Détention arbitraire d'Abdulhakim Al Fadhli
Le 8 avril 2021, la Cour de cassation a rejeté la demande d'appel du parquet contre la décision du tribunal correctionnel de s'abstenir de prononcer une sanction en relation avec les accusations de "mauvaise utilisation du téléphone" et de "manifestation" contre les défenseurs des droits humains Abdullah Al-Fadhli et Abdulhakim Al-Fadhli.
Le 28 janvier 2020, Abdulhakim Al-Fadhli a été libéré de prison. Le tribunal pénal du Koweït a abandonné certaines des charges retenues contre lui et a décidé de s'abstenir de prononcer une peine pour les autres charges. Le défenseur des droits humains été libéré après avoir payé une caution.
Le 12 novembre 2019, la cour pénale du Koweït a reporté l'audience du procès d'Abdulhakim Al-Fadhli pour la quatrième fois. Elle est désormais fixée au 26 novembre 2019.
Le 15 octobre 2019, la cour pénale du Koweït a reporté l'audience du procès d'Abdulhakim Al-Fadhli pour la troisième fois.
Le 17 septembre 2019, la cour pénale du Koweït a reporté l'audience du défenseur des droits humains Abdulhakim Al-Fadhli pour la seconde fois. Elle est désormais fixée au 15 octobre 2019.
Le 10 septembre 2019, la cour pénale du Koweït a reprogrammée l'audience du défenseur des droits humains Abdulhakim Al-Fadhli au 17 septembre 2019.
Le 4 septembre 2019, la Cour koweïtienne pour la sûreté de l'État a refusé d'entendre l'affaire du défenseur des droits humains Abdulhakim Al-Fadhli et des autres prisonniers Bidounes. Le parquet du Koweït a renvoyé leur affaire devant la cour pénale du Koweït où la prochaine audience est fixée au 10 septembre 2019.
Le 2 septembre 2019, Abdulhakim Al-Fadhli et d'autres DDH Bidounes ont suspendu leur grève de la faim en raison de l'état de santé critique de certains d'entre eux.
Le 22 juillet 2019 le défenseur des droits humains Abdulhakim Al-Fadhli et plusieurs autres prisonniers Bidounes ont entamé une grève de la faim ouverte pour protester contre leur détention arbitraire.
Le 29 juillet 2019, le défenseur des droits humains Abdulhakim Al-Fadhli a été transféré de garde à vue vers la prison centrale koweïtienne. La prochaine audience est fixée au 16 août 2019.
Le 21 juillet 2019, le procureur public du Koweït a ordonné la détention de plusieurs défenseurs des droits des Bidounes, dont Abdulhakim Al-Fadhli, dans les locaux du Bureau pour la Sûreté de l'État. Selon d'autres défenseur-ses des droits humains, ils font l'objet de mauvais traitements à l'isolement en attendant la fin de l'enquête.
Abdulhakim Al Fadhli est un défenseur des droits humains qui promeut et défend les droits de la communauté Bidoune au Koweït, dont il fait partie. Le terme Bidoune, qui signifie «sans» en arabe, fait référence à la communauté des personnes apatrides, natives du Koweït, qui n'ont pas le droit d'obtenir de papiers officiels, et notamment des certificats de naissance, de décès et de mariage. Par conséquent, ils ont des difficultés à trouver un emploi et à accéder au système de santé, à l'éducation et aux autres services sociaux proposés aux citoyens koweïtiens. Les activistes bidounes plaident également pour la justice sociale, le droit de travailler et l'accès aux mêmes droits que tous les autres citoyens koweïtiens.
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- À propos de
- 15 Avril 2021 : La cour de cassation rejette les demandes d'appel
- 3 Février 2020 : Abdulhakim Al-Fadhli condamné à payer une amende et libéré
- 18 Octobre 2019 : Report de l'audience d'Abdulhakim Al-Fadhli
- 19 Septembre 2019 : Report de l'audience d'Abdulhakim Al-Fadhli
- 6 Septembre 2019 : Grève de la faim suspendue
- 29 Août 2019 : Abdulhakim Al-Fadhli entame une grève de la faim ouverte
- 8 Août 2019 : Abdulhakim Al-Fadhli transféré dans la prison centrale koweïtienne à l'approche de son audience au tribunal
- 22 Juillet 2019 : Détention arbitraire et allégations de mauvais traitements contre des défenseurs des droits des minorités
Le 8 avril 2021, la Cour de cassation a rejeté la demande d'appel du parquet contre la décision du tribunal correctionnel de s'abstenir de prononcer une sanction en relation avec les accusations de "mauvaise utilisation du téléphone" et de "manifestation" contre les défenseurs des droits humains Abdullah Al-Fadhli et Abdulhakim Al-Fadhli. La cour a rejeté la demande d'appel car elle a été soumise après le délai.
La Cour de cassation a également rejeté l'appel d'Abdullah Al-Fadhli et Abdulhakim Al-Fadhli contre la décision rendue le 28 janvier 2020 les condamnant à une amende de 1000 dinars (environ 3000 euros).
Abdullah Al-Fadhli et Abdulhakim Al-Fadhli avaient été arrêtés le 12 juillet 2019, après avoir participé à des manifestations appelant à la justice pour la communauté bidoune. Les défenseurs des droits humains ont été détenus pendant plus de six mois.
Le 28 janvier 2020, le tribunal pénal du Koweït a abandonné toutes les charges retenues contre le défenseur des droits humains Abdullah Al-Fadhli et il a été libéré de prison. Il a été condamné à une amende de 1000 dinars koweïtiens (environ 3000 euros) pour avoir participé à une manifestation pacifique revendiquant les droits du peuple bidoune. Toutes les autres accusations qui pesaient contre lui ont été abandonnées.
Abdulhakim Al-Fadhli était détenu depuis plus de six mois, son audience ayant été reportée à plusieurs reprises depuis juillet 2019.
Mise à jour : Le 12 novembre 2019, la cour pénale du Koweït a reporté l'audience du procès d'Abdulhakim Al-Fadhli pour la quatrième fois. Elle est désormais fixée au 26 novembre 2019.
Le 15 octobre 2019, la cour pénale du Koweït a reporté l'audience du procès d'Abdulhakim Al-Fadhli pour la troisième fois. Elle est désormais fixée au 12 novembre 2019.
Le 17 septembre 2019, la cour pénale du Koweït a reporté l'audience du défenseur des droits humains Abdulhakim Al-Fadhli pour la seconde fois. Elle est désormais fixée au 15 octobre 2019. Abdulhakim Al-Fadhli est détenu depuis le 12 juillet 2019, depuis qu'il a appelé à manifester pour les droits de la minorité Bidoune au Koweït.
Mise à jour - Le 10 septembre 2019, la cour pénale du Koweït a reprogrammée l'audience du défenseur des droits humains Abdulhakim Al-Fadhli au 17 septembre 2019.
Le 4 septembre 2019, la Cour koweïtienne pour la sûreté de l'État a refusé d'entendre l'affaire du défenseur des droits humains Abdulhakim Al-Fadhli et des autres prisonniers Bidounes. Le parquet du Koweït a renvoyé leur affaire devant la cour pénale du Koweït, où la prochaine audience est fixée au 10 septembre 2019.
Le 2 septembre 2019, Abdulhakim Al-Fadhli et d'autres DDH Bidounes ont suspendu leur grève de la faim en raison de l'état de santé critique de certains d'entre eux.
Le 22 juillet 2019 le défenseur des droits humains Abdulhakim Al-Fadhli et plusieurs autres prisonniers Bidounes ont entamé une grève de la faim ouverte pour protester contre leur détention arbitraire.
Le 29 juillet 2019, le défenseur des droits humains Abdulhakim Al-Fadhli a été transféré de garde à vue vers la prison centrale koweïtienne. La prochaine audience est fixée au 16 août 2019.
Le 21 juillet 2019, le procureur public du Koweït a ordonné la détention de plusieurs défenseurs des droits des Bidounes, dont Abdulhakim Al-Fadhli, dans les locaux du Bureau pour la Sûreté de l'État. Selon d'autres défenseur-ses des droits humains, ils font l'objet de mauvais traitements à l'isolement en attendant la fin de l'enquête.
Abdulhakim Al Fadhli est un défenseur des droits humains qui promeut et défend les droits de la communauté Bidoune au Koweït, dont il fait partie. Le terme Bidoune, qui signifie «sans» en arabe, fait référence à la communauté des personnes apatrides, natives du Koweït, qui n'ont pas le droit d'obtenir de papiers officiels, et notamment des certificats de naissance, de décès et de mariage. Par conséquent, ils ont des difficultés à trouver un emploi et à accéder au système de santé, à l'éducation et aux autres services sociaux proposés aux citoyens koweïtiens. Les activistes bidounes plaident également pour la justice sociale, le droit de travailler et l'accès aux mêmes droits que tous les autres citoyens koweïtiens.
Le 12 juillet 2019, le défenseur des droits humains Abdulhakim Al-Fadhli a été arbitrairement arrêté chez lui par des membres des forces de sécurité koweïtiennes. L'arrestation a eu lieu dans le cadre d'une vague de répression contre les défenseurs des droits des minorités dans le pays, au cours de laquelle au moins une douzaine de défenseurs des droits humains ont été arrêtés, dont Ahmed Al-Onan, Awad Al-Onan, Mutaib Al-Onan, Abdullah Al-Fadhli, Yousef Al-Osmi, Ahmed Al-Anzi, Yousif Al-Bashig, Nawaf Al-Bader, Jarallah Al-Fadhli et Hamid Jamil. Tous les défenseurs des droits humains sont placés à l'isolement sans contact avec leurs avocats ou leur famille. Ils n'ont été autorisés à contacter leurs avocats que pendant les interrogatoires.
Le 12 juillet vers 18h30, des agents des forces de sécurité koweïtiennes en civil ont encerclé le domicile d'Abdulhakim Al-Fadhli, qui s'est rendu lui-même afin d'empêcher les agents d'entrer chez lui et de terroriser ses parents et ses proches. Les forces de sécurité ont toutefois pénétré chez lui, menaçant et agressant ses sœurs et sa mère qui ne portaient pas leur foulard à ce moment-là.
Les forces de sécurité ont entravé le père d'Abdulhakim Al-Fadhli qui leur avait demandé d'attendre que sa femme et ses filles se couvrent la tête, ainsi qu'à voir un mandat de perquisition. Les agents de sécurité ont confisqué les téléphones de tous les membres de la famille et les ont aussi agressés physiquement. Ils ont insulté ses sœurs et ont menacé de les arrêter. Les agents de sécurité ont quitté les lieux vers 19h30 et ont arrêté le jeune frère d'Abdulhakim Al-Fadhli pendant six heures, avant de le libérer vers 2h le lendemain matin en bordure de Koweït City.
Le 18 juillet 2019 le père d'Abdulhakim Al-Fadhli a porté plainte devant le parquet contre le Bureau pour la Sûreté de l'État, pour violation de domicile avec violence et harcèlement de sa famille alors que son fils s'était rendu pacifiquement. La famille avait déjà tenté de porter plainte au poste d'Al Jaberya, un quartier de la capitale, mais le chef du commissariat l'avait rejetée.
Selon la famille du défenseur et ses collègues militants, le Département général d'investigation criminelle et le Bureau pour la Sûreté de l'État a coordonné l'arrestation de plusieurs défenseurs des droits de la minorité bidoune, après un appel à manifester en faveur des droits des Bidounes le 12 juillet 2019. Tous les défenseurs arrêtés sont en garde à vue dans les locaux de la Sûreté de l'État, y compris Abdulhakim Al-Fadhli qui a été conduit au parquet le 15 juillet, où il a appris qu'il est sous le coup de 10 chefs d'accusations, dont "complot contre l'État", "atteinte à la réputation de l'État", "mauvais usage d'un téléphone" et "appel à manifester". Son interrogatoire a duré toute la nuit, de 21h30 le 16 juillet jusqu'au lendemain matin.
Les défenseurs des droits humains ont dit à leurs avocats avoir été victimes de mauvais traitements, car ils n'ont pas pu faire la distinction entre le jour et la nuit dans leur cellule, assorti d'un long processus d'interrogatoire. Le procureur public a rejeté la demande des défenseurs d'être transférés dans la prison centrale.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par les actions des autorités koweïtiennes contre Abdulhakim Al-Fadhli et les autres défenseur-ses des droits des Bidounes, et condamne leur détention arbitraire, ainsi que l'agression violente de la famille d'Abdulhakim Al-Fadhli. Il semble que ces actes de harcèlement soient uniquement liés à leur travail pacifique et légitime pour la promotion et la protection des personnes apatrides au Koweït qui revendiquent la justice sociale et l'égalité des droits.