Adilur Rahman Khan expulsé vers le Bagladesh
Le 20 juillet 2017, le défenseur des droits humains bangladais Adilur Rahman Khan a été arrêté à son arrivée à l'aéroport international de Kuala Lumpur, alors qu'il souhaitait entrer en Malaisie pour assister à une conférence sur "l'abolition de la peine de mort en Malaisie et en Asie-Pacifique." Il a été détenu dans l'aéroport pendant plus d'une journée et n'a pas été autorisé à voir un avocat. Aucune raison n'a été donnée pour justifier cette détention. Il a été contraint d'embarquer à bord d'un vol pour le Bangladesh dans la soirée.
Adilur Rahman Khan est un éminent avocat en droits humains et le secrétaire d'Odhikar, une organisation de défense des droits humains fondée en 1994 dans le but de sensibiliser à la question des droits humains et de suivre la situation au Bangladesh. Il est également vice-président du Forum-Asia, membre de l'assemblée générale de l'Organisation mondiale contre la torture - OMCT, et vice-président de la FIDH (Fédération internationale des droits de l'Homme). En 2014, Adilur Rahman Khan a été nommé parmi les finalistes du Prix Front Line Defenders pour les défenseur-ses des droits humains en danger ainsi que pour le Prix Martin Ennals.
Le 20 juillet 2017, Des agents de l'immigration ont arrêté le défenseur des droits humains bangladais Adilur Rahman Khan à son arrivée à l'aéroport international de Kuala Lumpur, alors qu'il souhaitait entrer en Malaisie pour assister à une conférence sur "l'abolition de la peine de mort en Malaisie et en Asie-Pacifique." Il a été détenu dans l'aéroport pendant plus d'une journée et n'a pas été autorisé à voir un avocat. Aucune raison n'a été donnée pour justifier cette détention. Il a été contraint d'embarquer à bord d'un vol pour le Bangladesh dans la soirée. Adilur Rahman Khan risque d'être arrêté à son retour au Bangladesh.
Adilur Rahman Khan est un éminent avocat en droits humains et le secrétaire d'Odhikar, une organisation de défense des droits humains fondée en 1994 dans le but de sensibiliser à la question des droits humains et de suivre la situation au Bangladesh. Il est également vice-président du Forum-Asia, membre de l'assemblée générale de l'Organisation mondiale contre la torture - OMCT, et vice-président de la FIDH (Fédération internationale des droits de l'Homme). En 2014, Adilur Rahman Khan a été nommé parmi les finalistes du Prix Front Line Defenders pour les défenseur-ses des droits humains en danger ainsi que pour le Prix Martin Ennals.
Le 20 juillet 2017 vers 4h, Adilur Rahman Khan a été placé en détention par des agents de l'immigration après son atterrissage à l'aéroport international de Kuala Lumpur. Il devait participer et parler à une conférence organisée par l'Anti-Death Penalty Asia Network - ADPAN (réseau contre la peine de mort en Asie), du 21 au 22 juillet 2017 à Kuala Lumpur. Adilur Rahman Khan a été détenu et interrogé pendant 16 heures à l'aéroport sans pouvoir contacter un avocat. Le défenseur a été contraint d'embarquer à bord d'un vol retour vers le Bangladesh à 20h le jour même.
Le 18 juin 2017, la défenseuse des droits humains singapourienne Han Hui Hui a été empêchée de la même façon d'entrer dans le pays alors qu'elle se rendait à l'aéroport international de Kuala Lumpur pour participer à une rencontre sur les droits humains. Après avoir été détenue pendant quatre heures et interrogée par des officiers de l'aéroport, elle a été renvoyée à Singapour. Les autorités malaisiennes ont déjà refusé à plusieurs défenseur-ses des droits humains et militant-es l'entrée sur le territoire, sans explication, ce qui vise clairement à entraver le dialogue sur les droits humains et la démocratie.
Adilur Rahman Khan est victime d'acharnement judiciaire de la part des autorités bangladaises depuis 2013, lorsque lui et Nasiruddin Elan, directeur d'Odhikar, ont été accusés d'avoir "publié des images et des informations fausses" et de "trouble du droit et de l'ordre dans le pays", en vertu de la loi controversée de 2006 sur les technologies de l'information et de la communication.
Front Line Defenders condamne l'expulsion du défenseur des droits humains Adilur Rahman Khan, qui semble uniquement motivée par son travail légitime et pacifique en faveur des droits humains en Asie.
Front Line Defenders exhorte les autorités de Malaisie à:
1. Lever immédiatement et sans condition toutes les restrictions de libre circulation qui visent Adilur Rahman Khan, et cesser toute forme de surveillance et de harcèlement contre lui car il semble que non seulement ces mesures soient liées à ses actions légitimes en faveur des droits humains, mais elles constituent aussi une violation directe de ses droits;
2. Garantir qu’en toutes circonstances, tous-tes les défenseur-ses des droits humains en Malaisie, étrangers et locaux, puissent mener à bien leurs actions légitimes en faveur des droits humains, sans craindre ni restrictions ni représailles.