Arash Sadeghi condamné à cinq ans de prison à cause de son travail de plaidoyer dans le cadre des manifestations qui secouent l’Iran actuellement
Le 26 janvier 2023, l’avocat d’Arash Sadeghi a annoncé que la Banche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran avait condamné le défenseur des droits humains à cinq ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et à sept mois de prison pour avoir produit « de la propagande contre l’État ». Selon ce verdict, le défenseur a en outre été condamné, par contumace, à une interdiction de voyager de deux ans, et à une interdiction de deux ans de vivre à Téhéran et dans les provinces du nord.
Arash Sadeghi est défenseur des droits humains et milite contre la peine de mort ; il documente les violations des droits humains, notamment celles perpétrées dans les prisons iraniennes. Il couvre sans relâche les violations commises par les autorités contre les défenseur⸱ses des droits humains y compris la torture, les mauvais traitements et le refus d’accès à un avocat. Plus récemment, il s’est engagé contre les cas de peine de mort infligée aux manifestants, dont le droit à l’application régulière de la loi a été bafoué lors de leur procès. Cela s’est produit dans le contexte des manifestations de masse qui secouent actuellement l’Iran depuis septembre 2022.
Le 26 janvier 2023, l’avocat d’Arash Sadeghi a annoncé que la Banche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran avait condamné le défenseur des droits humains à cinq ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et à sept mois de prison pour avoir produit « de la propagande contre l’État ». Selon ce verdict, le défenseur a en outre été condamné, par contumace, à une interdiction de voyager de deux ans, et à une interdiction de deux ans de vivre à Téhéran et dans les provinces du nord.
Arash Sadeghi est défenseur des droits humains et milite contre la peine de mort ; il documente les violations des droits humains, notamment celles perpétrées dans les prisons iraniennes. Il couvre sans relâche les violations commises par les autorités contre les défenseur⸱ses des droits humains y compris la torture, les mauvais traitements et le refus d’accès à un avocat. Plus récemment, il s’est engagé contre les cas de peine de mort infligée aux manifestants, dont le droit à l’application régulière de la loi a été bafoué lors de leur procès. Cela s’est produit dans le contexte des manifestations de masse qui secouent actuellement l’Iran depuis septembre 2022.
Le 21 janvier 2023, Arash Sadeghi a été libéré sous caution de la prison d’Evin après avoir été arrêté le 10 octobre 2022, dans le contexte des manifestations qui se déroulent actuellement en Iran. Le 26 janvier, son avocat a annoncé que la Banche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran avait condamné Arash Sadeghi par contumace à cinq ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et à sept mois de prison pour « propagande contre l’État ». Il a également été condamné à deux ans d’interdiction de voyager, deux ans d’interdiction de vivre à Téhéran et dans les provinces du Nord, et deux ans d’interdiction d’appartenir à un groupe politique ou social. Des appareils électroniques, trouvés chez lui au moment de son arrestation, ont également été confisqués. Selon l’article 134 du Code pénal islamique, lorsque plusieurs délits sont commis, le coupable doit purger la peine la plus sévère. Dans ce cas-là, le défenseur purgera cinq ans de prison.
Le défenseur a été transféré dans différents centres de détention à plusieurs reprises au cours de sa détention. Pendant cette période, qui dépasse maintenant les 70 jours, Arash Sadeghi s’est vu refuser l’accès à son avocat, ainsi qu’à des médicaments essentiels et urgents. Le 19 décembre 2022, il a été transféré de la prison d’Evin vers la prison du Grand Téhéran, puis de nouveau dans le quartier 4 d’Evin, après avoir signalé l’exécution imminente d’un manifestant le 12 décembre 2022. Le défenseur souffre de chondrosarcome, une forme rare de cancer des os. Ce cancer lui a été diagnostiqué en 2018, alors qu’il était en détention.
Ce n’est pas la première fois qu’Arash Sadeghi est pris pour cible à cause de son travail. Le 1er mai 2021, Arash Sadeghi a été libéré de la prison de Rajaie Shahr après avoir purgé sept ans et six mois pour avoir « formé un groupe dans le but de perturber la sécurité nationale », pour avoir « insulté le chef suprême » et « insulté les principes sacrés de l’islam ». Le défenseur a été reconnu coupable de plusieurs chefs d’accusation, dans deux affaires distinctes, et condamné à purger différentes peines de quinze ans de prison.
Front Line Defenders est préoccupée par l’ampleur et la gravité des violations continues contre les défenseur⸱ses des droits humains en Iran dans le contexte des manifestations qui ont commencé le 18 septembre 2022. Des centaines de défenseur⸱ses des droits humains ont été arrêtés, inculpés et condamnés à de lourdes peines de prison en dehors de toutes procédures équitables. Front Line Defenders est particulièrement préoccupée par les violations du droit international relatif aux droits humains concernant le traitement des défenseur⸱ses des droits humains détenus en Iran. Le gouvernement iranien devrait être tenu responsable des attaques contre les défenseur⸱ses des droits humains qui sont incarcérés en raison de leur travail légitime et pacifique en faveur des droits humains en Iran.
