Détention arbitraire de la défenseuse des droits humains Tasneem Al-Qadi
Le 16 septembre 2020, le tribunal militaire d'Ofer a accordé une libération sous caution à la défenseuse des droits humains Tasneem Al-Qadi, qu'elle a fixée à 2000 NIS (environ 500 EUR).
Le 13 septembre 2020, le tribunal militaire de Salem a renouvelé la détention de la défenseuse des droits humains Tasneem Al-Qadi jusqu'au 16 septembre 2020 à des fins d'enquête.
Le 2 septembre 2020, le tribunal militaire de Salem a reporté au 8 septembre 2020 l'audience de la défenseuse des droits humains Tasneem Al-Qadi.
Le 27 août 2020, l'administration pénitentiaire de Beth Tikvah a renouvelé la détention de la défenseuse des droits humains Tasneem Al-Qadi pour sept jours supplémentaires.
Le 6 août 2020, la détention de la défenseuse des droits humains Tasneem Al-Qadi a été prolongée de huit jours supplémentaires. La défenseuse est placée à l'isolement dans le centre de détention de Beth Tikvah depuis qu'elle a été arbitrairement arrêtée, sans mandat, le 4 août 2020.
Tasneem Al-Qadi est une défenseuse des droits humains palestinienne qui travaille avec l'International Federation for Rights and Development, une organisation qui surveille les violations des droits humains et les problèmes de développement. Elle est également blogueuse sur les réseaux sociaux, et axe son plaidoyer sur les droits des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes et sur les droits des femmes palestiniennes.
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- À propos de
- 20 Septembre 2020 : Tasneem Al-Qadi bientôt libérée sous caution
- 16 Septembre 2020 : Renouvellement de la détention préventive de Tasneem Al-Qadi
- 5 Septembre 2020 : Report de l'audience de la défenseuse des droits humains Tasneem Al-Qadi
- 1 Septembre 2020 : Renouvellement de la détention arbitraire de la défenseuse des droits humains Tasneem Al-Qadi
- 12 Août 2020 : Détention arbitraire de la défenseuse des droits humains Tasneem Al-Qadi
Le 16 septembre 2020, le tribunal militaire d'Ofer a accordé une libération sous caution à la défenseuse des droits humains Tasneem Al-Qadi, qu'elle a fixée à 2000 NIS (environ 500 EUR). La défenseuse doit être libérée le 17 septembre 2020. Tasneem Al-Qadi est détenue depuis le 4 août 2020, et sa détention a été plusieurs fois renouvelée pour les besoins de l'enquête.
Le 13 septembre 2020, le tribunal militaire de Salem a renouvelé la détention de la défenseuse des droits humains Tasneem Al-Qadi jusqu'au 16 septembre 2020 à des fins d'enquête. Le 3 septembre 2020, Tasneem Al-Qadi a été transférée du centre de détention de Beth Tikvah vers la prison d'Al-Jalama, située en Israël. Ce transfert viole le droit humanitaire international, car la IVe Convention de Genève interdit le transfert de prisonniers d'un pays à l'autre. Tasneem Al-Qadi a indiqué qu'elle avait été agressée verbalement et soumise à des traitements inhumains et dégradants pendant sa détention, notamment à plusieurs jours de privation forcée de sommeil. La défenseuse des droits humains est détenue dans le cadre d'une enquête depuis le 4 août 2020, le tribunal militaire de Salem a renouvelé sa détention à plusieurs reprises.
Le 2 septembre 2020, le tribunal militaire de Salem a reporté au 8 septembre 2020 l'audience de la défenseuse des droits humains Tasneem Al-Qadi.
Le 1er septembre 2020, la défenseuse des droits humains a rencontré son avocat pour la première fois depuis son arrestation le 4 août 2020. Selon l'avocat, Tasneem Al-Qadi a été victime de mauvais traitements pendant sa détention ; elle a été interrogée pendant de longues heures sans être autorisée à quitter la chaise d'interrogatoire et les interrogateurs l'ont menacée de la placer en détention administrative, ce qui peut durer des mois sans porter d'accusation.
Le 27 août 2020, l'administration pénitentiaire de Beth Tikvah a renouvelé la détention de la défenseuse des droits humains Tasneem Al-Qadi pour sept jours supplémentaires. L'interdiction des visites de son avocat et de sa famille est également renouvelée. Le tribunal militaire d'Ofer a rejeté l'appel interjeté par son avocat contre le renouvellement.
La défenseuse des droits humains est détenue arbitrairement depuis le 4 août 2020. Depuis son arrestation, elle n'est pas autorisée à contacter sa famille ni son avocat. Sa famille est profondément préoccupée par sa santé et son bien-être, la prison de Beth Tikvah étant connue pour ses conditions inhumaines.
Le 6 août 2020, la détention de la défenseuse des droits humains Tasneem Al-Qadi a été prolongée de huit jours supplémentaires. La défenseuse est placée à l'isolement dans le centre de détention de Beth Tikvah depuis qu'elle a été arbitrairement arrêtée, sans mandat, le 4 août 2020.
Tasneem Al-Qadi est une défenseuse des droits humains palestinienne qui travaille avec l'International Federation for Rights and Development, une organisation qui surveille les violations des droits humains et les problèmes de développement. Elle est également blogueuse sur les réseaux sociaux, et axe son plaidoyer sur les droits des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes et sur les droits des femmes palestiniennes.
Le 4 août 2020, vers 4 heures du matin, plusieurs soldats israéliens ont fait une descente au domicile familial de Tasneem Al-Qadi à Ramallah. Les soldats ont fouillé la maison et l'auraient vandalisée, confisquant son ordinateur portable et son téléphone, avant de l’arrêter. La défenseuse a été conduite au centre de détention de Beth Tikvah où elle a été interrogée et placée à l’isolement, et où elle se trouve toujours au moment de la rédaction de cet appel. Sa famille a été prévenue de l'endroit où elle se trouve quelques heures après son arrestation. La nouvelle de son incarcération dans la prison Beth Tikvah inquiète particulièrement sa famille, car elle est connue pour ses conditions de détention inhumaines, pour les actes de torture et les mauvais traitements contre les prisonniers.
Le 6 août 2020, les autorités pénitentiaires ont prolongé la détention de Tasneem Al-Qadi de huit jours supplémentaires, invoquant la nécessité de poursuivre l'enquête. La défenseuse se voit refuser tout contact avec sa famille ou son avocat depuis son arrestation il y a plus d'une semaine. Elle n'a toujours pas été informée des charges retenues contre elle.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par l'arrestation arbitraire et le bien-être de la défenseuse des droits humains Tasneem Al-Qadi. Front Line Defenders pense que son arrestation est un acte de représailles contre ses activités pacifiques et légitimes en faveur des droits humains en Palestine, pour les droits des femmes et des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes.