Antécédents de l'affaire: Samad Iach
Le 25 août 2015, les forces de l'ordre marocaines n'ont pas autorisé le défenseur des droits humains M. Samad Iach à voyager, alors qu'il se trouvait à l'aéroport international Mohamed V.
Le défenseur devait se rendre en Tunisie pour assister à une formation sur les médias et le journalisme du 26 août au 9 septembre 2015. Cela fait suite à de fausses accusations portées contre lui le 15 août 2015.
Son procès a été reporté pour la quatrième fois au 26 octobre 2016.
Samad Iach est journaliste et défenseur des droits humains membre de l'Association Marocaine pour le Journalisme d'Investigation - AMJI. Il écrit aussi pour le journal en ligne Lakome 2, dont le rédacteur en chef est le défenseur des droits humains M. Ali Anouzla.
Le 21 octobre 2015, les forces de sécurité ont empêché le défenseur des droits humains Samad Iach de se rendre en Tunisie, où il devait participer à une conférence sur le journalisme.
Samad Iach a été informé de l'interdiction de voyager dont il fait l'objet le 25 août 2015, lorsque les forces marocaines de sécurité de l'aéroport international Mohamed V l'ont empêché de se rendre en Tunisie pour participer à une formation sur le journalisme. L'interdiction de voyager a été émise suite à de fausses accusations portées contre lui le 15 août 2015. Le défenseur a été convoqué à un interrogatoire par la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) et interrogé pendant près de 10 heures au sujet de son travail de journaliste et de défenseur des droits humains. Il a été accusé d'avoir "sapé le respect que les citoyens portent aux institutions constitutionnelles", "avoir tenté d'instaurer fitna (des troubles)" et de "travailler pour des intérêts étrangers". Il a ensuite été libéré, mais à aucun moment il n'a été informé de l'interdiction de voyager avant de se présenter à l'aéroport 10 jours plus tard.
Selon le contrôle des passeports de l'aéroport, l'interdiction de voyager contre Samad Iach est en vigueur depuis le 15 juin 2015. Cette interdiction est donc illégale en vertu de l'article 40 du Code de procédure criminelle du Maroc, selon lequel une interdiction ne doit pas excéder un mois dans son cas et, car il a coopéré avec les autorités.
Le 25 août 2015, les forces de l'ordre marocaines n'ont pas autorisé le défenseur des droits humains M. Samad Iach à voyager, alors qu'il se trouvait à l'aéroport international Mohamed V.
Le défenseur devait se rendre en Tunisie pour assister à une formation sur les médias et le journalisme du 26 août au 9 septembre 2015. Cela fait suite à de fausses accusations portées contre lui le 15 août 2015.
Samad Iach a été informé de l'interdiction de voyager dont il fait l'objet par un officier du contrôle des passeports à l'aéroport. Il a ensuite été conduit dans une pièce où il a été interrogé pendant une heure par deux officiers de l'aéroport.
Le 15 août 2015, le défenseur a été convoqué à un interrogatoire par la brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) et interrogé pendant près de 10 heures au sujet de son travail de journaliste et de défenseur des droits humains. Il a été accusé d'avoir "sapé le respect que les citoyens portent aux institutions constitutionnelles", "avoir tenté d'instaurer fitna (des troubles)" et de "travailler pour des intérêts étrangers". Il a ensuite été libéré mais à aucun moment, il n'a été informé de l'interdiction de voyager.