Arrestation d'Amissi Hakizimana
Amissi Hakizimana a été libéré le 4 juillet 2018 après sept jours de détention au secret par la police de Bujumbura.
Amissi Hakizimana est premier secrétaire du syndicat des travailleurs de la SOBUGEA, qui rassemble les employés de SOBUGEA, Société Burundaise de gestion des entrepôts et assistance des avions en escale à l’aéroport de Bujumbura, l'entreprise nationale qui propose des services de cargo et de manutention à l'aéroport.
Amissi Hakizimana a été libéré le 4 juillet 2018 après sept jours de détention au secret par la police de Bujumbura.
Le 29 juin 2018, des policiers armés ont repéré Amissi Hakizimana dans le quartier de Cibitoke à Bujumbura, où le syndicaliste se cachait suite à plusieurs actes d'intimidation dont il a été la cible, dont des appels téléphoniques menaçants de la part de personnes affirmant travailler pour les services de renseignements. Le défenseur des droits humains a été mis de force dans un véhicule de police et conduit dans un lieu qui n'a pas été révélé à sa famille ni à ses collègues.
Le 29 juin 2018, le syndicaliste Amissi Hakizimana a été arrêté à Bujumbura et conduit vers une destination inconnue par des policiers armés.
Amissi Hakizimana est premier secrétaire du syndicat des travailleurs de SOBUGEA, qui rassemble les employés de SOBUGEA, Société Burundaise de gestion des entrepôts et assistance des avions en escale à l’aéroport de Bujumbura, l'entreprise nationale qui propose des services de cargo et de manutention à l'aéroport.
Le 29 juin 2018, des policiers armés ont retrouvé Amissi Hakizimana à Cibitoke, un quartier de Bujumbura, où le syndicaliste s'est caché après une série d'actes d'intimidation, notamment des appels téléphoniques de personnes affirmant travailler pour les services de renseignements. Les policiers l'ont forcé à monter dans leur véhicule et l'ont conduit vers une destination qui n'a pas été révélée à sa famille ou ses collègues.
Amissi Hakizimana a récemment été suspendu par le directeur de la SOBUGEA, apparemment à cause de ses activités syndicales. Sa famille et ses collègues craignent qu'il soit victime de torture tant qu'il est détenu au secret.
Front Line Defenders est profondément préoccupée par le bien-être d'Amissi Hakizimana et pense qu'il est pris pour cible uniquement pour avoir défendu le droit du travail dans le pays.