Menaces de mort contre la défenseuse des droits LGBT Lilit Martirosyan
Le 5 avril 2019, la défenseuse des droits LGBT Lilit Martirosyan a prononcé un discours à l'Assemblée nationale dans lequel elle abordait les problèmes auxquels doit faire face la communauté LGBT dans le pays. Cela a entrainé les vives critiques du président du comité permanent des droits humains et des affaires publiques, ce qui l'a contrainte à quitter la salle. Depuis qu'elle a prononcé ce discours, la défenseuse, ses collègues et sa famille sont la cible d'intimidations et de menaces de mort.
Lilit Martirosyan milite pour les droits LGBT en Arménie ; elle promeut l'égalité des droits pour tous, quelque soit leur orientation sexuelle, leur identité ou expression du genre. Elle est aussi l'actuelle présidente de l'ONG Right Side, qui se concentre sur les questions relatives aux transgenres et travaille avec les membres de la communauté trans en Arménie.
Le 5 avril 2019, la défenseuse des droits LGBT Lilit Martirosyan a prononcé un discours à l'Assemblée nationale dans lequel elle abordait les problèmes auxquels doit faire face la communauté LGBT dans le pays. Cela a entrainé les vives critiques du président du comité permanent des droits humains et des affaires publiques, ce qui l'a contrainte à quitter la salle. Depuis qu'elle a prononcé ce discours, la défenseuse, ses collègues et sa famille sont la cible d'intimidations et de menaces de mort.
Lilit Martirosyan milite pour les droits LGBT en Arménie ; elle promeut l'égalité des droits pour tous, quelque soit leur orientation sexuelle, leur identité ou expression du genre. Elle est aussi l'actuelle présidente de l'ONG Right Side, qui se concentre sur les questions relatives aux transgenres et travaille avec les membres de la communauté trans en Arménie.
Le 5 avril 2019, Lilit Martirosyan a participé à une discussion du "Programme national des droits humains : L'Examen périodique universel de l'ONU", dirigée par le comité permanent des droits humains et des affaires publiques, qui s'est déroulée à l'Assemblée nationale arménienne. La défenseuse a parlé des dangers auxquels la communauté transgenre doit faire face en Arménie. Cependant , la présidente du comité, Naira Zohrabyan, a affirmé que la question des droits LGBT ne faisait pas partie du programme et que "personne ne bafoue" les droits des personnes transgenres en Arménie. En entendant ces commentaires, Lilit Martirosyan et d'autres représentants de la société civile ont quitté la discussion.
Après avoir fait ce discours, la défenseuse et ses collègues ont reçu plusieurs menaces de la part de groupes nationalistes radicaux et religieux. Des inconnus ont contacté ses parents, les ont menacés et leur ont dit de quitter leur village. Le 8 avril 2019, un groupe de manifestants s'est présenté à l'Assemblée nationale réclamant que la tribune soit nettoyée avec de l'encens, qu'ils avaient avec eux, car selon eux, la présence d'une personne transgenre l'avait profanée.
Le 9 avril 2019, le premier Ministre arménien, Nikol Pashinyan, a déclaré à propos de l'affaire de Lilit Martirosyan : "C'était une séance du comité parlementaire des droits humains. Je vous demande désormais à tous : Lilit Martirosyan, qui a reçu un passeport de la République d'Arménie, est-elle un être humain ou pas? Laissons tout le monde répondre à cette question - le clergé, les membres des partis Républicains et d'Arménie Prospère et les conservateurs."
La défenseuse a porté plainte auprès de Défenseur des droits humains pour la République d'Arménie, le bureau de l'Ombudsman arménien et elle a signalé à la police les menaces de mort proférées contre elle et sa famille. Lilit Martirosyan et ses proches sont actuellement sous protection policière.
Front Line Defenders salue la protection accordée par la police à Lilit Martirosyan et sa famille. Dans le même temps, nous sommes préoccupés par les menaces de mort et les actes d'intimidation contre Lilit Martirosyan, ses collègues et sa famille. Front Line Defenders pense que l'agression de Lilit Martirosyan n'est pas uniquement liée à son travail légitime et pacifique pour la protection des droits LGBT en Arménie, mais qu'elle a également été provoquée par les déclarations stigmatisantes faites contre son travail par des responsables du gouvernement.
