Tumaini Muhoza Jean Paul libéré
Le 29 mai 2021, Tumaini Muhoza Jean Paul a été provisoirement libéré de l'Auditorat Militaire de Rutshuru, où il était détenu depuis le 3 mai 2021, après avoir payé une caution de 150 $.
Le 3 Mai 2021, le défenseur des droits humains Tumaini Muhoza Jean Paul a été arrêté à une station de taxi. Il s’apprêtait à accompagner une membre de la communauté, à qui il apportait un soutien légal, pour suivre le cas de cette dernière à la de police de Rutshuru. Depuis son arrestation, le défenseur n’a ni été emmené devant un juge ni inculpé. Tumaini Muhoza Jean Paul est détenu à l’Auditorat Militaire à Rutshuru.
Tumaini Muhoza Jean Paul est un défenseur des droits humains et le président de l’antenne régionale de la Ligue des Sacrifices Volontaires pour les Droits Humains et d’Environnement (LISVDHE) à Rutsiro, Ntamugenga. LISVDHE est une ONG à but non-lucratif qui promeut les droits humains en apportant un support légal au victimes d’abus de pouvoir par les forces armées et en signalant les violations des droits humains dans la région.
Le 29 mai 2021, Tumaini Muhoza Jean Paul a été provisoirement libéré de l'Auditorat Militaire de Rutshuru, où il était détenu depuis le 3 mai 2021, après avoir payé une caution de 150 $.
Tumaini Muhoza Jean Paul est un défenseur des droits humains et président du bureau régional de la Ligue des Sacrifices Volontaires pour les Droits Humains et d'Environnement (LISVDHE) à Rutsiro, Ntamugenga. La LISVDHE est une organisation non gouvernementale à but non lucratif qui promeut et défend les droits humains, en fournissant une assistance juridique aux victimes d'abus policiers et en signalant les violations des droits humains dans la région du Nord-Kivu. Le travail de Tumaini Muhoza Jean Paul se concentre spécifiquement sur le signalement des abus commis par l'armée dans la région.
Le 3 mai 2021, Tumaini Muhoza Jean Paul a été arrêté par des militaires à Rutsiro sans mandat. Il a été emmené à Kalengera et plus tard dans la journée a été transféré à l'Auditorat Militaire de Rutshuru où il a été détenu. Tumaini Muhoza Jean Paul n'a pas été traduit devant un juge ni formellement inculpé. Les officiers militaires qui ont détenu le défenseur des droits humains l'ont accusé de manière informelle d'être lié à la mort d'un officier militaire en novembre 2020. La famille du défenseur des droits humains a été tenue de payer des frais aux autorités de l'Auditorat Militaire à Rutshuro afin de lui rendre visite. À la suite de la visite, un représentant du LISVDHE et un membre de sa famille ont signalé que les autorités pénitentiaires avaient initialement refusé de fournir à Tumaini Muhoza Jean Paul un traitement médical pour une blessure à la tête qu'il avait subie en prison, pour laquelle il a ensuite reçu des soins préliminaires. Les collègues défenseurs des droits humains de Tumaini ont dit à Front Line Defenders qu’il était physiquement agressé par un compagnon de cellule.
Front Line Defenders salue la libération de Tumaini Muhoza Jean Paul et pense qu'il n'aurait jamais dû être détenu, car il a été pris pour cible pour son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains. Front Line Defenders est préoccupée par les représailles et demande aux autorités congolaises d'abandonner toutes les charges retenues contre lui et d'arrêter le ciblage et la répression des défenseurs des droits humains en République Démocratique du Congo.
Le 3 Mai 2021, le défenseur des droits humains Tumaini Muhoza Jean Paul a été arrêté à une station de taxi. Il s’apprêtait à accompagner une membre de la communauté, à qui il apportait un soutien légal, pour suivre le cas de cette dernière à la de police de Rutshuru. Depuis son arrestation, le défenseur n’a ni été emmené devant un juge ni inculpé. Tumaini Muhoza Jean Paul est détenu à l’Auditorat Militaire à Rutshuru.
Tumaini Muhoza Jean Paul est un défenseur des droits humains et le président de l’antenne régionale de la Ligue des Sacrifices Volontaires pour les Droits Humains et d’Environnement (LISVDHE) à Rutsiro, Ntamugenga. LISVDHE est une ONG à but non-lucratif qui promeut les droits humains en apportant un support légal au victimes d’abus de pouvoir par les forces armées et en signalant les violations des droits humains dans la région.
Le 3 Mai 2021, Tumaini Muhoza Jean Paul a été arrêté par des militaires à Rutsiro sans mandat. Il a été emmené à Kalengera avant d’être transféré à l’Auditorat Militaire de Rutshuru où il est encore détenu. Les officiers qui le détient ont porté une accusation informelle envers lui, le reliant au décès d’un officier militaire en Novembre 2020. Des frais de visites, payables à la station de police, ont été imposé sur la famille du défenseur. Après avoir rendu visite a Tumaini Muhoza Jean Paul, un collègue et un membre de la famille du défenseur ont rapport é qu’il est blessé et que l’officier en charge du dossier refuse au défenseur une aide médicale. Le collègue du défenseur a confié à Front Line Defenders qu’il croit que Tumaini Muhoza Jean Paul se fait agresser par son codétenu.
En Novembre 2020, un officier militaire avait approché Tumaini Muhoza Jean Paul alors que ce dernier était assis devant une boutique avec d’autres résidents du village. Selon plusieurs témoins oculaire, l’officier aurait sorti son arme et menacé le défenseur de mort pour avoir fait son travail de dénonciation des violations des droits humains. Jean Paul avait alors pris la fuite tandis que la police arrivait sur place. Alors que les témoins et la police tentaient de désarmer l’officier qui s’agitait et détendre la situation, il déchargea son arme, la balle a ricoché et atteint un autre officier menant à sa mort. L’enquête qui s’en suivit avait été menée par l’unité à laquelle ce soldat appartenait. L’officier actuellement en charge de Tumaini Muhoza Jean Paul aurait proclamé que le défenseur devrait souffrir comme a souffert le militaire décédé.
Front Line Defenders condamne la détention et le mauvais traitement du défenseur des droit humains Tumaini Muhoza Jean Paul car elle estime que ses actes sont en représailles dues à son travail légitime et pacifique du défenseur des droits humains.
