La défenseuse des droits humains Samar Badawi libérée
Le 26 juin 2021, la défenseuse des droits humains Samar Badawi a été libérée après avoir purgé une peine de trois ans de prison. Elle avait été arrêtée en juillet 2018.
Le 20 février 2020, la deuxième audience de l'affaire de la défenseuse des droits humains Samar Badawi s'est tenue devant tribunal pénal spécialisé. Les observateurs internationaux n'ont pas été autorisés à participer à l'audience.
Le 30 juillet 2018, les autorités saoudiennes ont arrêté la défenseuse des droits humains Samar Badawi. Elle n'a pas encore été accusée et on ignore où elle se trouve.
Samar Badawi est défenseuse des droits humains; elle défie la position conservatrice des autorités saoudiennes en plaidant pour le droit des femmes à voter et à conduire. Après s'être vu refuser l'inscription pour les élections municipales de 2011, Samar Badawi a porté plainte contre le ministère des Affaires municipales et rurales. Elle a participé à la campagne pour que les femmes conduisent en 2011-2012 et a également soutenu des femmes conductrices lors des procédures avec la police et judiciaires. En 2012, elle a reçu le Prix International Woman of Courage.
Le 26 juin 2021, la défenseuse des droits humains Samar Badawi a été libérée après avoir purgé une peine de trois ans de prison. Elle avait été arrêtée en juillet 2018.
Samar Badawi milite pour les droits des femmes en Arabie Saoudite. Ses activités portaient sur le droit des femmes à conduire et sur l’abolition du système de tutelle masculine. L’interdiction de voyager a été levée après qu’elle et une autre défenseuse des droits humains saoudienne ont été arrêtées. Lors de son arrestation, Samar Badawi a été interrogée et victime de torture et de harcèlement sexuel.
Le 20 février 2020, la deuxième audience de l'affaire de la défenseuse des droits humains Samar Badawi s'est tenue devant tribunal pénal spécialisé. Les observateurs internationaux n'ont pas été autorisés à participer à l'audience.
Après son arrestation le 30 juillet 2018, la défenseuse des droits humains a fait l'objet d'une enquête prolongée, lors de laquelle elle a été torturée et harcelée sexuellement. La première audience de son affaire s'est tenue le 27 juin 2019. Elle est accusée d'avoir partagé des informations relatives aux droits des femmes saoudiennes avec des organisations et des représentants étrangers. Si elle est reconnue coupable, elle risque jusqu'à vingt ans de prison. Elle est actuellement détenue dans la prison Dhahban.
Le 30 juillet 2018, les autorités saoudiennes ont arrêté la défenseuse des droits humains Samar Badawi. Elle n'a pas encore été accusée et on ignore où elle se trouve.
Le 30 juillet, les autorités saoudiennes ont arrêté et placé en détention Samar Badawi à Jeddah, et l'ont transférée dans un lieu inconnu. Elle a plusieurs fois été intimidée et harcelée depuis 2014 en raison de ses activités en faveur des droits humains et elle est sous le coup d'une interdiction de voyager depuis 16 septembre 2014 en représailles à sa participation au 27e conseil des Droits de l'Homme de l'ONU. La défenseuse a brièvement été arrêtée en janvier 2016 et convoquée à un interrogatoire par le bureau d'investigation de Jeddah en février 2017.
Depuis mai 2018, les autorités saoudiennes ont accentué leur répression contre les femmes défenseuses des droits humains saoudiennes. La vague a détention a ciblé Lujain Al-Hathloul ainsi que plusieurs autres défenseur-ses des droits humains et activistes qui militent en faveur des droits des femmes.
Front Line Defenders est vivement préoccupée par la détention de la défenseuse des droits humains Samar Badawi et est inquiète pour sa sécurité et son bien-être physique.
Front Line Defenders exhorte les autorités saoudiennes à:
1. Libérer immédiatement et sans condition Samar Badawi et les autres défenseur-ses des droits humains récemment arrêtés, car Front Line Defenders pense qu'ils-elles sont uniquement détenus à cause de leur travail légitime et pacifique en faveur des droits humains ;
2. Autoriser Samar Badawi à accès immédiatement et sans entrave à sa famille et ses avocats et révéler l'endroit où elle se trouve ;
3. Assurer que le traitement de Samar Badawi pendant sa détention, corresponde à toutes les conditions établies dans les « Principes fondamentaux relatifs à la protection de toute personne contre toute forme de détention ou emprisonnement » adoptés par l'Assemblée Générale de l'ONU dans sa résolution 43/173 du 9 décembre 1988 ;
4. Prendre les mesures nécessaires afin de garantir l'intégrité physique et psychologique et la sécurité de Samar Badawi ;
5. Cesser immédiatement de cibler tous-tes les défenseur-ses des droits humains et les blogueurs en Arabie Saoudite afin qu'ils-elles puissent mener à bien leurs activités légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.