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Hu Shigen de retour chez lui au terme de sa peine de prison

Statut: 
Libéré au terme de sa peine
À propos de la situation

Le 23 mars 2023, le défenseur des droits humains Hu Shigen a achevé sa peine de sept ans et demi de prison et a pu rentrer chez lui à Pékin le 26 mars.

Le 3 août 2016, le tribunal de la province de Tianjin a condamné le défenseur des droits humains M. Hu Shigen à 7 ans et demi de prison pour "subversion du pouvoir de l'État". Hu Shigen est placé en détention provisoire depuis le 9 juillet 2015, depuis qu'un grand nombre de personnes a été arrêté par la police dans le cadre d'un coup de balai national contre les défenseur-ses des droits humains.

À propos de Hu Shigen

Hu ShigenHu Shigen est écrivain; il a passé 16 ans en prison à cause de ses activités en faveur de la démocratie.

30 Mars 2023
Hu Shigen de retour chez lui au terme de sa peine de prison

Le 23 mars 2023, le défenseur des droits humains Hu Shigen a achevé sa peine de sept ans et demi de prison et a pu rentrer chez lui à Pékin le 26 mars.

3 Août 2016
Le défenseur des droits humains M. Hu Shigen condamné à sept ans et demi de prison

Le 3 août 2016, le tribunal de la province de Tianjin a condamné le défenseur des droits humains M. Hu Shigen à 7 ans et demi de prison pour "subversion du pouvoir de l'État". Hu Shigen est placé en détention provisoire depuis le 9 juillet 2015, depuis qu'un grand nombre de personnes a été arrêté par la police dans le cadre d'un coup de balai national contre les défenseur-ses des droits humains.

Hu Shigen est écrivain et ancien universitaire; il a déjà passé 17 ans en prison à cause de ses activités en faveur de la démocratie. Il est une éminente personnalité du mouvement "église domestique" à Pékin, un mouvement souterrain d'églises indépendantes de l'église approuvée par l'État. En 1992, il a été condamné à 20 ans de prison pour avoir dirigé une "organisation contre révolutionnaire" et pour "propagande contre révolutionnaire", en lien avec ses activités pour le droit du travail et en faveur de la démocratie.

Après plusieurs remises de peines, il a été libéré en 2008 et il a immédiatement repris son travail pour défendre les droits des autres. En 2014, il a été détenu pendant un mois après avoir participé à une cérémonie de commémoration privée en l'hommage aux personnes tuées par l'armée lors de la répression des manifestations de la place Tiananmen en 1989. En juillet 2015, il a de nouveau été placé en détention provisoire pour avoir milité pour une plus grande liberté d'expression et à cause de son rôle au sein du mouvement "église domestique" à Pékin.

Pendant son procès qui a duré deux heures, le procureur a affirmé que Hu Shigen avait cherché à renverser le Parti communiste chinois par le biais du recrutement d'avocats et d'autres personnes pour s'opposer au gouvernement et qu'il avait menacé la stabilité sociale. Il a également été accusé d'avoir envoyé d'autres défenseur-ses des droits humains à l'étranger pour participer à des formations et des conférences dans le but d'inciter à une "révolution colorée" en Chine. Il a plaidé coupable de ces accusations. Le défenseur était détenu au secret depuis son arrestation le 9 juillet.

Le procès de Hu Shigen a eu lieu après des aveux télévisés de l'avocate en droits humains Mme Wang Yu, le 1er août, dans lesquels elle déclare avoir été libérée sous caution et elle accuse des "forces étrangères" d'avoir attisé l'instabilité sociale en Chine. Wang Yu a elle aussi été détenu au secret pendant un an. Son mari est toujours détenu et son fils âgé de 16 ans est assigné à résidence.

Le 2 août, un autre défenseur détenu depuis juin 2015 a été condamné à trois ans de prison avec sursis après avoir plaidé coupable de "subversion du pouvoir de l'État".  M. Zhai Yanmin a également été contraint à faire des aveux télévisés et pendant son procès, il aurait accusé des "forces étrangères hostiles" d'avoir manipulé des gens en Chine. Il semble évident que ces aveux ont été soutirés sous la contrainte.

Front Line Defenders condamne vivement la condamnation de Hu Shigen à 7 ans et demi de prison ainsi que l'usage répété d'aveux télévisés contre les défenseur-ses des droits humains, arrêtés pour avoir pacifiquement exercé leurs droits légitimes. Front Line Defenders appelle les autorités à infirmer immédiatement et sans condition la peine prononcée contre le défenseur, car cela semble être une tentative visant à l'empêcher de mener à bien son travail pacifique et légitime en faveur des droits humains.

14 Septembre 2015
Whereabouts of at least 18 human rights defenders remain unknown two months after their detentions

9 September 2015 marked two months to the day since a nationwide crackdown on human rights defenders began in China.

The whereabouts of at least 18 defenders remain unknown following their detention by police in July. It is thought that at least nine others are also detained. Many of those missing or detained are lawyers who have been at the forefront of the human rights movement in China over the past number of years.

Beginning on 9 July 2015, scores of human rights defenders, mostly involved in legal activism, were taken in for questioning by police in a number of cities across China. While many were released shortly after, it is reported that at least 27 remain in police custody. The families and lawyers of at least 18 of those detained have not been informed of where they are being held, nor have their lawyers been permitted to meet with them. No information has been received about their physical or mental well-being. All but one of those detained have been refused access to their lawyers, with some legal representatives informed that this is because their clients' cases involve 'national security'.

On 9 July 2015, human rights lawyer Ms Wang Yu and her husband Mr Bao Longjun, a legal activist, were detained and subsequently placed under 'residential surveillance' in an unknown location. They are being held on charges of 'inciting subversion of state power' and Bao Longjun also faces the charge of 'picking quarrels and provoking troubles'. The following day, a number of lawyers and legal assistants Messrs Wang Quangzhang, Xie Yuandong, Li Heping, Liu Sixin, Zhou Shifeng, Huang Liqun and Ms Li Shuyun were seized by police in Beijing. Their whereabouts are currently unknown, as are the whereabouts of Ms Wang Fang, an accountant at a law firm where some of the detained lawyers work, and Mr Hu Shigen, a human rights defender and writer who previously spent 16 years in prison as a result of his human rights activities. Three further human rights defenders, namely Messrs Gou Hongguo, Liu Yongping and Lin Bin, were also detained on 10 July and remain under 'residential surveillance' at an unknown location.

That same day, lawyer Mr Sui Muqing was detained in Guangzhou and has also been placed under 'residential surveillance' at an unknown location on charges of 'inciting subversion of state power'. On 12 July lawyer Mr Xie Yanyi was also detained in Beijing and subsequently placed under 'residential surveillance' at an unknown location on charges of 'disrupting court order' and 'inciting subversion of state power'. On 20 July Ms Gao Yue, an assistant to lawyer Li Heping, was detained and subsequently placed under 'residential surveillance' at an unknown location on charges of 'picking quarrels and provoking troubles' and 'inciting subversion of state power'. On 1 August, Mr Li Chunfu, the younger brother of Li Heping was disappeared following a raid on his home by police in Beijing. He has not been heard from since. In addition to the defenders named above, at least nine others reportedly remain in detention.

5 Juin 2014
Release on bail of human rights defenders Messrs Hu Shigen and Xu Youyu and Ms Liu Di

On 5 June 2014 human rights defenders Messrs Hu Shigen and Xu Youyu and Ms Liu Di were released on bail. The three had been detained, along with human rights defenders Messrs Pu Zhiqiang and Hao Jian, on 4 and 5 May 2014 following their attendance of a private commemoration of the 1989 Tiananmen Square protests and subsequent violent crackdown.

The three human rights defenders had been held on charges of "picking quarrels and provoking trouble". Pu Zhiqiang and Hao Jian remain in custody, along with many other human rights defenders who were detained in advance of the 25th anniversary of the protests. Ms Liang Xiaoyan, a participant in the 1989 protests who was also detained, was released after questioning.

6 Mai 2014
Detention of human rights defenders following commemoration of 1989 Tiananmen Square protests

On 4 and 5 May 2014 a number of human rights defenders in Beijing were taken in for questioning by police following their participation in a commemoration of the crackdown on the Tiananmen Square protests in 1989.

Human rights lawyer Mr Pu Zhiqiang, detained on charges of “causing a disturbance,” and Mr Hu Shigen are being held in at Beijing No.1 Detention Centre, while Messrs Xu Youyu and Hao Jian, and Ms Liang Xiaoyan and Ms Liu Di remain out of contact.

On 3 May 2014 the aforementioned human rights defenders, in addition to a number of others, gathered at a private residence in Beijing to commemorate the 25th anniversary of the crackdown on protests in Tiananmen Square. In a statement released after the meeting, participants, who included relatives of those killed during the protests, called on the Chinese government to launch an official investigation into the events in 1989 and to compensate the victims. They also released a photograph of themselves standing behind a banner saying, “2014 Beijing June 4 Anniversary Seminar.”

On 4 May 2014, at around 11pm, Pu Zhiqiang was summoned for questioning about the event by police. At around 4pm on 5 May, his home was searched and a mobile phone, a computer and books were reportedly seized. Police in Beijing subsequently released a statement saying that he had been detained on charges of “causing a disturbance.” Pu Zhiqiang is a well-known human rights lawyer who has taken on a number of freedom of speech cases and who himself participated in protests in 1989.