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Libération du défenseur des droits humains Khurram Parvez

Statut: 
Libéré
À propos de la situation

Le 30 novembre 2016, le défenseur des droits humains M. Khurram Parvez a été libéré de la prison de Kot Bhalwal à Jammu, après que la cour a infirmé l'ordre de détention le 25 novembre 2016. Le défenseur des droits humains est arbitrairement détenu depuis le 16 septembre 2016.

À propos de Khurram Parvez

khurram_parvez.jpegKhurram Parvez est président de l'Asian Federation Against Involuntary Disappearances -AFAD (fédération asiatique contre les disparitions involontaires), un collectif de 13 organisations non gouvernementales de 10 pays asiatiques qui militent sur la question des disparitions forcées. Il est également coordinateur du programme de la Jammu Kashmir Coalition of Civil Society (JKCCS), une coalition de plusieurs campagnes, recherches et organisations de plaidoyer basées à Srinagar, Jammu et Kashmir, qui enquête et surveille les exactions.

7 Décembre 2016
Libération de Khurram Parvez

Le 30 novembre 2016, le défenseur des droits humains M. Khurram Parvez a été libéré de la prison de Kot Bhalwal à Jammu, après que la cour a infirmé l'ordre de détention le 25 novembre 2016. Le défenseur des droits humains est arbitrairement détenu depuis le 16 septembre 2016.

Khurram Parvez est président de l'Asian Federation Against Involuntary Disappearances -AFAD (fédération asiatique contre les disparitions involontaires), un collectif de 13 organisations non gouvernementales de 10 pays asiatiques qui militent sur la question des disparitions forcées. Il est également coordinateur du programme de la Jammu Kashmir Coalition of Civil Society (JKCCS), une coalition de plusieurs campagnes, recherches et organisations de plaidoyer basées à Srinagar, Jammu et Kashmir, qui enquête et surveille les exactions.

Le 25 novembre 2016, la haute cour du Jammu et Cachemire à Srinagar a infirmé l'ordre de détention en vertu de la loi sur la sécurité publique et a ordonné la libération immédiate de Khurram Parvez.  Le juge Muzaffar Hussain Attar a déclaré que la détention de Khurram Parvez était illégale. Cependant, l'ordre du juge contenait une petite erreur administrative et la police a donc décidé de maintenir Khurram Parvez en détention jusqu'à ce qu'elle soit corrigée. Le 29 novembre 2016 vers 15h, la prison Kot Balwal à Jammu a reçu l'erratum mais n'a pas libéré Khurram Parvez. Au lieu de cela, vers 17h le même jour, il a été conduit dans le centre de d'interrogatoire conjoint de Meeran Sahib à Jammu. Ni le défenseur ni son avocat n'ont été informés des raisons de ce maintien en détention  Khurram a été libéré dans la matinée du 30 novembre.

Le 14 septembre 2016, le défenseur a été stoppé par des agents de l'immigration à l'aéroport international Indira Gandhi à Delhi et empêché de se rendre à Genève pour assister à la 33e session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. Le 16 septembre 2016, la police a arrêté Khurram Parvez et l'a placé en détention au poste de Kothi Bagh à Srinagar. Il n'a pas été informé des raisons de sa détention et n'a pas pu voir un avocat. Le JKCC a soumis plusieurs demandes pour sa libération. Le 20 septembre 2016, après que le juge a ordonné la libération de Khurram Parvez de détention préventive, le défenseur a immédiatement été de nouveau placé en détention par la police de Kupwara, en vertu de la loi sur la sécurité publique. Il a ensuite été transféré dans la prison de Kot Bhalwal à Jammu le 21 septembre 2016.

Front Line Defenders salue la libération de Khurram Parvez, car son arrestation, sa détention et le harcèlement dont il a été victime semblent directement liés à ses activités pacifiques et légitimes contre les violations des droits humains au Jammu et Cachemire, notamment contre les disparitions forcées.

 

22 Septembre 2016
Détention du défenseur des droits humains M. Khurram Parvez

Le 20 septembre 2016, après que le juge a ordonné la libération de M. Khurram Parvez de détention préventive, le défenseur a immédiatement été de nouveau placé en détention par la police de Kupwara, en vertu de la loi sur la sécurité publique. Il a ensuite été transféré dans la prison de Kot Bhalwal à Jammu le 21 septembre 2016.

Khurram Parvez est président de l'Asian Federation Against Involuntary Disappearances -AFAD (fédération asiatique contre les disparitions involontaires), un collectif de 13 organisations non gouvernementales de 10 pays asiatiques qui militent sur la question des disparitions forcées. Il est également coordinateur du programme de la Jammu Kashmir Coalition of Civil Society (JKCCS), une coalition de plusieurs campagnes, recherches et organisations de plaidoyer basées à Srinagar, Jammu et Kashmir, qui enquête et surveille les exactions. Il devait donner des informations lors de la 33e session du Conseil des droits de l'Homme à propos des derniers actes de violence au Cachemire, après l'assassinat du leader séparatiste cachemiri Burhan Wani le 8 juillet 2016.

Le 14 septembre 2016, le défenseur a été stoppé par des agents de l'immigration à l'aéroport international Indira Gandhi à Delhi et empêché de se rendre à Genève pour assister à la 33e session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. Il a été détenu pendant 1h30 à l'aéroport et les responsables de l'immigration l'ont informé que l'ordre venait du bureau des renseignements et qu'il ne pouvait donc pas se rendre à Genève. Malgré les demandes de Khurram Parvez afin d'avoir une déclaration écrite détaillant son interdiction de voyager, les services de renseignements ne lui ont rien donné.

La police prétend que le 15 septembre 2016, Khurram Parvez a incité des gens à jeter des pierres et à marcher vers l'office de tourisme de Srinagar. Le 16 septembre 2016 vers 12h30, la police a arrêté Khurram Parvez et l'a placé en détention au poste de Kothi Bagh à Srinagar. Il n'a pas été informé des raisons de sa détention et n'a pas pu voir un avocat. JKCCS a soumis plusieurs demandes afin qu'il soit libéré en se basant sur le caractère illégal de sa détention.

Le 20 septembre 2016, un juge a ordonné la libération de Khurram Parvez de détention préventive. Une copie de cet ordre a été adressée au commissaire du lieu où Khurram Parvez était détenu depuis le 16 septembre à Kupwara, et il a été libéré. Cependant, le défenseur a de nouveau été immédiatement arrêté par la police en vertu de la loi sur la sécurité publique, mais aucun détail n'a été donné concernant les accusations qui pèsent contre lui.

Le 21 septembre 2016, l'avocat de Khurram Parvez a interrogé le magistrat en chef par intérim à propos de l'acharnement judiciaire permanent contre Khurram Parvez, malgré l'ordre de libération émis par le tribunal. Khurram Parvez a ensuite été transféré dans la prison de Kot Bhawal à Jammu, à 300 km de sa famille et de ses avocats.

Front Line Defenders est préoccupée par le harcèlement, l'arrestation et la détention du défenseur des droits humains Khurram Parvez, car cela semble directement lié à ses activités pacifiques et légitimes contre les violations des droits humains au Jammu et Cachemire, notamment contre les disparitions forcées.

Front Line Defenders exhorte les autorités indiennes à:

1. Libérer immédiatement et sans condition Khurram Parvez et abandonner toutes les charges portées contre lui, car il semble qu'il soit détenu uniquement à cause de son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains;

2. Lever l'interdiction de voyager contre Khurram Parvez, car il semble que cette mesure ait été prise contre lui uniquement à cause de son travail en faveur des droits humains;

3. Garantir qu’en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains en Inde puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles.

 

16 Septembre 2016
Arrestation du défenseur des droits humains Khurram Parvez

Le 16 septembre 2016, le défenseur des droits humains M. Khurram Parvez a été arrêté par la police et placé en détention au poste de police de Kothi Bagh à Srinagar. Il a été arrêté sans mandat d'arrêt et aucune raison n'a été donnée pour cette arrestation.

Khurram Parvez est président de l'Asian Federation Against Involuntary Disappearances -AFAD (fédération asiatique contre les disparitions involontaires), un collectif de 13 organisations non gouvernementales de 10 pays asiatiques qui militent sur la question des disparitions forcées. Il est également coordinateur du programme de la Jammu Kashmir Coalition of Civil Society (JKCCS), une coalition de plusieurs campagnes, recherches et organisations de plaidoyer basées à Srinagar, Jammu et Kashmir, qui enquête et surveille les exactions.

Le 16 septembre 2016 vers 12h30, la police a arrêté le défenseur des droits humains Khurram Parvez et l'a placé en détention au poste de Kothi Bagh, à Srinagar, dans le Cachemire sous administration indienne. La police n'a présenté aucun ordre de détention et n'a pas donné de raison pour cette arrestation.

Le 14 septembre 2016, le défenseur a été stoppé par des agents de l'immigration à l'aéroport  international Indira Gandhi à Delhi et empêché de se rendre à Genève pour assister à la 33e session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU. Il a été détenu pendant 1h30 à l'aéroport et les responsables de l'immigration l'ont informé que l'ordre venait du bureau des renseignements et qu'il ne pouvait donc pas se rendre à Genève même s'il était en possession des documents nécessaires, tels qu'un visa et une invitation. Khurram Parvez n'a pas vu de preuves écrites de cet ordre provenant du bureau des renseignements, bien qu'il ait plusieurs fois demandé des preuves et les raisons de cette interdiction de voyager.