Les défenseuses des droits humains Ljiljana Nešić et Marija Trajkovic, et la Citizens’ Association of Women for Peace sous le coup d’une enquête pour crime organisé
Le 2 novembre 2022, la défenseuse des droits humains Ljiljana Nešić a été interrogée par la police. Ljiljana Nešić, Marija Trajkovic et l’organisation de défense des droits humains Citizens’ Association of Women for Peace sont actuellement sous le coup d’une enquête pour crime organisé.
Žene za mir (Association citoyenne des femmes pour la paix) est une organisation de défense des droits humains fondée en 2007 à Leskovac en Serbie. L’organisation gère une ligne d’assistance téléphonique pour les femmes et les enfants victimes de violence domestique et travaille à l’autonomisation des survivantes. Sa mission est de promouvoir, d’éduquer et de protéger les droits des femmes, en s’engageant à renforcer la paix et la non-violence.
Le 2 novembre 2022, la défenseuse des droits humains Ljiljana Nešić a été interrogée par la police. Ljiljana Nešić, Marija Trajkovic et l’organisation de défense des droits humains Citizens’ Association of Women for Peace sont actuellement sous le coup d’une enquête pour crime organisé.
Žene za mir (Association citoyenne des femmes pour la paix) est une organisation de défense des droits humains fondée en 2007 à Leskovac en Serbie. L’organisation gère une ligne d’assistance téléphonique pour les femmes et les enfants victimes de violence domestique et travaille à l’autonomisation des survivantes. Sa mission est de promouvoir, d’éduquer et de protéger les droits des femmes, en s’engageant à renforcer la paix et la non-violence. Ljiljana Nešić est défenseuse des droits humains et présidente de la Citizen’s Association of Women for Peace, tandis que Marija Trajkovic est coordinatrice de la ligne d’urgence.
Le 2 novembre 2022, la défenseuse des droits humains Ljiljana Nešić a été interrogée par la police en raison des plaintes pénales déposées par Miodrag Stanković, président de l’Association des pères et mères et de l’Union des retraités, au département de la police criminelle en charge des crimes financiers à Belgrade, Serbie. La défenseuse a apporté tous les documents financiers relatifs au travail de l’organisation, y compris la preuve de son enregistrement. Ljiljana Nešić a également joint des certificats de membres de l’organisation qui soutiennent les femmes afin de vérifier leur légitimité et leurs compétences en tant que professionnels.
Le 29 octobre 2022, Miodrag Stanković a déposé une plainte contre les défenseuses des droits humains Ljiljana Nešić et Marija Trajkovic et contre les membres de la Women for Peace Association auprès du département de la police criminelle en charge des crimes financiers. La plainte a été portée pour crime organisé, en vertu de l’article 346 (1) du Code pénal de Serbie. Le département de la police criminelle en charge des crimes financiers de Belgrade a ensuite ordonné au haut parquet financier de Leskovac de collecter des preuves relatives au travail de l’association. En outre, le département de la police criminelle en charge des crimes financiers de Leskovac a également reçu l’ordre de recueillir des preuves sur le travail de la Citizens’ Association of Women for Peace et d’interroger Ljiljana Nešić.
Le 17 septembre 2022, Miodrag Stanković avait déjà déposé une plainte auprès du parquet de Leskovac pour les mêmes accusations contre les défenseuses des droits humains Ljiljana Nešić, Marija Trajkovic et les membres de l’association. La plainte était liée à l’utilisation abusive d’une ligne d’urgence par les membres de la Women for Peace Association et la discrimination à l’encontre des hommes. Cependant, le parquet de Leskovac avait rejeté la plainte estimant qu’elle était infondée.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par les enquêtes en cours sur Ljiljana Nešić et l’organisation Citizens’ Association of Women for Peace et ses membres. Front Line Defenders pense que tout cela est uniquement lié à leur travail légitime et pacifique en faveur des femmes victimes de violences. Front Line Defenders considère la plainte pénale contre Ljiljana Nešić et l’organisation Citizens’ Association of Women for Peace comme un acte d’intimidation qui peut avoir un effet paralysant sur l’environnement dans lequel les défenseur⸱ses des droits humains travaillent en Serbie.