Arrestation du défenseur des droits humains Didar Bhuiyan
Le 4 février 2021, la police a présenté le procès-verbal contre le défenseur des droits humains Didar Bhuiyan au président de la Cour métropolitaine de Dhaka. Il est accusé d’avoir « répandu des rumeurs et mené des activités contre le gouvernement » à travers ses publications en ligne.
Dans la soirée du 1er octobre 2020, après près de cinq mois de détention, le défenseur des droits humains Didar Bhuiyan a été libéré de la prison de Dhaka Kashimpur.
Le 14 septembre 2020, après plus de quatre mois de détention, des membres de la Haute Cour de la Cour suprême du Bangladesh ont accordé une libération sous caution au défenseur des droits humains Didar Bhuiyan. Sa
Le 9 août 2020, la cour métropolitaine de session de Dhaka a rejeté la demande de mise en liberté sous caution de Didar Bhuiyan.
Le 5 mai 2020, des agents des forces de l'ordre sont venus chercher le défenseur des droits humains Didar Bhuiyan dans son bureau de Badda, à Dacca. Ils ont perquisitionné le bureau et ont saisi du matériel lui appartenant. Le lendemain, le 6 mai 2020, le défenseur a été transféré au poste de police de Ramna et le 7 mai, il a été transféré à la prison de Dacca. Il a été accusé d'avoir "propagé des rumeurs et mené des activités contre le gouvernement" pour avoir prétendument mis en ligne du contenu antigouvernemental.
Didar Bhuiyan est défenseur des droits humains et membre de Rastrochinta, une plateforme qui propose des discussions sur des sujets de réforme politique, l'état de droit et les droits constitutionnels, entre autres. Didar Bhuiyan est un professionnel des technologies de l'information et joue donc un rôle déterminant dans les campagnes sur les réseaux sociaux et les forums de discussion en ligne de Rastrochinta. Il est également l'un des principaux membres du "comité de surveillance de l’assistance humanitaire" de Rastrochinta, créé pour surveiller la réponse humanitaire du gouvernement au COVID-19. Le défenseur était membre actif d'un groupe volontaire appelé Partiban Chai (qui se traduit par "Nous exigeons le changement") et, à ce titre, avait organisé et participé à plusieurs activités appelant à des réformes des systèmes d'oppression et de corruption.
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- 12 Février 2021 : Didar Bhuiyan accusé
- 10 Octobre 2020 : Didar Bhuiyan libéré de prison
- 18 Septembre 2020 : Didar Bhuiyan bientôt libéré sous caution
- 12 Août 2020 : Rejet de la demande de libération sous caution de Didar Bhuiyan
- 7 Mai 2020 : Arrestation du défenseur des droits humains Didar Bhuiyan
Le 4 février 2021, la police a présenté le procès-verbal contre le défenseur des droits humains Didar Bhuiyan au président de la Cour métropolitaine de Dhaka. Il est accusé d’avoir « répandu des rumeurs et mené des activités contre le gouvernement » à travers ses publications en ligne. Auparavant, il avait été libéré sous caution le 1er octobre 2020 après avoir passé plus de cinq mois en détention depuis son arrestation le 5 mai 2020.
Dans la soirée du 1er octobre 2020, après près de cinq mois de détention, le défenseur des droits humains Didar Bhuiyan a été libéré de la prison de Dhaka Kashimpur. Un juge de la Cour suprême du Bangladesh lui a accordé une libération sous caution le 14 septembre 2020. Sa libération avait été retardée en raison de plusieurs erreurs sur son avis de libération sous caution et à cause de procédures bureaucratiques lentes. Le défenseur était en détention préventive depuis son arrestation le 5 mai 2020 pour avoir "diffusé des rumeurs et mené des activités contre le gouvernement" par le biais de ses messages postés sur internet. La date de son procès n'a toujours pas été fixée.
Le 14 septembre 2020, après plus de quatre mois de détention, des membres de la Haute Cour de la Cour suprême du Bangladesh ont accordé une libération sous caution au défenseur des droits humains Didar Bhuiyan. Sa libération doit prendre effet dns les prochains jours. Le défenseur est en détention préventive depuis qu'il a été arrêté le 5 mai 2020, pour avoir prétendument "répandu des rumeurs et mené des activités anti-gouvernementales" via ses publications en ligne.
Le 9 août 2020, la cour métropolitaine de session de Dhaka a rejeté la demande de mise en liberté sous caution de Didar Bhuiyan. Le défenseur est accusé de "répandre des rumeurs et de mener des activités anti-gouvernementales" en vertu de la loi sur la sécurité numérique. Cela fait suite au rejet de sa précédente demande de mise en liberté sous caution le 16 juin 2020 par le tribunal métropolitain de première instance. Le défenseur est placé en détention provisoire depuis qu'il a été arrêté le 5 mai 2020.
Le 5 mai 2020, des agents des forces de l'ordre sont venus chercher le défenseur des droits humains Didar Bhuiyan dans son bureau de Badda, à Dacca. Ils ont perquisitionné le bureau et ont saisi du matériel lui appartenant. Le lendemain, le 6 mai 2020, le défenseur a été transféré au poste de police de Ramna et le 7 mai, il a été transféré à la prison de Dacca. Il a été accusé d'avoir "propagé des rumeurs et mené des activités contre le gouvernement" pour avoir prétendument mis en ligne du contenu antigouvernemental.
Didar Bhuiyan est défenseur des droits humains et membre de Rastrochinta, une plateforme qui propose des discussions sur des sujets de réforme politique, l'état de droit et les droits constitutionnels, entre autres. Didar Bhuiyan est un professionnel des technologies de l'information et joue donc un rôle déterminant dans les campagnes sur les réseaux sociaux et les forums de discussion en ligne de Rastrochinta. Il est également l'un des principaux membres du "comité de surveillance de l’assistance humanitaire" de Rastrochinta, créé pour surveiller la réponse humanitaire du gouvernement au COVID-19. Le défenseur était membre actif d'un groupe volontaire appelé Partiban Chai (qui se traduit par "Nous exigeons le changement") et, à ce titre, avait organisé et participé à plusieurs activités appelant à des réformes des systèmes d'oppression et de corruption.
Dans la soirée du 5 mai 2020, huit à neuf personnes en civil prétendant appartenir au 3e Bataillon d'action rapide (RAB), sont venus chercher Didar Bhuiyan, sans mandat d'arrêt, dans son bureau de Badda. Le bureau du défenseur des droits humains a également été perquisitionné et deux de ses ordinateurs, un ordinateur portable et un téléphone portable ont été saisis. Cependant, aucune liste des objets saisis n'a été établie et aucune signature n'a été prise pour tenir le compte des objets. Lorsque le défenseur et ses collègues ont demandé la raison du raid et pourquoi il était arrêté, les individus ont répondu qu'il était embarqué pour être interrogé à propos d'un crime commis par l'un des "amis" de Didar Bhuyian.
Plus tard dans la journée, lorsque la famille du défenseur a contacté les responsables du RAB pour savoir où il se trouvait, on lui a dit qu’ils n’avaient aucune information sur l’arrestation et ils ont nié cette allégation. Cependant, dans la soirée du 6 mai 2020, la famille de Didar Bhuiyan a été informée qu'il avait été remis à la police de Ramna par les responsables du RAB 3.
Didar Bhuiyan est un membre clé du "comité de suivi de l'aide humanitaire" mis en place par Rastrochinta pour surveiller les activités humanitaires du gouvernement en réponse au COVID-19. Le 30 mars 2020, la commission a publié un rapport analysant les données du gouvernement, montrant comment les groupes et les zones les plus marginalisés ont reçu le moins d'aide gouvernementale. Didar Bhuiyan avait partagé les conclusions de ce rapport sur son compte sur les réseaux sociaux, mais le contenu a ensuite été retiré par les autorités.
Ceux qui critiquent la réponse du gouvernement face au COVID-19 sont de plus en plus visés par des arrestations et des menaces. Didar Bhuiyan, ainsi que dix autres personnes, est accusé de "propager des rumeurs et de mener des activités contre le gouvernement" en vertu de la loi de 2018 sur la sécurité numérique, pour avoir prétendument publié du contenu antigouvernemental. Tous ceux qui ont été cités dans cette affaire ont critiqué la mauvaise gestion du gouvernement dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Au moment de la rédaction de cet appel la police de Ramna avait arrêté trois des onze accusés, dont Didar Bhuiyan.
La loi de 2018 sur la sécurité numérique est de plus en plus souvent invoquée pour supprimer toute forme de dissidence ou de critique en ligne à l'encontre du gouvernement. Le libellé de la loi est trop général et vague et est utilisé pour intimider et arrêter ceux qui critiquent le gouvernement. La loi autorise également des formes invasives de surveillance et prévoit de lourdes amendes et des peines de prison pour des formes légitimes de dissidence. De plus, la loi prévoit des sanctions pour de nombreuses infractions qui ne sont pas passibles d'une libération sous caution.
Front Line Defenders est préoccupée par l'arrestation du défenseur des droits humains Didar Bhuiyan. Elle condamne l'acharnement judiciaire du défenseur et de ceux qui exercent simplement leur droit fondamental à la liberté d'expression. Front Line Defenders estime que le défenseur est pris pour cible uniquement en raison de son travail pacifique en faveur des droits humains.