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Détention arbitraire et torture du défenseur des droits humains Abdelrahman Tarek

Statut: 
Accusé
À propos de la situation

Le 11 février 2022, le défenseur des droits humains égyptien Abdelrahman Tarek a entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention illégale.

Le 17 janvier 2021, le défenseur des droits humains Abdelrahman Tarek a été transféré à l'hôpital de la prison de Tora en raison d'une détérioration de son état de santé après qu'il a entamé une grève de la faim pendant plus de 40 jours.

Le 3 décembre 2020, le procureur général égyptien a ordonné la détention du défenseur des droits humains Abdelrahman Tarek pendant 15 jours. Cette décision intervient après que le défenseur a été accusé d'être impliqué dans l'affaire n°1056 ouverte en 2020.

Le 30 avril 2020, le parquet du Caire a ordonné que le défenseur des droits humains Abdelrahman Tarek soit placé en détention préventive pendant 15 jours, le temps d'une enquête

Le 10 mars 2020, la cour pénale du Caire a ordonné la libération du défenseur des droits humains Abdelrahman Tarek sous contrôle judiciaire.

Le 10 septembre 2019, les forces égyptiennes de sécurité ont arbitrairement arrêté le défenseur des droits humains Abdelrahman Tarek lors de sa séance quotidienne de contrôle judiciaire au poste de police de Qasr Al-Nile au Caire. Abdelrahman Tarek a été maltraité et torturé pendant sa détention.

À propos d'Abdelrahman Tarek

Abdelrahman Tarek est défenseur des droits humains ; il travaille pour l'Al-Nedal Centre for Rights and Freedoms. Il défend notamment le droit à la liberté d'expression en Égypte, et les droits des prisonniers, notamment dans les affaires de disparitions forcées.

13 Mars 2022
Abdelrahman Tarek de nouveau en grève de la faim

Le 11 février 2022, le défenseur des droits humains égyptien Abdelrahman Tarek a entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention illégale. C’est la seconde fois que le défenseur entame une grève de la faim. Abdelrahman Tarek avait mené une grève de la faim de 53 jours du 3 décembre 2020 au 4 février 2021, pour protester contre le fait que Procureur général l’ajoute à l’affaire n° 1056 et renouvelle sa détention préventive alors que la Cour pénale du Caire avait ordonné sa libération conditionnelle en septembre 2020.

27 Janvier 2021
Abdelrahman Tarek transféré à l'hôpital

Le 17 janvier 2021, le défenseur des droits humains Abdelrahman Tarek a été transféré à l'hôpital de la prison de Tora en raison d'une détérioration de son état de santé après qu'il a entamé une grève de la faim pendant plus de 40 jours. Abdelrahman Tarek a entamé sa grève de la faim pour protester contre le procureur de la République qui l'a inclus à l'affaire n°1056 et qui a ordonné le renouvellement de sa détention préventive. Le défenseur des droits humains s'est vu interdit de visites familiales depuis mars 2019 et sa famille est profondément préoccupée par son bien-être.

11 Décembre 2020
Nouvelles accusations contre le défenseur des droits humains Abdelrahman Tarek

Le 3 décembre 2020, le procureur général égyptien a ordonné la détention du défenseur des droits humains Abdelrahman Tarek pendant 15 jours. Cette décision intervient après que le défenseur a été accusé d'être impliqué dans l'affaire n°1056 ouverte en 2020. Le défenseur des droits humains est accusé d'avoir «rejoint une organisation illégale» et de «financement du terrorisme». C'est la troisième fois qu'il est accusé d'avoir rejoint une «organisation illégale». Le jour-même, Abdelrahman Tarek a entamé une grève de la faim illimitée pour protester contre la décision du procureur général. Le défenseur des droits humains est détenu depuis le 10 septembre 2019 bien que le tribunal pénal du Caire ait ordonné sa libération conditionnelle en septembre 2020.

Download the Urgent Appeal

Abdelrahman Tarek travaille avec le Centre Al-Nedal pour les droits et libertés et se concentre sur la défense du droit à la liberté d'expression en Égypte, et la défense des droits des prisonniers, en particulier dans les cas de disparitions forcées.

Le 22 septembre 2020, le tribunal pénal du Caire a ordonné la libération conditionnelle d'Abdelrahman Tarek, mais l'ordonnance de mise en liberté n'a jamais été exécutée. Le 3 décembre 2020, après plus de 70 jours de détention, le procureur de la République a accusé Abdelrahman Tarek d'être impliqué dans l'affaire n°1056 ouverte en 2020, sur la création présumée et le financement d'une organisation terroriste. L'affaire récemment ouverte ne précise pas le nom de «l'organisation illégale» et ne fournit aucune des preuves utilisées pour ouvrir ce dossier. Dans le cadre de cette affaire, le défenseur des droits humains est accusé d'avoir «rejoint une organisation illégale» et de «financement du terrorisme». Le 3 décembre, le procureur de l’État a ordonné la détention préventive d’Abdelrahman Tarek pour 15 jours. Il n'a qu'un accès limité à son avocat et sa famille n'a aucun droit de visite.

Le 10 septembre 2019, le défenseur des droits humains a été arrêté par les forces de sécurité égyptiennes lors de sa session quotidienne d'observation judiciaire au poste de police Qasr Al-Neil au Caire. Le procureur l'a accusé d'avoir rejoint un groupe considéré comme illégal par l'État et d'avoir publié des fausses informations sur la situation politique et économique en Égypte dans le but de trouble de l'ordre public. Selon ses collègues, Abdelrahman Tarek a fait l'objet de mauvais traitements et de torture pendant sa détention, notamment de décharges électriques. Le 10 mars 2020, le tribunal pénal du Caire avait ordonné sa libération conditionnelle mais le défenseur n'a jamais été libéré. Le 30 avril 2020, le procureur général du Caire a ordonné son placement en détention préventive pendant 15 jours, après l'avoir de nouveau accusé d'avoir «rejoint un groupe illégal», de «diffamation» et «d’utilisation malveillante des réseaux sociaux».

Abdelrahman Tarek est souvent harcelé par les autorités égyptiennes à cause de son travail en faveur des droits humains. En 2012, il a été accusé d'avoir organisé une manifestation pacifique sans autorisation, puis placé en détention pendant cinq mois. En janvier 2015, Abdelrahman Tarek a été détenu pendant quatre ans en vertu des mêmes accusations. Selon ses collègues, le défenseur des droits humains a été torturé et maltraité pendant sa détention et a été fréquemment placé à l'isolement. Le défenseur des droits humains a été libéré sous condition en décembre 2018, à la condition qu'il se présente 12 heures chaque soir dans un poste de police local.

Front Line Defenders est profondément préoccupée par les nouvelles charges retenues contre Abdelrahman Tarek car elle estime que le défenseur des droits humains est détenu uniquement en raison de ses activités pacifiques et légitimes en faveur des droits humains.

 

5 Mai 2020
AbdelrahmanTarek placé en détention préventive

Le 30 avril 2020, le parquet du Caire a ordonné que le défenseur des droits humains Abdelrahman Tarek soit placé en détention préventive pendant 15 jours, le temps d'une enquête; il est accusé d'avoir "rejoint un groupe illégal", de "diffamation" et d'"utilisation abusive des réseaux sociaux". Le 10 mars 2020, un juge lui avait accordé une libération assortie de mesures conservatoires, mais il n'a jamais été libéré de prison. Il est détenu arbitrairement depuis septembre 2019.

15 Mars 2020
Abdelrahman Tarek libéré sous contrôle judiciaire

Le 10 mars 2020, la cour pénale du Caire a ordonné la libération du défenseur des droits humains Abdelrahman Tarek sous contrôle judiciaire. Il doit désormais se présenter au poste de police à intervalle régulier.

Abdelrahman Tarek était arbitrairement détenu depuis septembre 2019. Pendant sa détention il a été torturé et maltraité.

13 Septembre 2019
Détention et torture du défenseur des droits humains Abdelrahman Tarek

Le 10 septembre 2019, les forces égyptiennes de sécurité ont arbitrairement arrêté le défenseur des droits humains Abdelrahman Tarek lors de sa séance quotidienne de contrôle judiciaire au poste de police de Qasr Al-Nile au Caire. Abdelrahman Tarek a été maltraité et torturé pendant sa détention.

Download Urgent Appeal

Abdelrahman Tarek est défenseur des droits humains ; il travaille pour l'Al-Nedal Centre for Rights and Freedoms. Il défend notamment le droit à la liberté d'expression en Égypte, et les droits des prisonniers, notamment dans les affaires de disparitions forcées.

Abdelrahman Tarek est sous contrôle judiciaire depuis décembre 2018 et il est tenu de se présenter tous les soirs au commissariat de Qasr Al-Nile, où il passe 12 heures entre 18h30 et 6h30. Le 10 septembre, il a disparu alors qu'il se trouvait au poste de police et il est réapparu un jour plus tard, au Parquet suprême chargé de la sécurité de l'État, qui a ordonné sa détention pendant 15 jours dans l'attente d'un complément d'enquête. Depuis, il est détenu au poste de police d'Al-Shoroq au Caire. Il a ensuite été transféré dans la prison Tora le 14 septembre 2019. Abdelrahman Tarek est accusé d'avoir rejoint des groupes jugés illégaux par l'État et d'avoir publié de fausses informations sur la situation politique et économique en Égypte dans le but de troubler l'ordre public. Après son arrestation, Abdelrahman Tarek a été soumis à des décharges électriques et s'est vu refuser les visites de sa famille.

Abdelrahman Tarek a déjà été fréquemment harcelé, détenu et maltraité par les autorités égyptiennes. En 2012, il a été accusé d'avoir organisé des manifestations sans autorisation et a passé cinq mois en détention. En janvier 2015, il a été détenu pendant quatre ans pour les mêmes accusation ; pendant sa détention, il a souvent été torturé et soumis à des mesures "disciplinaires" le contraignant à passer sept jours à l'isolement. Abdelrahman Tarek a été libéré sous condition en décembre 2018, mais devait se présenter 12 heures chaque soir au poste de police local. Abdelrahman Tarek continue de souffrir de graves effets psychologiques du fait de son traitement par la police égyptienne.

Front Line Defenders est extrêmement préoccupée par l'arrestation arbitraire, la détention, la torture et les mauvais traitements infligés au défenseur Abdelrahman Tarek. Front Line Defenders pense que la détention arbitraire est uniquement motivée par le travail pacifique d'Abdelrahman Tarek en faveur des droits humains en Égypte.