Antécédents de l'affaire: Jdea Nawfal
On 1 April 2016, human rights defender Mr Jdea Abdullah Nawfal was arrested at the immigration office at the Syrian-Lebanese border by members of the Syrian security forces and was prevented from attending a workshop on human rights in Beirut.
Jdea Abdullah Nawfal est directeur exécutif du Syrian Centre for Democracy and Civil Rights (Centre syrien pour la démocratie et les droits humains). Le centre a pour but de promouvoir la culture des droits humains en Syrie. Il a été condamné en 1992 à cinq ans de prison à cause son travail au sein du Comité pour la défense des libertés démocratiques et des droits humains en Syrie.
Le 1et avril 2016, le défenseur des droits humains M. Jdea Abdullah Nawfal a été arrêté par le bureau de l'immigration à la frontière libano-syrienne, par les forces de sécurité syriennes, et il n'a pas pu se rendre à un atelier sur les droits humains à Beyrouth. Il est actuellement détenu dans la branche des services de renseignements militaires 235, appelée la "branche palestinienne", située à Damas, et il n'est pas autorisé à voir son avocat et sa famille.
Jdea Abdullah Nawfal est directeur exécutif du Syrian Centre for Democracy and Civil Rights, fondé en 2011 lors du soulèvement en Syrie. Le centre a pour but de promouvoir la culture des droits humains en Syrie. Jdea Abdullah Nawfal a purgé cinq ans de prison en 1992 dans la prison militaire de Sednaya, à cause de son travail pacifique en faveur des droits humains au sein du Committee for the Defence of Democratic Freedoms and Human Rights, une ONG basée à Damas qui sensibilise le public aux droits humains en Syrie et surveille et tente de prévenir les exactions.
En 2014, Jdea Abdullah Nawfal avait été détenu pendant trois mois. Il avait été arrêté par les forces syriennes de sécurité en octobre à la frontière libano-syrienne alors qu'il rentrait à Damas après avoir participé à un atelier sur les droits humains à Beyrouth. Il n'avait pas été autorisé à voir un avocat, et sa famille n'avait pas été mise au courant de son sort. Lors de sa libération, il souffrait de graves problèmes de santé qui nécessitaient des soins médicaux spéciaux.
Front Line Defenders est préoccupée par la détention arbitraire du défenseur des droits humains Jdea Abdullah Nawfal, car elle semble uniquement liée à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.
Front Line Defenders exhorte les autorités syriennes à:
1. Libérer immédiatement et sans condition Jdea Abdullah Nawfal, car Front Line Defenders pense qu'il est pris pour cible uniquement à cause de son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains;
2. Autoriser la famille et l'avocat de Jdea Abdullah Nawfal à le voir immédiatement et sans entrave;
3. Garantir qu’en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains en Syrie puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles.
On 31 October 2014 human rights defender Mr Jdea Abdullah Nawfal was arrested and arbitrarily detained by Syrian security forces on the Lebanese-Syrian border.
He was on his way back to Syria after attending a human rights event in Lebanon. He has not yet been officially charged and his exact whereabouts are still unknown.
Jdea Abdullah Nawfal is the executive director of the Syrian Centre for Democracy and Civil Rights. The Centre aims to promote the culture of human rights within Syria. He was sentenced in 1992 to five years imprisonment in connection with his peaceful human rights work in the Committee for the Defence of Democratic Freedoms and Human Rights in Syria.
It is also reported that Jdea Abdullah Nawfal has been denied access to his lawyers and to his family. The human rights defender suffers from serious health conditions and needs special medical care. His colleagues are concerned for his health and well-being.
Front Line Defenders believes that the detention of Jdea Abdullah Nawfal is solely related to his peaceful and legitimate human rights activities. Front Line Defenders is further concerned by the targeting of civil society and human rights defenders in Syria.