Back to top

Antécédents de l'affaire: Vandalark Patricks

Statut: 
Abandon des charges
À propos de la situation

Le 1er juin 2016, les accusations de diffamation criminelle et de sédition portées contre le défenseur des droits humains M. Vandalark Patricks ont été abandonnées.

À propos de Vandalark Patricks

 Vandalark PatricksVandalark Patricks est membre de Concerned Liberians against Corruption and Impunity - CLACI (Libériens contre la corruption et l'impunité), où il dirige les campagnes. CLACI est une coalition de défenseur-ses des droits humains libériens qui lutte contre la corruption au Liberia et pour que les coupables de violations soient tenus pour responsables. La coalition focalise ses campagnes sur les enquêtes sur la corruption et s'efforce de faire en sorte que les coupables des crimes de guerre perpétrés pendant le conflit civil qui a duré 14 ans soient traduits en justice.

9 Juin 2016
Abandon des charges portées contre le défenseur des droits humains Vandalark Patricks

Le 1er juin 2016, les accusations de diffamation criminelle et de sédition portées contre le défenseur des droits humains M. Vandalark Patricks ont été abandonnées.

Pendant l'audience devant la Cour pénale A, le parquet a requis le retrait des charges contre Vandalark Patricks, en vertu des sections 18.1 de la loi de procédure pénale (rejet par le procureur). Le juge J. Boima Kontoe a accepté la demande et a abandonné les charges.

Vandalark Patricks avait été arrêté le 23 février 2016 après avoir participé à une rencontre avec des organisations de la société civile pendant laquelle il avait exhorté les membres de la société civile à participer à une marche le 11 mars 2016 pour la justice et la responsabilité dans les meurtres de plusieurs défenseur-ses des droits humains au Liberia. Il a été détenu jusqu'au 1er mars 2016 après quoi il a souffert de problèmes de santé. Le défenseur n'a pas reçu la permission d'être soigné à l'étranger jusqu'au 28 mars 2016 mais a pu se rendre au Ghana ensuite.

Front Line Defenders salue la décision des autorités d'abandonner les accusations de diffamation criminelle et sédition qui pesaient contre le défenseur des droits humains Vandalark Patricks. En outre, Front Line Defenders appelle les autorités libériennes à garantir qu'en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains en Inde puissent mener à bien leur travail légitime, sans craindre ni restrictions ni représailles.

23 Mai 2016
Harcèlement et intimidation du défenseur des droits humains Vandalark Patricks

Front Line Defenders est profondément préoccupée par la persécution orchestrée contre Vandalark Patricks, qui a conduit à son procès prévu le 26 mai 2016.

Le 23 février 2016, des policiers armés ont arrêté et placé en détention Vandalark Patricks, membre de Concerned Liberians against Corruption and Impunity - CLACI (Libériens contre la corruption et l'impunité), pour diffamation criminelle et sédition.

Il semble que Vandalark Patricks ait été arrêté en lien avec un discours prononcé au nom d'un consortium d'organisations de la société civile, dont CLACI, le 21 février 2016. Ce discours appelait la société civile à participer à une marche pour la justice et la responsabilité après le meurtre de plusieurs défenseur-ses des droits humains et militants. La marche était prévue le 11 mars 2016.

La police a arrêté Vandalark Patricks et l'a placé en détention dans la prison centrale de Monrovia du 23 février au 1er mars 2016. Lors de son arrestation, les policiers lui ont injecté une substance inconnue provoquant une dégradation de sa santé.

Le 14 mars 2016, l'avocat du défenseur a demandé à la cour A du Temple de la justice à Monrovia la permission que ce dernier se rende à l'étranger pour suivre un traitement médical. Les autorités en charge de l'immigration à l'aéroport international Roberts ont refusé sa permission de voyager le 13 mars 2016. Vandalark Patricks avait finalement été autorisé à quitter le pays en avril pour être soigné. Depuis son retour au Libéria, le défenseur a peur de parler en public par crainte de représailles car son affaire est toujours en cours.

En tant que signataire de la Déclaration "Table Mountain" et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), le Libéria a accepté de faire respecter de droit à la liberté d'expression et à la liberté de la presse, mais les lois nationales sur la diffamation et pénales contredisent profondément ces principes. Les lois libériennes sur la diffamation et les lois pénales restreignent de façon drastique l'espace dans lequel les défenseur-ses des droits humains peuvent accomplir leur travail et elles sont souvent invoquées pour les harceler et les menacer.

Front Line Defenders exhorte les autorités libériennes à abandonner les charges qui pèsent contre Vandalark Patricks, car il semble qu'elles soient directement liées à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains. En outre, Front Line Defenders appelle les autorités libériennes à garantir qu'il puisse mener à bien son travail légitime, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.

22 Mars 2016
Détérioration de la santé du défenseur des droits humains Vandalark Patricks et refus de le laisser partir à l'étranger pour y suivre un traitement médical

Le 22 mars 2016, le défenseur des droits humains M. Vandalark Patricks a quitté l'hôpital de Monrovia un jour après que des membres de l'unité de réponse d'urgence de la police sont venus à l'hôpital et ont demandé son bilan médical. Il avait été transporté d'urgence à l'hôpital le 19 mars 2016, après avoir constaté un important gonflement sur le côté et souffert de fortes douleurs en marchant. Le 14 mars 2016, l'avocat du défenseur a demandé à la cour A du Temple de la justice à Monrovia la permission de se rendre à l'étranger pour suivre un traitement médical. Le 13 mars défenseur avait été stoppé par les services d'immigration à l'aéroport international Roberts et s'était vu refusé la permission de quitter le pays. Il souffre de problèmes de santé depuis sa détention en février 2016.

Vandalark Patricks est membre de Concerned Liberians against Corruption and Impunity - CLACI (libériens contre la corruption et l'impunité), où il dirige les campagnes. CLACI est une coalition de défenseur-ses des droits humains libériens qui lutte contre la corruption au Liberia et pour que les coupables de violations soient tenus pour responsables. La coalition focalise ses campagnes sur les enquêtes sur la corruption et s'efforce de faire en sorte que les coupables des crimes de guerre perpétrés pendant le conflit civil qui a duré 14 ans soient traduits en justice.

Le défenseur a été stoppé par les services d'immigration à l'aéroport international Roberts le 13 mars 2016, alors qu'il s'apprêtait à se rendre au Ghana où il devait être soigné. Les services d'immigration de l'aéroport l'ont informé qu'il n'avait pas le droit de se rendre à l'étranger et ont saisi son passeport. Vandalark Patricks avait décidé de quitter le pays temporairement sur les conseils de son médecin, qui lui avait recommandé de se rendre à l'étranger pour passer un examen médical et suivre un traitement. Le tribunal de Monrovia n'a pas encore rendu de décision concernant l'autorisation de voyager.

Vandalark Patricks souffre de problèmes de santé depuis qu'il a été détenu dans la prison centrale de Monrovia entre le 23 février et le 1er mars 2016. Il avait été arrêté le 23 février 2016 alors qu'il participait à une réunion avec la société civile à Monrovia. Lors de son arrestation, les policiers lui avaient injecté une substance inconnue, et sa santé s'était ensuite gravement détériorée pendant sa détention. Il souffre d'intenses douleurs dans le bas de l'abdomen, de rougeurs et de gonflements à l'endroit où on lui a injecté la substance inconnue, de fortes douleurs lorsqu'il marche, d'une perte de l'appétit et il a du sang dans ses selles. 

Le défenseur des droits humains est accusé de sédition et de diffamation criminelle. Il semble qu'il ait été arrêté en lien avec un communiqué qu'il a lu au nom d'un consortium d'organisations de la société civile, le 21 février 2016, dans lequel il exhortait la société civile à participer à une marche pour réclamer justice pour les meurtres de plusieurs défenseur-ses des droits humains et militants.

Front Line Defenders est préoccupée par ce refus de laisser Vandalark Patricks se rendre à l'étranger, en particulier au vu de la détérioration de sa santé, et appelle les autorités libériennes à lui restituer son passeport et à lui permettre de se faire soigner à l'étranger. Nous sommes aussi préoccupés par les accusations portées contre Vandalark Patricks, car elles semblent directement motivées par son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains et par son combat contre l'impunité dont bénéficient les coupables d'exactions au Liberia.

4 Mars 2016
Acharnement judiciaire contre Vandalark Patricks

Le 1er mars 2016, le défenseur des droits humains M. Vandalark Patricks a été libéré de prison sous caution, mais il a été accusé de sédition et de diffamation criminelle. Il avait été arrêté le 23 février 2016 alors qu'il participait à une réunion avec la société civile à Monrovia.

Le défenseur a eu beaucoup de difficultés pour trouver un agent acceptant de lui prêter le montant de sa caution, 3000 dollars US (environ 2730€). Lorsque ses collègues du CLACI ont contacté des agents pour aborder la question, ils n'ont eu que des retours négatifs, les agents en questions affirmant que les autorités leur avaient demandé de refuser de prêter l'argent sinon ils devraient assumer les conséquences. Le 29 février 2016, la cour suprême du Liberia à Monrovia, a examiné et confirmé les accusations portées contre le Vandalark Patricks.

Le défenseur avait été arrêté le 23 février 2016 vers 14h45, par des policiers armés de la police nationale du Liberia et de l'agence pour la sécurité nationale (NSA) alors qu'il participait à une réunion au centre local pour la société civile à Monrovia. Vandalark Patricks a indiqué que lorsqu'il a été conduit dans la prison centrale de Monrovia, des policiers lui ont injecté une substance inconnue. Pendant sa détention, il n'a pas été autorisé à voir les membres de sa famille.

Il semble que Vandalark Patricks ait été arrêté en lien avec un communiqué qu'il a lu au nom d'un consortium d'organisations de la société civile, dont le CLACI, le 21 février 2016, dans lequel il exhortait la société civile à participer à une marche prévue le 11 mars 2016 pour réclamer justice pour les meurtres de plusieurs défenseur-ses des droits humains et militants.