacifiques contre le port du hijab obligatoire en Iran. Il a été condamné pour «diffusion de propagande contre le système», «rassemblement et complicité pour commettre des crimes contre la sécurité nationale» et «insulte à l'encontre des valeurs sacrées islamiques». En décembre 2018, il a été condamné à une peine de cinq ans de prison, un an de restriction de ses droits civils et politiques et à une interdiction de voyager de deux ans par la 15e chambre du tribunal révolutionnaire. Durant son emprisonnement, Farhad Meysami a mené des manifestations pacifiques contre les restrictions des droits des prisonniers.
Le 16 mai 2022, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé que le pouvoir judiciaire envisageait un appel interjeté par les avocats de l’universitaire et médecin spécialiste des catastrophes iranien-suédois Ahmadreza Djalali pour retarder son exécution, prévue pour le 21 mai 2022. Par la suite, Farhad Meysami a informé son avocat qu’il poursuivra sa grève de la faim, commencée le 7 mai 2022, jusqu’à l’abandon de l’exécution et la libération des défenseur·ses des droits des enseignants, arrêtés en masse depuis le début du mois de mai 2022 en Iran.
Farhad Meysami souffre de complications gastro-intestinales et a besoin de médicaments, notamment pour soigner une colite intestinale. Le défenseur des droits humains a contracté le COVID-19 en octobre 2020 et n’a jamais obtenu de permission pour raisons de santé pendant la pandémie. Selon son avocat, les relevés de tension artérielle et de glycémie du défenseur étaient très bas, et il a dû être transféré à l’hôpital. Le 25 mai 2022, Farhad Meysami, a été transféré de l’hôpital à la prison de Rajaie Shahr dans la province d’Alborz sans recevoir de traitement approprié.
Front Line Defenders est vivement préoccupée par la grave détérioration de la santé du défenseur des droits humains Farhad Meysami pendant sa grève de la faim à la prison de Rajaie Shahr. L’organisation est particulièrement préoccupée, compte tenu de l’état de santé vulnérable du défenseur, par ses problèmes gastro-intestinaux préexistants et les conditions de vie des détenus dans la prison pendant une grève de la faim. Front Line Defenders pense que le traitement de Farhad Meysami dans la prison de Rajaie Shahr est uniquement dû à son travail légitime et pacifique en faveur des droits des prisonniers et à sa protestation pacifique contre la peine de mort.