Arrestation arbitraire et confiscation du passeport de Dinh Thao
Le 15 novembre 2019, à 9h30, la défenseuse des droits humains Dinh Thao a été brièvement arrêtée à l'aéroport international Noi Bai à Hanoï. Elle venait juste d'atterrir au Vietnam après près de quatre ans dans plusieurs pays du monde à se consacrer au renforcement des capacités et au plaidoyer en faveur de la protection des droits humains au Vietnam.
Dinh Thao est médecin de profession, mais a commencé son travail en faveur des droits humains en 2015 pour protester contre un projet d'abattage d'arbres à Hanoï. Elle a ensuite participé à de nombreuses actions en faveur de la démocratie et des droits, notamment en organisant des manifestations publiques pour défendre les questions environnementales et en soutenant les victimes de brutalités policières et de condamnations injustifiées à la peine capitale. Dinh Thao a également activement dénoncé les violations des droits humains au Vietnam, y compris devant le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, le Parlement, la Commission et le Conseil européen.
Le 15 novembre 2019, à 9h30, la défenseuse des droits humains Dinh Thao a été brièvement arrêtée à l'aéroport international Noi Bai à Hanoï. Elle venait juste d'atterrir au Vietnam après près de quatre ans dans plusieurs pays du monde à se consacrer au renforcement des capacités et au plaidoyer en faveur de la protection des droits humains au Vietnam.
Dinh Thao est médecin de profession, mais a commencé son travail en faveur des droits humains en 2015 pour protester contre un projet d'abattage d'arbres à Hanoï. Elle a ensuite participé à de nombreuses actions en faveur de la démocratie et des droits, notamment en organisant des manifestations publiques pour défendre les questions environnementales et en soutenant les victimes de brutalités policières et de condamnations injustifiées à la peine capitale. Dinh Thao a également activement dénoncé les violations des droits humains au Vietnam, y compris devant le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, le Parlement, la Commission et le Conseil européen.
Le 15 novembre 2019, Dinh Thao s'est envolée de Bangkok à destination d'Hanoï, après avoir passé près de quatre ans à travailler à l'étranger pour la défense des droits humains au Vietnam. À son arrivée à l'aéroport, elle a été arrêtée et interrogée par un groupe de dix agents de sécurité. Pendant sa détention, elle n’a pas été autorisée à contacter sa famille ou son avocat. La défenseuse des droits humains a été libérée le même jour mais son passeport a été confisqué. Les autorités vietnamiennes punissent régulièrement les défenseur-ses des droits humains récemment rentrés dans leur pays en les soumettant à une interdiction de facto de voyager par le biais de la confiscation de leurs passeports.
Din Thao a déjà été prise pour cible à cause de son travail pacifique en faveur des droits humains. En avril 2015, elle a été arrêtée pour avoir participé à une série de manifestations contre le projet d'abattage d'arbres mené par les autorités d' Hanoï, qui avait abouti à l'abattage de plus de 6700 arbres. Le travail de Dinh Thao en tant que défenseuse des droits humains au Vietnam est reconnu au niveau international, ce qui lui a permis de prendre la parole devant la Commission des droits de l’homme de l'ONU à Genève et lors de plusieurs autres plateformes.
Front Line Defenders condamne la confiscation du passeport de Dinh Thao et est profondément préoccupée par le harcèlement de la défenseuse des droits humains. Front Line Defenders pense qu'elle est prise pour cible uniquement à cause de son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.