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Accusations contre le défenseur des droits humains Hafiz Haron

Statut: 
Accusé
À propos de la situation

Le 8 août, le tribunal pénal de Khartoum Bahry Wasat a condamné Hafiz Haron à un mois de prison ou à payer une amende de 30.000 SDG (58 euros) à la place.

La deuxième audience du défenseur des droits humains Hafiz Haron s'est tenue le 16 juin 2021 devant le tribunal pénal de Khartoum Bahri Wasat, et la prochaine audience est prévue le 24 juin 2021. Hafiz Haron fait face à plusieurs chefs d'accusation, dont « menace à la police », « entrave à la police » et « trouble de l'ordre public ».

À propos de Hafiz Haron

Hafiz Haron est un défenseur des droits humains et journaliste soudanais qui travaille pour le journal Al-Tayar. Son travail se concentre sur les violations des droits humains perpétrées au Darfour et dans d'autres zones de conflit au Soudan. Le défenseur documente également les violences policières dans le pays.

12 Août 2021
Hafiz Haron condamné à payer une amende et libéré

Le 8 août, le tribunal pénal de Khartoum Bahry Wasat a condamné Hafiz Haron à un mois de prison ou à payer une amende de 30.000 SDG (58 euros) à la place. Le défenseur a ensuite été libéré après que le journal indépendant où il travaille, Al-Tayar, a payé l’amende. Hafiz Haron a déclaré qu’il contesterait sa condamnation devant la Cour suprême.

 

18 Juin 2021
Accusations contre le défenseur des droits humains Hafiz Haron

La deuxième audience du défenseur des droits humains Hafiz Haron s'est tenue le 16 juin 2021 devant le tribunal pénal de Khartoum Bahri Wasat, et la prochaine audience est prévue le 24 juin 2021. Hafiz Haron fait face à plusieurs chefs d'accusation, dont « menace à la police », « entrave à la police » et « trouble de l'ordre public ».

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Hafiz Haron est un défenseur des droits humains et journaliste soudanais qui travaille pour le journal Al-Tayar. Son travail se concentre sur les violations des droits humains perpétrées au Darfour et dans d'autres zones de conflit au Soudan. Le défenseur documente également les violences policières dans le pays.

Le 20 mai 2021, Hafiz Haron a été victime d'une tentative de vol et a trouvé un voleur dans sa maison à Al-Khartoum Bahri. Le défenseur des droits humains a tenté de déposer une plainte au poste de police local et a demandé à la police d'arrêter le voleur. La police a refusé d'enregistrer la plainte d'Hafiz Haron et lorsque celui-ci a insisté, la police l'a détenu pendant environ 12 heures. Le défenseur des droits humains a déclaré à Front Line Defenders que pendant cette détention, il avait été victime d'abus verbaux et physiques. Hafiz Haron a ensuite été libéré à condition de se présenter au commissariat quelques jours plus tard. Après sa libération, le défenseur des droits humains a été hospitalisé à cause des violences physiques dont il a été victime pendant sa détention. Il souffrait de douleurs au cou et aux oreilles mais n'avait aucune blessure grave.

Le 23 mai 2021, Hafiz Haron s'est rendu au commissariat administratif pour déposer une plainte contre la police qui l'a arrêté le 20 mai. Les policiers lui ont demandé de retirer sa plainte. Lorsque le défenseur des droits humains a refusé, il a de nouveau été arrêté pendant environ six heures avant d'être libéré sous caution. Le même jour, il a été inculpé de plusieurs infractions, dont « menace à la police », « entrave à la police » et « trouble de l'ordre public ». Cependant, le défenseur des droits humains a indiqué qu'il faisait face à une autre accusation, que la police ne lui a pas révélée.

Le 2 juin 2021, la première audience de l'affaire s'est tenue devant le tribunal pénal de Khartoum Bahar Wasat. Le tribunal a entendu deux policiers qui ont témoigné contre Hafiz Haron. La deuxième audience s'est tenue le 16 juin devant le même tribunal, où d'autres policiers ont témoigné contre lui. La prochaine audience est prévue le 24 juin 2021, et la Cour entendra d'autres témoins, et le verdict pourrait être annoncé.

Hafiz Haron est fréquemment harcelé par la police, notamment en étant souvent interpellé et fouillé. Front Line Defenders est profondément préoccupée par les accusations et le harcèlement continu contre le défenseur des droits humains. Front Line Defenders pense que Hafiz Haron est pris pour cible uniquement à cause de son activisme pacifique et légitime en faveur des droits humains.