Antécédents de l'affaire: Taher Belabes
Le 3 février 2013, M. Taher Belabes , défenseur des droits humains et coordinateur du Comité National pour la Défense des Droits des Chômeurs (CNDDC) a été condamné à un mois de prison et à une amende de 50 mille Dinars Algériens (environ 475 €), sous l'accusation d'avoir assisté à une «manifestation sans armes»; une peine contre laquelle son avocat a fait appel. Le défenseur des droits humains ne purgera pas sa peine de prison tant qu'une décision finale concernant son appel n'est pas intervenue.
Taher Belabes est un défenseur des droits humains et coordinateur du Comité National pour la Défense des Droits des Chômeurs (CNDDC).
Le 3 février 2013, M. Taher Belabes , défenseur des droits humains et coordinateur du Comité National pour la Défense des Droits des Chômeurs (CNDDC) a été condamné à un mois de prison et à une amende de 50 mille Dinars Algériens (environ 475 €), sous l'accusation d'avoir assisté à une «manifestation sans armes»; une peine contre laquelle son avocat a fait appel. Le défenseur des droits humains ne purgera pas sa peine de prison tant qu'une décision finale concernant son appel n'est pas intervenue.
Taher Belabes a été arrêté le 2 janvier 2013 avec ses collègues du CNDDC alors qu'ils étaient rassemblés pour réclamer leur droit à l'emploi devant l'Agence pour l'Emploi à Warkala, au sud-est de la capitale Alger; une région connue pour posséder les plus grands champs de pétrole d'Algérie. Taher Belabes a été détenu à l'Office National de Sécurité pendant cinq jours sans aucune accusation formelle, et sans pouvoir exercer son droit de contacter un avocat et sa famille. En raison de la pression du public et de manifestations incessantes, le Ministère Public a émis une accusation et a renvoyé l'affaire devant le tribunal, tout en libérant le défenseur des droits humains en attendant le procès.
Le 20 janvier 2013, le Tribunal de Warkala a tenu sa première audience sur l'affaire, alors que des manifestations avaient eu lieu à l'extérieur du Palais de Justice pour demander la libération de Taher Belabes et de ses collègues. L'avocat du défenseur des droits humains a fait appel de la condamnation du 3 février. Dans une affaire distincte, sous l'accusation d'outrage à un agent public, Belabes Taher est tenu de se présenter devant la Cour le 12 février prochain.