Nouvelles attaques et tentatives de cambriolage contre la Central Campesina Ch’ortí Nuevo Día
Le 1er juillet 2019, l'un des membres de l'organisation Central Campesina Ch'orti´ Nuevo Día a été la cible d'une agression et la façade des bureaux de l'organisation a été endommagée. Ces attaques seraient liées à un projet minier contre lequel l'organisation résiste pacifiquement depuis plusieurs mois. Au cour de la même semaine, il y a eu deux tentatives de cambriolage et des coups de feu ont été tirés devant les bureaux de la Resistencia.
La Central Campesina Ch’ortí Nuevo Día, CCCND, offre une aide juridique et une visibilité aux communautés autochtones Ch'orti dans la région de Chiquimula au Guatemala. Les communautés soutenues par l'organisation sont menacées et victimes de violation de leurs droits en raison de la mise en œuvre de projets hydroélectriques et miniers sur leurs territoires.
Le 1er juillet 2019, l'un des membres de l'organisation Central Campesina Ch'orti´ Nuevo Día a été la cible d'une agression et la façade des bureaux de l'organisation a été endommagée. Ces attaques seraient liées à un projet minier contre lequel l'organisation résiste pacifiquement depuis plusieurs mois. Au cour de la même semaine, il y a eu deux tentatives de cambriolage et des coups de feu ont été tirés devant les bureaux de la Resistencia.
La Central Campesina Ch’ortí Nuevo Día, CCCND, offre une aide juridique et une visibilité aux communautés autochtones Ch'orti dans la région de Chiquimula au Guatemala. Les communautés soutenues par l'organisation sont menacées et victimes de violation de leurs droits en raison de la mise en œuvre de projets hydroélectriques et miniers sur leurs territoires.
Le 1er juillet 2019, le prétendu propriétaire de Cantera Los Manantiales, situé à Olopa, Chiquimula, a violemment tenté de casser l'occupation que les communautés de Ch'ortí maintiennent depuis quatre mois dans le cadre d'une manifestation pacifique contre le projet minier que la société mène depuis quatre mois sans consultation préalable et en violation des conventions juridiques internationales. Lorsque des membres de la communauté l'ont interpellé, son fils et lui ont violemment répliqué et ont appelé leurs agents de sécurité personnels et d'autres personnes, qui ont tiré plusieurs fois sur le bâtiment de l'association. Pendant l'attaque, l'un des agresseurs a frappé la cheffe autochtone, Irma Mendez, lui provoquant des ecchymoses et des contusions au visage. Lors de cette violente attaque, ils ont également endommagé l'une des motos de l'organisation. Lorsque la police s'est présenté pour rassembler des preuves et recueillir les dépositions, les membres de la CCCND et le propriétaire de Cantera los Manantiales ont tenté de dialoguer et personne n'a été arrêté.
Les 25 et 20 juin 2019, il y a également eu deux tentatives d’intrusion dans les bureaux de l’organisation; des fenêtres ont été cassées, les caméras de vidéosurveillance ont été manipulées et plusieurs outils qui auraient également pu être utilisés, sans succès, ont été retrouvés autour du bureau.
En mai 2019, Front Line Defenders a fait part de ses préoccupations concernant les menaces directes et les tentatives d'intimidation perpétrées par les autorités locales et les personnes liées au projet minier Cantera de los Manantiales (INCAMIN SA) et au projet de développement du corridor Interocéanique au cours des mois précédents, à l'encontre des membres de la Central Campesina Chortí Nuevo Día. Le 2 mai 2019, un ancien membre de l'organisation a été tué dans le cadre de son travail. Les défenseur-ses des droits humains des communautés autochtones maya Ch'ortí' à Chiquimula sont la cible de campagnes de diffamation accrues et coordonnées ainsi que de menaces lorsqu'ils défendent leur droit de donner leur consentement libre, préalable et éclairé à toute activité sur leurs terres.
Front Line Defenders reste préoccupée par les attaques répétées contre la CCCND et par les tentatives d'intrusion dans les bureaux de l'organisation, qui semblent directement liées à leurs activités légitimes dans le domaine des droits humains. Front Line Defenders est aussi très inquiète concernant la criminalisation constante des défenseur-ses du droit à la terre, des droits des populations autochtones et de l'environnement qui œuvrent pour protéger leurs terres et leurs moyens de subsistance au Guatemala.
