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Le défenseur des droits humains Mohamed Al-Ajmi accusé

Statut: 
Acquitté
À propos de la situation

Le 5 avril 2021, le tribunal correctionnel du Koweït a abandonné l'accusation d'"insulte à la religion" qui pesait contre le défenseur Mohamed Al-Ajmi.

Le 23 août 2020, le défenseur des droits humains Mohamed Al-Jami a été convoqué devant l'Unité des cybercrimes au Koweït et détenu pendant deux jours. Le parquet accuse le défenseur des droits humains d'avoir "insulté la religion".

À propos de Mohamed Al-Ajmi

Mohamed Al-AjmiMohamed Al-Ajmi est un éminent blogueur et membre du National Committee for Monitoring Violations (NCMV), qui documente les violations de la liberté d'expression au Koweït. Il plaide pour les droits des Bidounes. Le terme bidoune, qui signifie «sans» en arabe, fait référence à la communauté des personnes apatrides, natives du Koweït, qui n'ont pas le droit d'obtenir de papiers officiels.

15 Avril 2021
Acquittement de Mohamed Al-Ajmi

Le 5 avril 2021, le tribunal correctionnel du Koweït a abandonné l'accusation d'"insulte à la religion" qui pesait contre le défenseur Mohamed Al-Ajmi.

Le 23 août 2020, l'Unité de la cybercriminalité a arrêté Mohamed Al-Ajmi et l'a accusé d'avoir insulté la religion dans un tweet. Le défenseur des droits humains pense que l'accusation a été portée contre lui en représailles contre ses activités pacifiques en faveur des droits humains au Koweït.

4 Septembre 2020
Le défenseur des droits humains Mohamed Al-Ajmi accusé

Le 23 août 2020, le défenseur des droits humains Mohamed Al-Jami a été convoqué devant l'Unité des cybercrimes au Koweït et détenu pendant deux jours. Le parquet accuse le défenseur des droits humains d'avoir "insulté la religion".

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Mohamed Al-Ajmi est un éminent blogueur et membre du National Committee for Monitoring Violations (NCMV), qui documente les violations de la liberté d'expression au Koweït. Il plaide pour les droits des Bidounes. Le terme bidoune, qui signifie «sans» en arabe, fait référence à la communauté des personnes apatrides, natives du Koweït, qui n'ont pas le droit d'obtenir de papiers officiels.

Le 23 août 2020, le défenseur a été convoqué par l'unité contre les cybercrimes du Koweït. À son arrivée, le procureur l'a interrogé pendant une courte période puis l'a placé en détention pendant deux jours. Le parquet a accusé Mohamed Al-Ajmi d'avoir «insulté la religion» pour un tweet qu'il a publié. Le défenseur des droits humains a été autorisé à contacter sa famille au cours du deuxième jour de sa détention. Le 25 août, il a été libéré sous caution pour un montant de 500 dinars Koweitiens (environ 1380 euros) Le défenseur des droits humains pense que l'accusation portée contre lui est un acte de représailles contre ses activités pacifiques en faveur des droits humains au Koweït.

Mohamed Al-Ajmi est fréquemment harcelé et accusé par les autorités. Il fait également face à des accusations de «diffamation, insultes et calomnies» dans le cadre d’autres affaires ouvertes contre lui par le parquet au cours des dernières années. En août 2014, le défenseur des droits humains a été détenu pendant dix jours et accusé de «blasphème» pour un tweet critiquant les autorités koweïtiennes qui pratiquent la déchéance de nationalité. Cette accusation avait finalement été abandonnée.

Front Line Defenders est profondément préoccupée par la détention et l'accusation portée contre le défenseur des droits humains Mohamed Al-Ajmi. Front Line Defenders pense que cette accusation a un lien direct avec son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.