Détention arbitraire et mauvais traitements de la défenseuse des droits humains Eman Al-Helw
Le 14 septembre 2020, la cour d’assise du Caire a libéré la défenseuse des droits humains Eman Al-Helw sous contrôle judiciaire. Eman Al-Helw était placée en détention préventive depuis le 28 février 2018,
Le 4 décembre 2019, le parquet a fait appel avec succès de la décision du tribunal pénal du Caire contre la libération de la défenseuse des droits humains Eman Al-Helw. Elle a été placée en détention préventive pour 45 jours supplémentaires.
Le 3 septembre 2019, la cour d'assise du Caire a renouvelé la détention de la défenseuse des droits humains Eman Al-Helw pour 45 jours de plus. Eman Al-Helw est détenue au poste de police d'Abdeen depuis le 28 février 2019, à cause d'un message posté sur Facebook dans lequel elle appelait à manifester et dans lequel elle critiquait la réponse du gouvernement concernant l'accident de la gare ferroviaire de Ramsès le 27 février 2019, où 25 personnes ont perdu la vie.
Eman Al-Helw est actrice et défenseuse des droits humains ; elle sensibilise le public et promeut les droits des personnes trans en Égypte, par le biais d'ateliers et sur les réseaux sociaux.
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- À propos de
- 23 Septembre 2020 : Libération de la défenseuse des droits humains Eman Al-Helw
- 13 Décembre 2019 : Eman Al-Helw renvoyée en détention préventive un jour après l'ordre de libération
- 4 Septembre 2019 : Détention arbitraire et mauvais traitements de la défenseuse des droits humains Eman Al-Helw
Le 14 septembre 2020, la cour d’assise du Caire a libéré la défenseuse des droits humains Eman Al-Helw sous contrôle judiciaire. Eman Al-Helw était placée en détention préventive depuis le 28 février 2018, à cause d’un message posté sur Facebook dans lequel elle critiquait le gouvernement égyptien. La défenseuse a dépassé de près de sept mois le délai maximum de deux ans en détention préventive, et elle aurait été victime de mauvais traitements répétés de la part des autorités pénitentiaires.
Le 4 décembre 2019, le parquet a fait appel avec succès de la décision du tribunal pénal du Caire de libérer la défenseuse des droits humains Eman Al-Helw. Elle a été remise en détention préventive pour 45 jours supplémentaires. Le tribunal pénal du Caire avait initialement accordé la libération d'Eman Al-Helw le 3 décembre 2019, assortie de mesures de précaution.
Le 3 septembre 2019, la cour d'assise du Caire a renouvelé la détention de la défenseuse des droits humains Eman Al-Helw pour 45 jours de plus. Eman Al-Helw est détenue au poste de police d'Abdeen depuis le 28 février 2019, à cause d'un message posté sur Facebook dans lequel elle appelait à manifester et dans lequel elle critiquait la réponse du gouvernement concernant l'accident de la gare ferroviaire de Ramsès le 27 février 2019, où 25 personnes ont perdu la vie.
Eman Al-Helw est actrice et défenseuse des droits humains ; elle sensibilise le public et promeut les droits des personnes trans en Égypte, par le biais d'ateliers et sur les réseaux sociaux.
Le 28 février 2019, Eman Al-Helw a été arrêtée et a disparu de force pendant les quatre premiers jours de sa détention. Le 4 mars 2019, Eman Al-Helw a été traduite devant le tribunal pour la sûreté de l'État au Caire, où sa détention a été renouvelée pour 15 jours de plus. Eman Al-Helw est actuellement en détention préventive, qui est renouvelée tous les 45 jours. La défenseuse est sous le coup de plusieurs accusations, notamment "avoir rejoint une organisation terroriste" et de "mauvaise utilisation des réseaux sociaux".
Eman Al-Helw est victime de mauvais traitements depuis qu'elle est détenue ; le 18 mars 2019, elle a été contrainte de subir un examen médical externe complet. Cet examen a été effectué à l'hôpital général et comprenait un examen forcé de ses parties génitales. La défenseuse est détenue dans un poste de police, dans des conditions désastreuses, depuis le 4 mars 2019. Elle est détenue dans une cellule souterraine, sans lumière naturelle ni air frais, avec plus de 60 autres détenues. Elle n'est pas autorisée à recevoir de visite de sa famille ou de son avocat.
Bien que la défenseuse souffre d'une grave dépression en raison de sa situation difficile, Eman Al-Helw ne reçoit aucune aide psychologique. Lors de la dernière audience du 3 septembre 2019, son avocat a demandé au juge de rencontrer Eman Al-Helw et d'évaluer son état psychologique, mais le juge a refusé de la voir.
Front Line Defenders est vivement préoccupée par le maintien en détention arbitraire et les mauvais traitements d'Eman Al-Helw, car cela semble être une tentative visant à la réduire au silence lorsqu'elle revendique la fin de l'impunité dans le cadre de l'accident de train de la gare de Ramsès.