Oleh Baturin libéré de captivité
Le 20 mars 2022, Oleh Baturin a été libéré de captivité à Kherson, un territoire occupé par la Russie. Le défenseur des droits humains et journaliste a été détenu au secret pendant huit jours et l’armée russe a refusé de dire à sa famille où il se trouvait. Lorsqu’il était en captivité, l’armée russe l’a soumis à des interrogatoires, ainsi qu’à des violences physiques et psychologiques. Avant sa libération le 20 mars 2022, Oleh Baturin a été contraint de signer un document dans lequel il acceptait de coopérer avec les autorités russes. Le défenseur des droits humains et sa famille ont fui les territoires occupés par la Russie en Ukraine.
Le 12 mars 2022, des organisations ukrainiennes de défense des droits humains ont signalé la disparition du défenseur et journaliste Oleh Baturin à Kakhovka, dans la région de Kherson. Les collègues du défenseur ont des raisons légitimes de croire que l’armée russe est responsable de sa disparition. Front Line Defenders pense que la disparition d’Oleh pourrait être liée à ses reportages sur les violations des droits humains commises par l’armée russe depuis le début de l’invasion de l’Ukraine.
Oleh Baturin est un journaliste et défenseur des droits humains ukrainien basé à Kakhovka, région de Kherson. Il est le rédacteur en chef du média « Novy Den » (« New Day »). Depuis 2014, Oleh Baturin couvre sans relâche les violations des droits humains perpétrées dans la péninsule de Crimée annexée par la Russie et dans les Républiques populaires non reconnues de Donetsk et Lougansk dans l’est de l’Ukraine. Depuis le début de l’invasion militaire russe et de la guerre contre l’Ukraine, le défenseur a documenté les violations des droits humains perpétrées par l’armée russe.Oleh Baturin is a Ukrainian journalist and human rights defender from Kakhovka, Kherson region. He is the editor-in-chief of the "Novy Den" ("New Day") media outlet. Since 2014, Oleh Baturin has extensively covered human rights violations in the Crimean peninsula annexed by Russia and the unrecognized People’s Republics of Donetsk and Luhansk in eastern Ukraine. Since the beginning of Russia’s full scale military invasion and war on Ukraine, the human rights defender has documented human rights violations being carried out by the Russian military.
Le 20 mars 2022, le défenseur des droits humains et journaliste Oleh Baturin a été libéré de captivité à Kherson, un territoire occupé par la Russie. Le défenseur des droits humains et journaliste a été détenu au secret pendant huit jours et l’armée russe a refusé de dire à sa famille où il se trouvait. Lorsqu’il était en captivité, l’armée russe l’a soumis à des interrogatoires, ainsi qu’à des violences physiques et psychologiques. Avant sa libération le 20 mars 2022, Oleh Baturin a été contraint de signer un document dans lequel il acceptait de coopérer avec les autorités russes. Le défenseur des droits humains et sa famille ont fui les territoires occupés par la Russie en Ukraine.
Oleh Baturin est un journaliste et défenseur des droits humains ukrainien basé à Kakhovka, région de Kherson. Il est le rédacteur en chef du média « Novy Den » (« New Day »). Depuis 2014, Oleh Baturin couvre largement les violations des droits humains commises dans la péninsule de Crimée annexée par la Russie ainsi que dans les territoires de Donetsk et Lougansk, dans l’est de l’Ukraine, également occupés par la Russie. Depuis le début de l’invasion militaire russe, le défenseur documente les violations des droits humains perpétrées par l’armée russe.
Oleh Baturin a été libéré de captivité le 20 mars 2022 à Kherson. Après son enlèvement, le défenseur a été transféré du conseil municipal de Nova Kakhovka à Kherson, où il a été placé dans l’un des centres de détention provisoire. Lorsqu’il était en captivité, l’armée russe l’a soumis à des interrogatoires, ainsi qu’à des violences physiques et psychologiques. Il a été battu à plusieurs reprises à Nova Kakhovka, et à Kherson, il a été forcé d’écouter des prisonniers de guerre et des otages civils torturés par l’armée russe.
Il a été détenu au secret pendant huit jours et l’armée russe a refusé de dire à sa famille où il se trouvait. Avant sa libération le 20 mars, Oleh Baturin a été contraint de signer un document dans lequel il acceptait de coopérer avec les autorités russes. Les autorités russes ont également prélevé des échantillons d’ADN. Les agents ont ensuite conduit Oleh Baturin dans une station-service près de Kakhovka et l’y ont déposé. Oleh Baturin et sa famille ont fui les territoires occupés par la Russie en Ukraine.
Le 12 mars 2022, les collègues d’Oleh Baturin ont indiqué qu’il devait rencontrer Serhii Tsyhipa, un défenseur des droits humains et journaliste de Nova Kakhovka, à un arrêt de bus près de chez lui à Kakhovka. Oleh Baturin a quitté son appartement, déclarant qu’il serait de retour dans 20 minutes, mais il n’est jamais revenu et a disparu pendant plusieurs jours. Les réseaux sociaux locaux ont confirmé que l’armée russe a été repérée au même arrêt de bus, la ville voisine Nova Kakhovka étant occupée par l’armée russe pour tenter d’établir un gouvernement militaire dans la région. La page Web de Novy Den est inaccessible depuis des jours. Au début du mois, le 1er mars 2022, Oleh Baturin a annoncé sur sa page Facebook que les forces russes avaient entravé l’accès à Novy Den. Les médias locaux ont rapporté que l’armée russe avait capturé Serhii Tsyhipa quelques jours auparavant et qu’elle l’avait forcé à organiser une rencontre avec Oleh Baturin. Serhii Tsyhipa est toujours en captivité et aurait été transféré vers la Crimée annexée par la Russie.
Le 12 mars 2022, des organisations ukrainiennes de défense des droits humains ont signalé la disparition du défenseur et journaliste Oleh Baturin à Kakhovka, dans la région de Kherson. Les collègues du défenseur ont des raisons légitimes de croire que l’armée russe est responsable de sa disparition. Front Line Defenders pense que la disparition d’Oleh pourrait être liée à ses reportages sur les violations des droits humains commises par l’armée russe depuis le début de l’invasion de l’Ukraine.
Oleh Baturin est un journaliste et défenseur des droits humains ukrainien basé à Kakhovka, région de Kherson. Il est le rédacteur en chef du média « Novy Den » (« New Day »). Depuis 2014, Oleh Baturin couvre sans relâche les violations des droits humains perpétrées dans la péninsule de Crimée annexée par la Russie et dans les Républiques populaires non reconnues de Donetsk et Lougansk dans l’est de l’Ukraine. Depuis le début de l’invasion militaire russe et de la guerre contre l’Ukraine, le défenseur a documenté les violations des droits humains perpétrées par l’armée russe.
Le 12 mars 2022, les collègues d’Oleh Baturin ont indiqué qu’il devait rencontrer une connaissance à un arrêt de bus près de chez lui à Kakhovka. Un proche du défenseur a confirmé qu’il avait quitté leur appartement, affirmant qu’il serait de retour dans 20 minutes, mais il n’est jamais revenu et a disparu depuis. Des conversations sur des réseaux sociaux locaux ont confirmé que l’armée russe a été vue au même arrêt de bus, car la ville voisine, Nova Kakhovka, est occupée par l’armée russe qui tente d’établir un gouvernement militaire dans la région. La page Web de Novy Den est inaccessible depuis des jours. Le 1er mars 2022, Oleh Baturin avait annoncé sur sa page Facebook que les forces russes avaient perturbé l’accès au site Web Novy Den. L’Institute of Mass Information en Ukraine a également signalé que des journalistes de la région de Kherson ont reçu des appels de menaces de la part de personnes inconnues qui semblent appartenir à l’armée russe.
Front Line Defenders fait part de ses vives inquiétudes concernant la disparition du défenseur des droits humains et journaliste Oleh Baturin et appelle l’armée russe à révéler si elle détient Oleh Baturin. Si cela est confirmé, Front Line Defenders appelle à la libération immédiate du défenseur des droits humains.
Front Line Defenders condamne l’invasion de l’Ukraine par la Russie et appelle la communauté internationale à reconnaître le rôle crucial joué par les défenseurs des droits humains pour documenter les violations des droits humains et soutenir leurs communautés, et appelle à ce qu’elle garantisse que le soutien nécessaire est mis en place pour assurer leur protection.