Acquittement d'Issa Amro
Le 7 avril 2021, le tribunal d'Hébron a abandonné les charges qui pesaient contre le défenseur des droits humains Issa Amro.
Le 22 mars 2021, le tribunal militaire d'Ofer a condamné le défenseur des droits humains Issa Amro à trois mois de prison avec sursis, assortis de deux ans de probation et d'une amende de 3500 NIS (environ 900 euros).
Le 26 janvier 2021, le tribunal militaire d'Ofer a reconnu le défenseur des droits humains Issa Amro coupable de six chefs d'accusation.
Le 10 août 2019, plusieurs défenseur-ses des droits humains ont été arbitrairement arrêtés et maltraités à Hébron ; Issa Amro a été arrêté alors qu'il franchissait le poste de contrôle 56 pour rentrer chez lui.
Issa Amro est défenseur des droits humains et membre fondateur de nombreuses organisations non violentes à Hébron, qui œuvrent pacifiquement pour protéger les droits humains bafoués par l'occupation israélienne en Cisjordanie. Parmi ces organisations, on trouve la branche d'Hébron de l'Arab Non-Violence Network, Youth Against Settlements et Hebron Defenders.
Le 7 avril 2021, le tribunal d'Hébron a abandonné les charges qui pesaient contre le défenseur des droits humains Issa Amro.
Le 7 septembre 2017, le parquet avait accusé Issa Amro d '« incitation au conflit » et de « publication de matériel mettant en danger l'intégrité de l'ordre public de l'État ». Les accusations avaient été portées contre lui en relation avec une publication sur Facebook, dans laquelle il critiquait l'arrestation d'un journaliste en Cisjordanie par les autorités palestiniennes.
Le 22 mars 2021, le tribunal militaire d'Ofer a condamné le défenseur des droits humains Issa Amro à trois mois de prison avec sursis, assortis de deux ans de probation et d'une amende de 3500 NIS (environ 900 euros). Il risque d'être emprisonné s'il participe à des manifestations pacifiques pendant sa période de probation. Issa Amro a été reconnu coupable de six chefs d'accusation: trois accusations de «participation à des manifestations non autorisées», deux accusations d '«entrave aux forces de sécurité» et une accusation d' «agression» pour avoir prétendument poussé un garde de la colonie.
Le 26 janvier 2021, le tribunal militaire d'Ofer a reconnu le défenseur des droits humains Issa Amro coupable de six chefs d'accusation: trois accusations de "participation à des manifestations sans autorisation", deux accusations "d'obstruction aux forces de sécurité'' et une accusation "d'agression" pour avoir poussé un garde de la colonie. Le 8 février 2021, le procureur général a demandé au tribunal de prononcer une condamnation avec sursis pour chacune de ces infractions, ainsi qu'une amendemais il n'a pas précisé pour quelle charge. Le juge n'a pas encore rendu son verdict.
Le 10 août 2019, plusieurs défenseur-ses des droits humains ont été arbitrairement arrêtés et maltraités à Hébron ; Issa Amro a été arrêté alors qu'il franchissait le poste de contrôle 56 pour rentrer chez lui.
Issa Amro est défenseur des droits humains et membre fondateur de nombreuses organisations non violentes à Hébron, qui œuvrent pacifiquement pour protéger les droits humains bafoués par l'occupation israélienne en Cisjordanie. Parmi ces organisations, on trouve la branche d'Hébron de l'Arab Non-Violence Network, Youth Against Settlements et Hebron Defenders.
Dans l'après-midi du 10 août 2019, Issa Amro est passé par le poste de contrôle 56 pour rentrer chez lui. Le poste de contrôle mène à la rue Al-Shuhada et sépare le reste de la ville dirigé par l'Autorité palestinienne de la zone contrôlée par Israël. Les Palestiniens peuvent accéder à la rue Al-Shuhada uniquement sous certaines conditions. Issa Amro est autorisé à emprunter la rue car il vit dans la zone. Des soldats israéliens l'ont interrogé au poste de contrôle avant qu'un commandant de l'armée ordonne son arrestation. Des soldats israéliens ont menotté et frappé Issa Amro avec violence et l'ont fait monter de force dans une jeep de l'armée les yeux bandés. Il a alors été conduit dans la base militaire de la rue Al-Shuhada. En chemin, les soldats l'ont pris en photo. Issa Amro souffrait d'une précédente blessure qui a été aggravée par son arrestation violente. Un auxiliaire médical a été appelé car il avait besoin d'une de soins. Bien que l'auxiliaire médical lui ait conseillé de voir un médecin, aucun médecin n'a été appelé. Après deux heures de détention, Issa Amro a été reconduit au poste de contrôle 56, où il a été laissé les yeux bandés et menotté. Aucune raison ne lui a été donnée pour justifier son arrestation.
Issa Amro a déjà été arrêté plusieurs fois et ils est la cible d'acharnement judiciaire à cause de son travail en faveur des droits humains. Il est actuellement sous le coup de 16 chefs d'accusation devant un tribunal militaire israélien, notamment "participation à une marche non autorisée", "agression d'un soldat" et "incitation". La prochaine audience a été fixée au 22 septembre 2019. Il est également sous le coup de trois chefs d'accusation devant un tribunal palestinien et la prochaine audience aura lieu le 11 septembre 2019.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par le harcèlement continu contre les défenseur-ses des droits humains à Hébron par les forces israéliennes, dans le contexte de tensions dans la zone de la rue Al Shuhada. Front Line Defenders condamne l'arrestation arbitraire et l'acharnement judiciaire contre le défenseur des droits humains Issa Amro, car il semble que cela soit uniquement lié à son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.
