Assassinat de la défense des droits humains et avocate de paix Emilsen Manyoma et de son mari à Buenaventura
La défenseuse des droits humains colombienne Emilsen Manyoma a été vue pour la dernière fois en compagnie de son mari Joe Javier Rodallega alors qu'ils montaient dans un taxi à Villa Linda samedi dernier. Le mardi 17 janvier 2017, leurs corps ont été découverts dans le quartier de El Progreso, à Buenaventura.
Emilsen Manyoma dirigeait le projet Comunidades Construyendo Paz en los Territorios (Communautés bâtisseuses de paix dans les territoires - CONPAZ) à Buenaventura. CONPAZ est une initiative réunissant des communautés et organisations vivant dans des territoires où sévit le conflit armé et où sont installées des entreprises nationales et internationales. CONPAZ sert également de réseau de soutien mutuel pour permettre aux communautés de partager leurs expériences en lien avec la protection non-violente et l'application du droit humanitaire international.
Emilsen Manyoma soutenait en outre l'espace humanitaire Puente Nayero créé le 13 avril 2014 dans le quartier de Playita, à Buenaventura. Ce projet a pour but d'offrir un espace sans groupes armés dans un contexte urbain. Depuis le milieu de l'année 2016, Emilsen Manyoma appuyait également le travail de la Commission de vérité en recueillant des documents sur des cas de meurtres et de disparitions forcées.
Elle et son mari, Joe Javier Rodallega, ont été tués le 17 janvier 2017. Leurs corps ont été découverts avec des traces de coups et des blessures à l'arme blanche et à l'arme à feu dans le quartier de El Progreso, à Buenaventura.
La défenseuse des droits humains colombienne Emilsen Manyoma a été vue pour la dernière fois en compagnie de son mari Joe Javier Rodallega alors qu'ils montaient dans un taxi à Villa Linda samedi dernier. Le mardi 17 janvier 2017, leurs corps ont été découverts avec des traces de coups et des blessures à l'arme blanche et à l'arme à feu dans le quartier de El Progreso, à Buenaventura. Les mains de Joe Javier Rodallega étaient liées au moment de la découverte de son corps. Le rapport médico-légal indique qu'ils ont tous les deux été égorgés. Avant leur disparition, ces DDH ont indiqué qu'un camion surveillait leur domicile ; Joe Javier avait récemment reçu des menaces. Emilsen et Joe Javier participaient tous les deux à des initiatives visant à dénoncer le contrôle que des groupes paramilitaires exercent sur Buenaventura ainsi que l'intrusion d'entreprises privées dans les communautés.
Emilsen Manyoma dirigeait le projet Comunidades Construyendo Paz en los Territorios (Communautés bâtisseuses de paix dans les territoires - CONPAZ) à Buenaventura. CONPAZ est une initiative réunissant des communautés et organisations vivant dans des territoires où sévit le conflit armé et où sont installées des entreprises nationales et internationales. CONPAZ sert également de réseau de soutien mutuel pour permettre aux communautés de partager leurs expériences en lien avec la protection non-violente et l'application du droit humanitaire international. Emilsen Manyoma soutenait en outre l'espace humanitaire Puente Nayero, projet social qui a pour but d'offrir des espaces sans groupes armés et apporter la sécurité à la population civile. Depuis le milieu de l'année 2016, Emilsen Manyoma appuyait également le travail de la Commission de vérité en recueillant des documents sur des cas de meurtres et de disparitions forcées.