Antécédents de l'affaire: Chu Manh Son
Le 8 novembre 2015, les défenseurs des droits humains M. Tran Minh Nhat et M. Chu Manh Son ont été arrêtés par la police à Dinh Van.
Ils ont été roués de coups et agressés pendant qu'ils étaient détenus au poste de police.
Chu Manh Son milite contre la politique de la Chine chinoise en mer de Chine orientale et il avait été emprisonné pour ses activités en 2011. Après avoir purgé 30 mois de prison pour "propagande contre l'État", il a été libéré en avril 2014.
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- À propos de
- 12 Novembre 2015 : Détention temporaire et agression de deux défenseurs des droits humains
- 11 Septembre 2015 : Des défenseur-ses des droits humains violemment passés à tabac
- 3 Octobre 2012 : Verdict de l'appel des défenseurs des droits humains Dau Van Duong, Tran Huu Duc et Chu Manh Son
- 24 Septembre 2012 : Le procès en appel des défenseurs des droits humains Dau Van Duoang, Tran Huu Duc, et Chu Manh Son aura lieu le 26 septembre 2012
- 13 Juin 2012 : Quatre défenseurs des droits humains inculpés pour propagande présumée contre l'État
Le 8 novembre 2015, les défenseurs des droits humains M. Tran Minh Nhat et M. Chu Manh Son ont été arrêtés par la police à Dinh Van.
Ils ont été roués de coups et agressés pendant qu'ils étaient détenus au poste de police.
Le 8 novembre 2015 vers 6h, 10 policiers ont arrêté la voiture avec laquelle les défenseurs circulaient à Dinh Van, alors qu'ils rentraient chez eux dans la province des Hauts Plateaux du centre. Les deux hommes ont été conduits au poste de police local.
Une fois au poste, Tran Minh Nhat a été accusé d'avoir violé sa probation, mais le défenseur des droits humains affirme qu'il avait signalé aux autorités qu'il devrait se rendre à Ho Chi Minh Ville pour recevoir des soins médicaux. Ils l'accusent d'avoir communiqué avec un prêtre catholique de l’Église de la rédemption qui, selon les policiers, est un "homme qui agit contre l'État", mais aussi, d'avoir reçu de l'argent pour mener à bien des activités subversives. Pendant l'interrogatoire, un policier aurait donné des coups de poing à Tran Minh Nhat au niveau de l'abdomen. Chu Manh Son a été agressé physiquement par les policiers avant d'être remis en liberté.
Ensuite, les policiers ont conduit Tran Minh Nhat dans un bureau du comité populaire du village de Da Don, où les autorités ont rassemblé les membres du Front national communiste et du syndicat de la jeunesse du village. La foule réunie a critiqué les actions de Tran Minh Nhat et a essayé de le contraindre à écrire une lettre dans laquelle il admettait ses mauvaises actions, ce que le défenseur a refusé. Il a été libéré plus tard vers 18h.
En août 2015, Chu Manh Son se trouvait parmi les personnes agressées physiquement par des policiers et plusieurs inconnus, dans la province de Lam Dong, dans les hauts plateaux centraux du Vietnam, après une fête célébrant la libération du journaliste en droits humains M. Tran Minh Nhat.
Le 29 août 2015, quatre défenseur-ses des droits humains se trouvaient parmi les personnes agressées physiquement par des policiers et plusieurs inconnus, dans la province de Lam Dong, dans les hauts plateaux centraux du Vietnam, après une fête célébrant la libération du journaliste en droit humains M. Tran Minh Nhat. Les défenseur-ses des droits humains agressés sont Mme Tran Thi Nga, M. Truong Minh Tam, M. Chu Manh Son et M. Le Dinh Luong.
Après sa libération en 2015, Truong Minh Tam a dénoncé les mauvais traitements et la torture dans les prisons vietnamiennes. Mme Tran Thi Nga est défenseuse des droits humains et membre de Femmes du Vietnam pour les droits humains. M. Le Dinh Luong participe à une campagne de soutien aux militants emprisonnés au Vietnam, et il utilise les réseaux sociaux pour partager des informations relatives aux violations des droits humains perpétrées dans le pays.
Le 28 août 2015, la fête était organisée par Tran Minh Nhat, le journaliste libéré qui travaille pour Vietnam Redemptorist News. Il avait été arrêté le 27 août 2011, et après quatre ans de prison, il est rentré chez lui pour entamer une période de trois ans d'assignation à résidence.
Dans la matinée du 29 août 2015, les défenseur-ses des droits humains et d'autres invités ont pris place à bord de deux bus depuis la commune de Da Don, district de Lam Ha, où réside Tran Minh Nhat, jusqu'à Saïgon et Da Lat. À 9h30, une demi-heure après leur départ, les bus ont été interceptés dans le district de Duc Trong, à 30 kilomètres de la maison de Tran Minh Nhat, et une trentaine de policiers en civil et plusieurs individus sont montés de force dans le bus et ont attaqué et agressé physiquement les défenseur-ses des droits humains et d'autres invités.
Dans le bus pour Saïgon, Le Dinh Luong et deux invités ont été agressés. Ils ont été gravement blessés au visage, à la tête et au corps. En montant à bord du bus pour Da Lat, les coupables ont agressé physiquement et verbalement Tran Thi Nga. Ils ont ensuite tiré Truong Minh Tam hors du bus et l'ont agressé physiquement. Chu Manh Son a été jeté au sol par deux ou trois personnes qui l'ont attaqué et ont détruit des objets qui lui appartenaient, y compris son smartphone et son Ipad.
Le procès en appel des défenseurs des droits humains M. Dau Van Duong, M. Tran Huu Duc et M. Chu Manh Son s'est tenu au tribunal populaire de Nghe An le 26 septembre 2012.
Les peines de Dau Van Duong, condamné à 42 mois de prison suivis de 18 mois d'assignation à résidence, et de Tran Huu Duc, condamné à 39 mois de prison suivis de 12 mois d’assignation à résidence, ont été confirmées. Chu Manh Son a vu sa peine réduite de 36 à 30 mois de prison.
L'audience a duré moins de quatre heures et seul sept membres des familles ont été autorisés à assister au procès.
Une forte présence policière entourait le tribunal. Les forces de l'ordre ont commencé à se rassembler dès 6h du matin, jusqu'à atteindre leur nombre maximum à 8h, au début de l'audience. Des témoins rapportent avoir vu environ 400 policiers au total, postés devant le tribunal, dont environ 150 qui empêchaient les sympathisants des trois défenseurs des droits humains de se rassembler sur la voie publique. Le reste s'était placé sur les trottoirs des deux côtés de la chaussée.
Front Line Defenders a appris qu'au moins 17 observateurs et défenseurs des droits humains, qui suivaient de près et prenaient des notes sur le déroulement du procès, ont été brièvement arrêtés par la police lors de l'audience. Ils ont été détenus pour interrogatoire durant près de quatre heures aux postes de police de la ville de Vinh avant d'être relâchés. Certains ont été malmenés et mis dans des camions de police. Le père de Chu Manh Son aurait été frappé à coup de matraque par un policier, sans raison apparente, devant le tribunal où il avait rejoint un rassemblement pacifique.
Le procès en appel des défenseurs des droits humains M. Dau Van Duoang, Tran Huu Duc, et Chu Manh Son débutera le 26 septembre 2012 à 07h30, au tribunal populaire de Nghe An.
Le 24 mai 2012, les trois défenseurs des droits humains, citoyens journalistes et militants contre les violations des droits humains et les mines de bauxites avant leur arrestation, ont tous les trois été inculpés de “propagande contre l'État” en vertu de la section 88 du Code pénal Vietnamien.
Dau Van Doang a été condamné à 42 mois de prison et Tran Huu Duc et Chuc Manh Son ont été condamnés respectivement à 39 et 26 mois de prison.
Le 24 mai 2012, quatre défenseurs des droits humains vietnamiens qui militent activement pour la promotion des droits économiques, sociaux et culturels au Vietnam, ont été condamnés pour avoir distribué des tracts pro-démocratie.
Le procès a eu lieu le 24 mai à 7h00, au tribunal populaire de la province de Nghe An. Les défenseurs étaient représentés par trois avocats qui n'ont pu voir leurs clients que très récemment, et qui estiment que les défenseurs ont été condamnés pour avoir distribué des tracts en faveur de la démocratie. Le Ministère des Affaires Étrangères a déclaré que les quatre hommes, arrêtés en août et décembre 2011, ont été inculpés pour avoir distribué de la propagande contre l'État. Des centaines de manifestants se seraient rassemblés devant le tribunal pour entendre le verdict.
Front Line Defenders condamne les peines prononcées contre les quatre défenseurs des droits humains et appelle les autorités vietnamiennes à infirmer immédiatement et sans condition ces condamnations, car l'organisation pense que les quatre défenseurs sont uniquement ciblés à cause de leur travail légitime et pacifique en faveur des droits humains.
Front Line Defenders exhorte les autorités à garantir qu'en toutes circonstances tous-tes les défenseur-ses des droits humains au Vietnam puissent mener à bien leurs activités légitimes et pacifiques, sans craindre ni restrictions ni représailles, y compris l'acharnement judiciaire.