Détention arbitraire des DDH Gift Trapence et Macdonald Sembereka
Le 1er octobre 2020, la Juge résidente en chef de Lilongwe, Violet Chipawo, a annulé l'affaire des défenseurs des droits humains Macdonald Sembereka et Gift Trapence. Ils étaient accusés d'incitation à enfreindre la loi, en vertu de la section 124(1b) du Code pénal.
Le 12 mars 2020, Gift Trapence et Macdonald Sembereka ont été libérés sous caution.
Dans la nuit du 8 mars 2020, les défenseurs des droits humains Gift Trapence et Macdonald Sembereka ont été arrêtés à Lilongwe par la police du Malawi. Ils sont actuellement détenus sans charge dans la ville de Blantyre.
Gift Trapence est défenseur des droits humains et président adjoint de la Human Rights Defenders Coalition (HRDC), qui promeut la participation citoyenne et organise des manifestations pacifiques pour dénoncer les irrégularités présumées constatées lors des élections présidentielles de mai 2019.
Le 1er octobre 2020, la Juge résidente en chef de Lilongwe, Violet Chipawo, a annulé l'affaire des défenseurs des droits humains Macdonald Sembereka et Gift Trapence. Ils étaient accusés d'incitation à enfreindre la loi, en vertu de la section 124(1b) du Code pénal.
Les défenseurs des droits humains avaient été arrêtés le 8 mars à Lilongwe par la police du Malawi. Les défenseurs pensent que leur arrestation était liée à une conférence de presse organisée par la Human Rights Defenders Coalition (HRDC) le 6 mars 2020, qui encourageait les citoyens malawiens à participer à une marche pacifique pour la justice électorale vers la State House le 25 mars 2020. Quelques heures avant leur arrestation, le Parti démocratique progressiste (DPP) dirigé par l'ancien président malawien Peter Mutharika avait organisé un rassemblement politique à Blantyre. De hauts responsables du DPP et des ministres ont publiquement accusé le DRHC d'inciter à la violence et de créer l'anarchie. Ils avaient affirmé que l'appareil de sécurité de l'État serait déployé pour faire taire l'Human Rights Defenders Coalition dans le cadre de la marche pour la justice électorale des citoyens le 25 mars 2020.
Les défenseurs avaient été libérés sous caution le 12 mars 2020.
Le 12 mars 2020, Gift Trapence et Macdonald Sembereka ont été libérés sous caution. Ils sont accusés d'incitation à violer la loi, en vertu de la section 124(1b) du Code pénal.
Dans la nuit du 8 mars 2020, les défenseurs des droits humains Gift Trapence et Macdonald Sembereka ont été arrêtés à Lilongwe par la police du Malawi. Ils sont actuellement détenus sans charge dans la ville de Blantyre.
Gift Trapence est défenseur des droits humains et président adjoint de la Human Rights Defenders Coalition (HRDC), qui promeut la participation citoyenne et organise des manifestations pacifiques pour dénoncer les irrégularités présumées constatées lors des élections présidentielles de mai 2019. Le révérend Macdonald Sembereka est un défenseur des droits humains qui coordonne l'Human Rights Consultative Committee -HRCC (Comité consultatif des droits humains), un réseau d'organisations locales de la société civile travaillant sur la responsabilité des fonctionnaires et la promotion des droits civils et politiques.
Après leur arrestation, Gift Trapence et Macdonald Sembereka ont été conduits au poste de police de la zone 3 à Lilongwe et ont ensuite été transférés à Blantyre. Gift Trapence est actuellement détenu au poste de police de Blantyre tandis que Macdonald Sembereka est détenu au poste de police de Nyambadwe. Aucune accusation officielle n'a été portée contre eux. Les arrestations ont eu lieu quelques heures après que le Parti progressiste démocratique (DPP), dirigé par le président malawien Peter Mutharika, a organisé un rassemblement politique à Blantyre. De hauts responsables du DPP et des ministres ont publiquement accusé l'Human Rights Defenders Coalition - HRDC (Coalition des défenseurs des droits humains) d'inciter à la violence et de créer l'anarchie. Ils ont affirmé que l'appareil de sécurité de l'État serait déployé pour faire taire l'Human Rights Defenders Coalition dans le cadre de la marche pour la justice électorale des citoyens à la Maison d'État prévue le 25 mars 2020.
La détention arbitraire de Gift Trapence et de Macdonald Sembereka a eu lieu dans le cadre d'une vague de harcèlement contre les défenseur-ses des droits humains menée par l'État suite aux manifestations demandant la démission de Jane Ansajh, présidente de la Commission électorale du Malawi, pour des irrégularités présumées lors des élections du 21 mai 2019. Le 10 juillet 2019, Gift Trapence et Macdonald Sembereka avaient déjà été arrêtés à Lilongwe par la police du Malawi et accusés d'avoir dirigé une ONG illégale, bien que leur ONG soit dûment enregistrée en vertu de la loi sur les sociétés. Ils avaient été libérés sous caution le 12 juillet 2019.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par la détention arbitraire de Gift Trapence et de Macdonald Sembereka, car il semble que cela soit uniquement motivé par leurs activités légitimes en faveur des droits humains et la promotion des valeurs démocratiques.