Antécédents de l'affaire: Atchi Walla
Le 16 mars 2015 de 20h à 21h, on rapporte qu'une jeep militaire surmontée d'une mitrailleuse était garée devant le siège du Syndicat des Praticiens Hospitaliers du Togo – SYNPHOT à Lomé. Le siège avait abrité deux heures plus tôt l'Assemblée générale de la Synergie des travailleurs du Togo – STT.
Atchi Walla is one of the main leaders of the STT, the central labour union body that works to improve the living conditions of Togolese workers. It is also a member of the Réseau Sentinelle pour la protection des Droits de l'homme (Watchdog Network for the protection of Human Rights), which monitors the security of human rights defenders in Togo. Members of STT have been the subject of threats, intimidation for several months, and even physical assaults, and Atchi Walla has been threatened with arrest by the government.
Le 16 mars 2015 de 20h à 21h, on rapporte qu'une jeep militaire surmontée d'une mitrailleuse était garée devant le siège du Syndicat des Praticiens Hospitaliers du Togo – SYNPHOT à Lomé. Le siège avait abrité deux heures plus tôt l'Assemblée générale de la Synergie des travailleurs du Togo – STT.
Plus tôt dans la journée du 16 mars 2015, la STT avait exigé la démission du ministre de l'enseignement primaire et secondaire pendant l'assemblée générale extraordinaire tenue au siège du SYNPHOT. Un jour auparavant, Messieurs Mayonou Pakindame, Taki Komi, Douti Kanssouguibe, Gnuitoh Ayao et Tchangaï Komla, tous membres de la STT, avaient été physiquement agressés à Dapaong, au nord du Togo. Ils ont été attaqués par une vingtaine de membres de la milice affiliée au parti au pouvoir, portant des armes blanches, alors que les défenseurs étaient en réunion en préparation de l'Assemblée Générale de la STT et d'une rencontre avec les ministres prévue pour le lendemain. Suite à cette agression, les défenseurs ont souffert notamment de graves blessures à la tête, y compris des commotions cérébrales et des contusions.
Cette agression physique ferait suite à l'organisation par la STT depuis le mois de décembre 2014 d'une série de grèves des enseignants pour revendiquer l'amélioration des conditions de travail des enseignants. Auparavant, le 11 mars, la STT avait tenu une conférence de presse lors de laquelle elle dénonçait également les menaces de licenciement des enseignants grévistes émises par le ministre de l'enseignement primaire et secondaire ainsi que les violations des droits des travailleurs.
Cela fait plusieurs mois que les membres de la STT font l'objet de menaces et d'intimidation. Le gouvernement avait, dans une correspondance datant du 27 février 2015, déclaré illégales les grèves de la STT et menacé d'arrestations les principaux dirigeants de la STT, MAtchi Walla, M Gilbert Tsolenyanu et Nadou Lawson.