Arrestation et détention du défenseur des droits humains et avocat Mohamed Ramadan
La santé de Mohamed Ramadan s’est considérablement détériorée depuis qu’il a été placé en détention préventive dans la prison de Tora en 2018. Il souffre de tension artérielle. Il a signalé ses problèmes de santé aux autorités pénitentiaires en avril 2021, mais elles ont refusé de lui fournir une assistance médicale.
Le 16 octobre 2019, la cour pénale d'Alexandrie a renouvelé la détention du défenseur des droits humains Mohamed Ramadan pour 45 jours.
Le 4 septembre 2019, la cour pénale d'Alexandrie a renouvelé la détention du défenseur des droits humains Mohamed Ramadan pour 45 jours "pour des raisons liées à l'enquête".
Le 24 juillet 2019, la cour pénale d'Alexandrie a renouvelé la détention du défenseur des droits humains Mohamed Ramadan. Il n'est pas autorisé à faire appel de cette décision. Depuis son arrestation le 10 décembre 2018, les visites de sa famille sont interdites et le procureur public a refusé toutes les demandes de Mohamed Ramadan afin qu'il ait l'autorisation de rendre visite à sa mère malade ou d'assister à ses funérailles. La prochaine audience relative au renouvellement de sa détention est fixée au 4 septembre 2019.
Le 17 décembre 2018, le tribunal de l'est d'Alexandrie pour les mauvaises conduites a rejeté l'appel soumis le même jour par le défenseur des droits humains Mohamed Ramadan contre l'ordre de détention de 15 jours donné par le parquet suite à son arrestation le 10 décembre 2018.
Mohamed Ramadan est avocat en droits humains ; il a travaillé pour l'Arabic Network for Human Rights Information (ANHRI). Il représente les victimes de torture et aide légalement les défenseur-ses des droits humains et les prisonniers politiques.
- Haut
- À propos de
- 21 Mai 2021 : Nouvelles accusations contre Mohamed Ramadan ; refus de lui fournir soins médicaux en prison
- 18 Octobre 2019 : Renouvellement de la détention de Mohamed Ramadan
- 9 Août 2019 : Renouvellement de la détention de Mohamed Ramadan
- 17 Décembre 2018 : Arrestation et détention du défenseur des droits humains et avocat Mohamed Ramadan
La santé de Mohamed Ramadan s’est considérablement détériorée depuis qu’il a été placé en détention préventive dans la prison de Tora en 2018. Il souffre de tension artérielle. Il a signalé ses problèmes de santé aux autorités pénitentiaires en avril 2021, mais elles ont refusé de lui fournir une assistance médicale.
Le 25 avril, le tribunal pénal du Caire a ajourné le renouvellement de la détention de l’avocat en droits humains Mohamed Ramadan dans l’affaire 467/2020. Quelques jours plus tard, il a été accusé d’avoir rejoint un groupe terroriste, sur la base d’un rapport de sécurité affirmant qu’il publiait des lettres pendant sa détention pour déstabiliser l’État. Mohamed Ramadan a été impliqué dans cette nouvelle affaire quelques jours après que le tribunal pénal du Caire a ordonné sa libération sous caution dans l’affaire n° 16567 le 2 décembre.
Le 16 octobre 2019, la cour pénale d'Alexandrie a renouvelé la détention du défenseur des droits humains Mohamed Ramadan pour 45 jours.
Mise à jour - Le 4 septembre 2019, la cour pénale d'Alexandrie a renouvelé la détention du défenseur des droits humains Mohamed Ramadan pour 45 jours "pour des raisons liées à l'enquête".
Le 24 juillet 2019, la cour pénale d'Alexandrie a renouvelé la détention du défenseur des droits humains Mohamed Ramadan. Il n'est pas autorisé à faire appel de cette décision. Depuis son arrestation le 10 décembre 2018, les visites de sa famille sont interdites et le procureur public a refusé toutes les demandes de Mohamed Ramadan afin qu'il ait l'autorisation de rendre visite à sa mère malade ou d'assister à ses funérailles. La prochaine audience relative au renouvellement de sa détention est fixée au 4 septembre 2019.
Le 17 décembre 2018, le tribunal de l'est d'Alexandrie pour les mauvaises conduites a rejeté l'appel soumis le même jour par le défenseur des droits humains Mohamed Ramadan contre l'ordre de détention de 15 jours donné par le parquet suite à son arrestation le 10 décembre 2018.
Mohamed Ramadan est avocat en droits humains ; il a travaillé pour l'Arabic Network for Human Rights Information (ANHRI). Il représente les victimes de torture et aide légalement les défenseur-ses des droits humains et les prisonniers politiques.
Le 10 décembre 2018, Mohamed Ramadan a été arrêté par des agents de sécurité en civil, et il est accusé entre autres "d'appartenance à un groupe interdit", "propagation de fausses informations par le biais des réseaux sociaux" et "incitation au désordre social". La police affirme avoir saisi cinq gilets jaunes lors de l'arrestation, et elle suspecte qu'ils allaient être utilisés pour protester contre le régime. Il a été conduit au siège de l'Agence pour la sécurité nationale à Alexandrie et sa famille ignorait où il se trouvait jusqu'à sa comparution devant le parquet d'Alexandrie le 11 décembre 2018. Le parquet a ordonné 15 jours de détention administrative.
Le 16 décembre 2018, la direction de la sécurité publique d'Alexandrie a refusé de conduire Mohamed Ramadan devant la cour pour qu'il puisse signer sa demande d'appel. Il n'a été autorisé à la signer que le lendemain. Le défenseur s'est également plaint de ses conditions de détention, car il est placé à l'isolement depuis son arrestation, dans une petite cellule sans toilettes.
Mohamed Ramadan a déjà été la cible d'acharnement judiciaire. En avril 2017, le défenseur a été injustement accusé en vertu de la loi contre le terrorisme et le tribunal d'Alexandrie l'a condamné par contumace à 10 ans de prison, assortis de cinq ans d'assignation à résidence et d'une interdiction d'utiliser internet pendant cinq ans. Il a été libéré en août 2017.
Front Line Defenders condamne le maintien en détention du défenseur des droits humains Mohamed Ramadan, et pense que tout cela est uniquement lié à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains en Égypte.