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Antécédents de l'affaire: Omar Hazek

Statut: 
Interdiction de voyager
À propos de la situation

Le 14 janvier 2016, la sécurité égyptienne à l'aéroport international du Caire a interdit au défenseur des droits humains Omar Hazek de se rendre à Amsterdam, aux Pays-Bas, où il devait recevoir un prix pour la liberté d'expression décerné par la branche néerlandaise de PEN International.

Le 8 février, les services de sécurité égyptiens ont détenu Omar Hazek pendant quatre heures dans lieu inconnu, sans donner de raison. Il a été arrêté dans un café avec quatre de ses collègues avant d'être remis en liberté le jour même.

À propos d'Omar Hazek

Omar HazekOmar Hazek est un poète renommé d'Alexandrie, et membre honoraire de la branche autrichienne de PEN International. C'est un défenseur des droits humains qui milite activement pour la promotion et la protection de la liberté d'expression et de rassemblement, et il critique ouvertement l'utilisation de la torture par la police égyptienne et la corruption au sein des institutions publiques.

9 Février 2017
Détention d'Omar Hazek

Le 8 février, les services de sécurité égyptiens ont détenu Omar Hazek pendant quatre heures dans lieu inconnu, sans donner de raison. Il a été arrêté dans un café avec quatre de ses collègues avant d'être remis en liberté le jour même.

14 Janvier 2016
Interdiction de voyager contre le défenseur des droits humains et poète Omar Hazek

Le 14 janvier 2016, la sécurité égyptienne à l'aéroport international du Caire a interdit au défenseur des droits humains Omar Hazek de se rendre à Amsterdam, aux Pays-Bas, où il devait recevoir un prix pour la liberté d'expression décerné par la branche néerlandaise de PEN International.

Vers 7h15, un policier en service au contrôle des passeports à l'aéroport international du Caire a stoppé le défenseur et l'a informé qu'il n'était pas autorisé à voyager pour raison de sécurité. Des officiers ont alors saisi son passeport, son téléphone portable et son appareil photo, et il a été interrogé sur l'objectif de son voyage, de ses liens avec les ONG internationales et de ses activités en Égypte. Il a été libéré à 12h et ses affaires lui ont été rendues.

L'interdiction de voyager imposée à Omar Hazek n'est que la continuité des persécutions sont il est la cible à cause de ses activités en faveur des droits humains. Début décembre 2013, il avait été arrêté et détenu pour avoir participé à des manifestations pacifiques contre les violations des droits humains perpétrées par les membres des forces de l'ordre. members of the State security services. En janvier 2014, le défenseur avait été condamné à deux ans de prison et une amende de 50000 livres égyptiennes (environs 5500€) pour manifestation illégale. En février 2014, la cour d'appel d'Alexandrie avait confirmé se peine et, en avril 2014 il avait été renvoyé de son emploi à la bibliothèque d'Alexandrie. En réponse à ce renvoi, de nombreux auteurs égyptiens ont décidé de boycotter toutes les activités, tous les évènements et toutes les conventions organisés par la bibliothèque d'Alexandrie.

Le 23 septembre 2015, le défenseur des droits humains, qui était emprisonné depuis décembre 2013, a été libéré avec 165 autres prisonniers après une grâce présidentielle; la majorité d'entre eux avait été condamnée pour avoir participé à des manifestations pacifiques en 2014.

Les défenseur-ses des droits humains en Égypte sont régulièrement victimes d'interdictions de voyager, leurs passeports sont saisis et ils sont convoqués pendant les enquêtes. Le 13 janvier 2015, la spécialiste des médias numériques et défenseuse des droits humains Mme Esraa Abdel Fattah a été stoppée par la police alors qu'elle allait embarquer à bord d'un vol pour l'Allemagne à l'aéroport international du Caire. Elle avait alors appris qu'elle est sous le coup d'une interdiction de voyager.

Des interdictions de voyager ont également été imposées aux défenseurs des droits humains messieurs Hossameldin Ali et Ahmed Ghonim de l'Egyptian Democratic Academy. M. Mohamed Lofty, fondateur et directeur exécutif de l'Egyptian Commission for Rights and Freedoms (ECRF) est sous le coup d'une interdiction de voyager depuis juin 2015 ; il n'avait pas été autorisé à embarquer à bord d'un vol pour Berlin, où il devait parler de la situation des droits humains en Égypte à l'occasion d'une table ronde organisée par le parti Vert au parlement allemand.